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De l’oxygène dans le 3ème


Le 3ème arrondissement cultive les extrêmes : du « village » de Montchat aux tours du centre d’affaire de la Partdieu, l’immobilier est assurément l’un des signes les plus visibles de ces contrastes.
Le gigantisme n’est pas un objectif en soi. Comme l’a rappelé Gérard Collomb aujourd’hui, lors de l’inauguration du nouveau cours Oxygène, ce qui importe est que la ville reste équilibrée. Equilibre d’abord entre les petits commerces et le centre commercial. Equilibre dans la maitrise énergétique : l’objectif de réduction de la consommation électrique de 25% sera atteint d’ici la fin de 2010. Equilibre en tant qu’espace de vie, le centre commercial n’est pas un hangar abandonné aux seules opérations marchandes : l’esplanade a déjà été restauré ; c’est désormais un lieu agréable pour s’y promener ou casser la croute.
Nous avons la volonté de donner une autre ampleur à ce centre commercial d’ici 2020. Déjà, 250 nouveaux emplois ont été créés avec le pôle emploi autour du Cours Oxygène. Des emplois et des larmes, devrais-je écrire, après la rencontre avec ces nouvelles salariées, tellement heureuses de retrouver un job ! En les écoutant, j’avais l’impression d’avoir une petite mine d’or à notre porte. Une mine d’or qui ne demande qu’à être exploitée : l’attractivité du Centre croit et dépasse l’agglomération puisque désormais les habitants du canton de Genève y viennent régulièrement, la proximité de la gare complétant les avantages intrinsèques du centre. D’ici 2020, la surface sera augmentée de 600 000 m2 ; c’est important mais il faut replacer ce chiffre en face des 300 000 nouveaux habitant attendus dans l’agglomération !
Et la voiture me direz-vous ? C’est peut être le résultat le plus étonnant : 80% des clients du Centre viennent à pieds, en vélo ou en transports en commun. C’est également une situation assez unique en Europe.
De quoi donner un peu d’oxygène au 3ème !

cours-oxygane

Visite d’une entreprise gagnante


« Un oranger, sur le sol irlandais, on ne le verra jamais »…Pas davantage qu’un volcan : merci à ceux qui lisent mes textes et qui relèvent mes étourderie.
Il y en aura d’autres !
En revanche, une entreprise innovante, on peut en voir une dans le 3ème. Il s’agit de l’entreprise PROMEGA qui fabrique des vêtements de radioprotection. Rien de très « glamour », je vous le concède !
Avec cette structure, vous avez pourtant une excellente photo des PME françaises que délaissent tellement le gouvernement pour une logique de grands groupes.

D’abord, un créneau, celui du vêtement de radio protection. De l’innovation, encore et toujours : ils sont parvenus à concevoir de nouvelles gammes de vêtements sans plomb. L’entreprise a été lauréate en 2008 du concours Artinov qui récompense l’innovation. Ensuite, la formation : en lien avec la SEPR, ils participent à la formation des jeunes apprentis.

Et puis il y a les relais : que ce soit avec le pôle de compétitivité (Techtera, pôle de compétitivité des textiles techniques et matériaux souples de la région Rhône-Alpes) ou avec le FUI, fond unique interministériel, qui soutient la recherche appliquée et aide au développement de nouveaux produits innovants, ce type de PME devrait s’épanouir. Tout est là sauf…

Sauf que les procédures administratives sont sclérosantes, usantes et quand elles sont surmontées, c’est le système bancaire qui vient à son tour faire gripper la machine. Sans accélération de ces procédures et de ces aides, nous mettons notre tissu industriel en péril.

Comment le politique peut-il inverser cette tendance fâcheuse ?

 

entreprise-promega

 

 

A Lucie


Aujourd’hui nous avons inauguré avec Gérard Collomb, l’école « Lucie Aubrac ». Avant le meeting de ce soir avec Robert Badinter, je rédige rapidement ce petit post.
Une inauguration, et après me direz vous ? Sauf que c’est la journée de la femme aujourd’hui. Je n’aime pas ces « journées de » ; en même temps, difficile d’y échapper. Cela m’a donc trotté dans la tête, et puis, mon post s’est imposé comme une évidence : Lucie Aubrac, une femme d’exception !
Lucie a passé 20 années de sa vie à raconter la résistance et la condition humaine durant la guerre ; elle aimait témoigner dans les écoles et les lycées. Elle savait adapter ses interventions à son auditoire avec une réelle aisance. J’ai eu la chance de la rencontrer à plusieurs reprises. Lorsque je lui avais fait remarquer cette qualité d’adaptation, elle avait souri et m’avait répondu qu’elle avait été enseignante, ce que j’ignorais effectivement.
Lucie nous la connaissons pour son rôle dans la résistance. Mais avant guerre, elle faisait déjà preuve d’une sacrée énergie au sein de la Jeunesse Communiste tout en préparant son agrégation d’histoire, elle, la fille d’ouvriers. Après la guerre, elle continua à militer, d’abord au parti communiste qui s’en méfiait, puis au sein des mouvements pacifistes. Elle participa à l’appel de Stockholm en 1950 qui demandait l’interdiction de l’arme atomique.
Lucie a eu 4 enfants avec Raymond Aubrac qu’elle a suivi aussi bien aux Etats Unis qu’au Maroc ou à Rome. Elle aimait dire que, jusqu’à sa retraite, elle avait été Lucie, « la femme de Raymond Aubrac ».
Ce matin, donc, nous avons inauguré l’école « Lucie Aubrac » ; Gérard Collomb a évoqué de belle manière cette personnalité exceptionnelle. Sans y prêter attention, quelques souvenirs de nos échanges me sont revenus en particulier l’évocation de mon grand père, André Philip. C’est précisément à cet instant que Gérard décida de faire monter Héloïse (ma petite fille scolarisée dans cette école) sur l’estrade. Et cette dernière, nullement impressionnée par la situation, demanda à Evelyne Haguenauer de l’aider à sortir son gouter ! Nul doute que Lucie aurait apprécié cette scène.
Nous avons alors échangé un grand sourire de complicité avec Raymond Aubrac, lui qui est devenu depuis des années, « le mari de Lucie » !

Dubor… encore !


La campagne devient un peu nauséabonde avec les attaques de l’UMP parisienne. Les électeurs seront sans pitié pour ces méthodes crapuleuses. Dans ce contexte, inutile de prendre part à ce « débat ». Je vous propose donc une plaisanterie musicale…
La plaisanterie, c’est une œuvre musicale majeure construite par hasard, un soir d’ennui devant des joueurs de cartes par Berlioz, qui rédige en 1850, une pièce musicale qui sera enrichie quelques années plus tard pour devenir « L’enfance du Christ ». Triomphe immédiat en 1854 !
Et triomphe une nouvelle fois renouvelé l’autre soir dans la crypte de Fourvière où je suis allé écouter cette pièce jouée par l’orchestre Dubor. Le même qui a animé le second concert de nouvel an du 3ème avec du Verdi. L’orchestre nous a offert un moment sublime avec en particulier un trio de flutes et harpe époustouflant. Le ténor Récitant avait une voix souple, chaude, totalement subjuguante ! La Marie, une mezzo-soprano presque trop présente pour un Joseph un peu « en dessous ». Et une fois de plus, j’ai pu constater que les voix sont les plus beaux des instruments, comme aime à le rappeler Dubor.

90 minutes qui sont passés trop vite aussi bien pour Aude que pour moi.
Et personnellement, je persiste à penser que Dubor et son orchestre romantique mériteraient une notoriété supérieure.
Je suis un inconditionnel : Dubor, j’adore !

Mme M. et le cancer du sein


C’était il ya quelques semaines, juste avant Noël.
Madame M. est une amie à laquelle je suis attachée. Une femme formidable qui ne le sait pas. Elle me parle de choses sérieuses et puis tout d’un coup me lâche qu’elle « ne veut pas aller à sa mammographie ». J’attends, je suis gêné ou étonné par cette décision. Elle continue en m’expliquant qu’elle a eu une personne dans sa famille (sa sœur) à qui on a trouvé quelque chose. Depuis, la peur, le refuge dans le déni, dans le coup de poker gagnant.
Comment expliquer à une amie que 10 000 femmes meurent chaque année et que 50000 nouveaux cas sont décelés. Que la science a fait des progrès énormes depuis 10 ans, que la mortalité a reculé depuis quelques années grâce au diagnostic et au traitement précoces justement. Que pris en amont, la tumeur est de taille très réduite ce qui justifie d’aller faire ces mammographies régulièrement.
Le raisonnement de mon amie m’énerve. Je le lui fais comprendre. Je lui fais comprendre que cela n’a rien à voir avec la campagne contre la grippe H1N1. Sauf la prévention. Que le bénéfice est indiscutable et prouvé. Nous nous sommes quittés sur ce différend, sur cette incompréhension. Et cela m’a peiné de ne pas être capable de la convaincre.
Plus aucune nouvelle depuis cet entretien. Ce matin, je lis que les bénéfices de Sanofi-Aventis ont explosé en 2009 (+12,8%) : merci à Roselyne ! Je n’ai pas le temps de lire le détail que mon téléphone sonne. C’est Mme M.
Elle est triomphante. Elle me jette tout de go « Thierry, j’y suis allé, je n’ai rien… » puis, suit un vrai et grand éclat de rire et un « grand merci ! ».
C’est tout. Ce n’est pas cela qui changera la face du monde. Mais cela m’a fait un bien fou comme un vrai rayon de soleil, je vous assure !

MORT POUR LA FRANCE


 J’avais vu des films américains et français datant de la 1ère Guerre Mondiale où le maire devait prévenir la famille de la mort pour le France d’un soldat. Je ne pensais pas vivre de tels moments en 2010 à Lyon.

Ce matin, un jeune lyonnais est mort en Afghanistan.
Il est mort dans une embuscade alors qu’il protégeait un convoi logistique de l’armée afghane, dans la région de Kapisa, près de la vallée d’Alasay. Sa mère habite près de la Mairie. Avec un Colonel de l’armée et le 1er adjoint, nous sommes allés l’annoncer à sa mère. Celle-ci nous a vus quand elle sortait de son immeuble, mais a refusé de penser que c’était pour elle. Puis, elle est revenue et il a fallu dire l’indicible dans un grand moment de détresse partagée.

«Ce soldat a payé de sa vie l’engagement de la France au service de la paix » a dit le Président de la République, Chef des Armées.
Bien sûr, j’ai pensé à Dominique de Villepin et à son discours de l’ONU ; bien sûr, j’ai pensé que c’était beaucoup que de donner sa vie au service d’une paix qui n’arrive pas ; bien sûr, je me suis demandé si ça valait la peine ; bien sûr, j’ai entendu la douleur d’une mère…

J’ai écouté sa maman qui nous a expliqué que son fils était volontaire pour cette mission de guerre et de paix. Il venait des Chasseurs Alpins de Chambéry et dimanche, il écrivait sur Facebook qu’il était heureux et qu’il aimait servir.

En rentrant à la mairie, bouleversé, j’ai regardé sa page Facebook : né le 1er juin 1989, étude au Lycée Ampère, une jeune femme aimée, et parmi « ses amis »… Gérard Collomb. Toute une vie en une petite page.

A Limoges, pays de mon épouse, se faire honneur c’est se saluer.

Honneur à toi, Enguerrand !

La parole à…. Jean-Jack Queyranne


Mon propos pourra paraître bien éloigné des temps d’une campagne électorale. Invité à m’exprimer sur le Blog de Thiery PHILIP, j’ai eu envie de vous parler d’un sujet qui  nous concerne pourtant tous.
Récemment, dans le cadre de “Drôle d’endroit pour des Rencontres“, ce festival de cinéma hors norme de Bron, qui connaît sa 19ème édition, j’accueillais Abderrahmane SISSAKO, le plus grand cinéaste africain. On lui doit notamment le film “BAMAKO,” admirable dissection du phénomène de la mondialisation à partir d’une case malienne.A. SISSAKO lance un projet qui vise à la réouverture de salles de cinéma dans les pays africains. La première sera le Soudan Ciné à BAMAKO, salle mythique fermée depuis 14 ans. Dans la capitale malienne, il ne reste plus qu’un seul cinéma qui ne programme que des films américains ! Il est proposé à chaque donateur d’acheter un fauteuil et l’argent récolté devrait être suffisant pour rénover la salle et assurer son fonctionnement pendant quelques années.
Cette action peut paraître bien modeste ou bien éloignée des préoccupations immédiates de tous ceux qui sont confrontés à la pauvreté, à la faim, au manque de soins.

Rêve d’intellectuels ? Je répondrai, comme le réalisateur burkinabé Gaston KABORE, “chaque peuple a besoin d’être confronté à sa propre image“.
La culture est à mes yeux, comme l’exprimait le grand écrivain antillais Edouard Glissant, un produit de première nécessité.

La région Rhône-Alpes a entrepris de soutenir DAKAR IMAGES pour permettre la production de films réalisés par des cinéastes africains. C’est la première étape, encore faut-il que ces films puissent être vus sur les chaines de télévision, comme dans les salles. Je défends la diversité culturelle face au risque d’uniformisation. Un peuple qui n’a plus la possibilité d’exprimer sa création artistique est un peuple qui est menacé dans son devenir. La mondialisation n’est pas seulement économique, elle est aussi culturelle. C’est une manière de résister à l’uniformisation et au nivellement que de permettre à des artistes de montrer leurs œuvres.

Eddy Mitchell déplorait dans La dernière séance la fin des cinémas de quartiers. Un de ses successeurs pourra peut être chanter avec Mory Kanté, la renaissance des cinémas en Afrique. Rhône-Alpes, avec les salles indépendantes de la Région, s’est associée à cette initiative.
Le cinéma les ALIZES à BRON a été ainsi jumelé avec le SOUDAN CINE.

Ainsi, l’Afrique nous sera plus proche

La parole aux…. Vœux !


Ce soir, nous avons échangé nos vœux avec les habitants du 3ème arrondissement.
Aux côtés de Gérard Collomb et de mon équipe du 3ème, j’ai tenu à rappeler quelques points sur notre arrondissement qui compte prés de 92000 habitants, soit davantage que des villes comme Valence ou Chambéry ! Comme l’a rappelé Gérard Collomb, Lyon -et le 3ème- voit sa population intra muros augmenter, ce qui est une chance et une preuve de dynamisme. C’est aussi des obligations sans cesse renouvelées.
J’ai rappelé que ces obligations imposent une organisation forte de mon équipe ; que cela passe aussi par des méthodes de travail et par un recours à l’imagination et à l’innovation. Parfois aux rêves, car « rêver, c’est informer l’avenir » comme disait Gérard Neveu. Les 5 quartiers sont certes différents. Tout sépare à priori le 2ème centre d’affaire de France (La Part Dieu) du quartier de Monchat.
J’ai rappelé aussi que ce qui les rassemble, c’est notre capacité à faire des 5 quartiers, dans leur diversité, des lieux où il fait bon vivre et travailler. C’est, pour chacun d’entre eux, être capable de préparer les années 2020 à 2030 mais c’est aussi régler des problèmes immédiats de souffrances individuelles. C’est imaginer le devenir de la gare de la Part Dieu, c’est aussi trouver des solutions pour améliorer l’accueil des enfants, chaque jour.
Ensuite, j’ai eu le plaisir de serrer des centaines de mains amies en partageant le verre de l’amitié en particulier avec notre ministre des ainés, venue sans aucun doute pour écouter mes vœux, elle aussi.
J’en profite pour vous adresser à vous, lecteurs de passage ou amis assidus, tous mes vœux de santé, de réussite et de bonheur.

La parole à… Pascal


La vaccination actuelle a été programmée avec des ordres de priorité :
1 les professionnels et personnels indispensables au fonctionnement
de la société
2 les personnes à risque avec des indications très précises
3 la population générale.

Le stade 1 a été extrêmement mal réalisé avec moins de 20% des objectifs atteints. Ceci est du à une absence de dialogue qui a laissé libre cours à des rumeurs alarmistes qui ont fait douter beaucoup de professionnels.

Le stade 2 de la vaccination tourne au drame. Si les enfants en bas âge et les parents de ces enfants ont été correctement identifiés chez les assurés du régime général, tous les autres patients à risque ne l’ont pas été. Cette discrimination entre les régimes d’assurance est absolument intolérable, les artisans et commerçants n’auraient ils pas les mêmes droits que les assurés de la CPAM ?
Pire encore une patiente de 78 ans porteuse de fibrose pulmonaire malheureusement affiliée au régime de la SNCF n’a pas reçu de bon. Idem pour un patient immunodéficient par myelodysplasie de 69 ans et sa femme de 68 ans porteuse d’arythmie cardiaque et de diabète mais dont la « tare » principale est d’être affiliée à la MGEN !!!
Le bouquet est atteint lorsque l’on s’aperçoit que les patients hospitalisés sous chimiothérapie ne peuvent recevoir le vaccin alors que les services de médecine du travail ont été approvisionnés pour le personnel et ont une interdiction de vacciner les patients. Cela constitue une perte scandaleuse de chance pour ces patients !

Le stade 3 Lire la suite »

Promenade dans le 3ème


La fête des lumières, quand cela vous prend, vous avez forcément envie d’y retourner.
Moi aussi !
Commençons par les « Hommes debout », place Ballanche. C’est une place symbolique pour moi, pour le respect retrouvé des gens du quartier. La présentation est une vraie réussite, esthétique d’abord, culturelle et sociale ensuite. Ces hommes sont beaux, bien insérés dans cette place, ils parlent les langues de ce quartier. C’est un formidable coup de projecteur sur le centre social, la MJC, les écoles, etc. Une tente, des divans, du thé et on s’installe pour discuter.
Et puis, direction le musée du moulage, qui va devenir un pôle culturel important de notre arrondissement, en compagnie du président et du vice président de l’université Lyon2, pour assister à un très beau son et lumière.
En remontant, virée sur la place Bir Hakeim, puis zac de la Buire totalement illuminée. Arrivée au théâtre des Asphodèles, où des statues nous accueillent, illuminées si des hardis pédaleurs veulent bien faire fonctionner leurs jarrets, ce que nous nous sommes employés à faire avec Guy Corazzol, Anne Brugnera et Jerome Maleski.
Ensuite, nous longeons un mur de la liberté, conçu par des étudiants allemands et français, mur éclairé par une enfilade de bougies de Leipzig et de Lyon, alternativement sombres et claires, je vous laisse deviner le symbole, 20 ans après la chute du mur de Berlin.
Je retournerai sans doute demain en centre ville pour voir cette grande roue transformée en écran géant ou le spectacle de la cathédrale St Jean tellement applaudi. Et d’autres spectacles.
Bravo à tous les artistes, bravo aux élus qui ont participé à ces spectacles, bravo à Jérôme Maleski pour avoir attiré tant d’initiatives culturelles dans le 3ème.
2009 est un grand cru, je peux vous l’assurer !

La parole à ….Maud


Un acte manqué.
En 2001, sur un îlot de vieilles habitations dans le 3e arrondissement, limitrophe avec Villeurbanne, des travaux avaient mis en évidence une tour médiévale. Grâce à mes différentes investigations sur l’ancien faubourg de la Guillotière, je savais que cette tour constituait le dernier vestige d’une résidence seigneuriale.
Je n’ai pas averti de suite les services compétents de l’existence de cette structure mais j’ai mené une compagne photo. Je pensais avoir le temps d’interpeller un archéologue de la DRAC, je croyais que cette tour n’était pas en danger. En effet, la survivance à proximité d’un immeuble désaffecté depuis dix ans, sans portes ni fenêtres, me donnait raison. C’était donc sans inquiétude que je me préoccupais d’autre chose.

Quelques semaines après, mon intention fut attirée par des bruits sourds et répétitifs. Je ne réalisais pas tout de suite, puis je compris… La destruction de la tour était entreprise. Je me précipitais jusqu’aux travaux espérant me tromper.
Peine perdue, le boulet pendulaire avait déjà attaqué le deuxième niveau, un monticule de pierres et de restes du toit jonchait le sol. Trop tard, j’assistais en spectatrice impuissante à la destruction d’un pan de l’histoire du quartier. Impuissante… enfin pas tout à fait, j’étais un peu complice de ce triste spectacle.

J’aurais pu, j’aurais dû faire quelque chose avant. C’est une expérience qui vaut leçon, leçon de réactivité, mais surtout de citoyenneté. Car j’avais oublié qu’un vrai citoyen est acteur de sa ville, il doit, suivant ses compétences, savoir tirer la sonnette d’alarme. Il doit s’engager dans sa ville.
Maud Roy

Promesse tenue d’avance !


Prenez une idée simple : par exemple, celle de transformer des parkings sur les quais du Rhône pour en faire un lieu de promenade le plus apprécié des lyonnais, et vous avez probablement un succès garanti à la clé.
Celle de Thierry Frémeaux est de la même veine : Lyon a inventé le cinéma, il est donc logique que Lyon se dote d’un festival pour faire la fête autour de l’amour du cinéma !
Ce que propose ce festival sera entièrement différent de ce qui se pratique ailleurs. Rien à voir avec « le film du dimanche soir » regardé à la télévision distraitement ; ce n’est pas non plus un DVD ou encore moins du streaming à la qualité incertaine ! Il s’agira de voir sur grand écran et pour la première fois une copie restaurée d’un classique, avec un technicolor flamboyant. Toutes les salles et toutes les structures susceptibles d’accueillir cet évènement sont déjà sollicitées avec l’appui des professionnels, des associations et des bénévoles. Nul doute que, dans ce cadre, l’équipe de Thierry Frémeaux saura faire naître l’envie et le désir de partager cette fête du cinéma au plus grand nombre !
D’autant que le public -nous- sera accompagné par une personnalité du spectacle qui viendra présenter chaque projection. Quelqu’un qui saura trouver les mots pour vous faire aimer ce cinéma ; et quand cette personne s’appelle Clint Eastwood, vous comprendrez pourquoi j’estime que la promesse de succès de ce festival sera tenue d’avance !!

Good bye Heidi


heidi-et-thierry

Heidi va donc quitter la politique, je l’espère provisoirement, après y avoir fait une entrée fracassante avec son sourire, sa fraicheur de femme de la société civile et tout le bagage de son expérience professionnelle. Heidi a réalisé le meilleur score de la gauche de tous les temps dans un arrondissement imprenable et qui a failli basculer. Nous avons fait campagne ensemble. Je l’ai vraiment admirée dans cette période difficile.

Une erreur « technique » a été commise. Une de ses colistières a réglé un meeting de la dernière semaine en lieu et place du mandataire financier qui était parti en Anjou suite au décès de sa mère. Il paraît que dans ce cas là on peut changer en urgence de mandataire financier. Heidi ne le savait pas et elle était de bonne foi. Les juges n’ont pas voulu (ou pas pu ?) le reconnaître mais cela n’enlève rien pour moi à l’honnêteté et à la bonne foi d’Heidi qui faisait là la première campagne électorale de sa vie.

Mais la loi, c’est la loi.

On se sent solidaire ; on se dit que cela aurait pu arriver à chacun de nous. Cette décision n’enlève rien à la confiance en Heidi qui va nous manquer. Elle a apporté beaucoup à l’équipe de Gérard Collomb. La phase de découragement passée, elle reviendra j’en suis sûr, plus forte et plus combative !

Heidi, on t’attend pour les Régionales et/ou les Cantonales.
Nous avons besoin de toi.

Est-ce vraiment ringard ?


Hier, c’était la fête des voisins. Je lis que ce serait ringard…
A la mairie, nous avons voulu partager, nous aussi, avec nos voisins. Pas de cérémonie, pas de champagne, pas d’alcool, quelques bouteilles de jus de fruits, quelques pizzas et une cinquantaine de personnes qui parlent entre elles. Je salue chacun. Aucune récrimination. Aucune sollicitation. La politique n’est pas invitée. J’écoute, je souris car les discussions sont radicalement différentes d’un groupe à l’autre !
Un jeune couple, arrivé depuis peu à Lyon, est interrogatif sur les mariages. Un couple âgé est ravi par les expositions de peintures que nous hébergeons régulièrement. Une dame seule s’approche de moi, et inquiète, me demande où elle peut récupérer son parapluie… Pourquoi pas ? Un couple m’interroge « et vous, que faites vous.. ? ».
Et puis, il y a quelques séniors. Certains sont des connaissances qui ont entrainé quelques nouvelles. Andrée est réjouie « Chorges, c’était vraiment bien l’an dernier, de vraies vacances ! ». Isabelle revient sur le concert du nouvel an pour ajouter immédiatement qu’elle « est allée avec Josette aux nuits sonores. C’était super ! Il faut tout voir ! »
Des conversations simples, non codifiées, spontanées, gratuites. On apprend à se connaitre. C’est peut être ringard ? Je quitte la mairie pour aller discuter avec d’autres « ringards ». Le soleil perce les nuages et illumine la tour de la Part dieu. Il fait très doux.

Je viens de passer un moment simple. Est-ce vraiment ringard ?

Rencontre britannique


consulat-gde-bretagne

 

J’ai fait la connaissance de Claire Bouteille, consul, chef de poste du consulat de Grande-Bretagne à Lyon. Elle était accompagnée par deux diplomates de l’ambassade de Grande-Bretagne à Paris qui avaient souhaité me rencontrer pour m’interroger sur L’Europe et sur Lyon. Pourquoi moi, je l’ignore ?
Une première série de questions sur la perception des élections européennes par les français m’a donné l’occasion de rappeler l’importance de la mobilisation des électeurs, évidemment. Concernant les thèmes de la campagne, je pense que la défense, la mondialisation, les impôts et l’environnement pourraient être les grands sujets du débat. Il me semble également que la question de l’élargissement sera moins présente malgré les positions de B. Obama sur la Turquie.

 
Les représentants britanniques ont ensuite ciblé des questions sur Lyon et son rayonnement. J’ai rappelé sans détours que c’est à Raymond Barre que nous devons le réveil de Lyon sur la scène européenne et internationale car c’est bien lui qui, le premier, a souhaité insuffler cette dimension à la ville. Il faut le reconnaître ! Gérard Collomb a ensuite donné de l’ampleur et son relief à l’internationalisation de Lyon. Son engagement en faveur du soutien à l’économie, de la culture, du développement durable, des transports en commun ont conforté la carrure internationale de notre métropole.
Après avoir évoqué Lyon et son maire, cette rencontre s’est naturellement terminée sur l’avenir politique de la ville. L’occasion d’apprendre à nos amis d’outre-manche le soutien de 77% des lyonnais à l’action de G. Collomb dans un récent sondage ! Pour ma part, j’ai rappelé mon engagement total à ses côtés et ma volonté de travailler en phase avec lui pour le 3ème arrondissement pour une deuxième victoire…
La plus belle dans tous les cas.

Rencontre avec Azouz Begag


Je déjeunerai demain, vendredi 22 février, avec Azouz Begag, Jean Louis Touraine, Najat Belkacem et Anne Brugnera,
au restaurant « Le Soleil », 26 rue Villeroy, Lyon 3èmeNous irons ensuite à la rencontre des habitants et des commerçants.

Un dimanche en campagne


3 février 2008
15:00au23:30

gc08-dimcampinvitbd-2-1-copie.jpgA la Sucrière, de 15h à la fin de soirée, Gérard Collomb et les candidats des listes aimerLyon vous invitent à les rencontrer et dialoguer avec eux autour de leur projet, dans une ambiance mêlant interventions des candidats, concerts, animations et jeux pour les enfants…

Le « 248 »


Voilà qui est fait : nous avons trouvé notre local de campagne !
J’ai rencontré le propriétaire de la boulangerie pâtisserie « Aux épis d’or », 248 rue Paul Bert. J’avais appris qu’il avait un local à louer, à côté de son commerce. « Sauf que », m’avait-on dit, « c’est une personne qui ne vote pas nécessairement à gauche, alors … comme vous êtes à gauche, ça va peut-être pas le faire » !

Et bien, figurez-vous que j’ai été extrêmement bien accueilli par ce monsieur de 72 ans, en pleine forme, très heureux de nous montrer comment on fabrique le pain et les gâteaux dans les règles de l’art. Je n’ai pas résisté à l’odeur et j’ai mangé un pain au chocolat délicieux, en écoutant le patron raconter.. qu’il trouvait que Gérard Collomb était un BON maire, qui travaillait BIEN pour sa ville.

Nous serons donc installés tout près de la magnifique place Sainte Anne, que j’aime tant, à côté de l’un des deux centres de loisir du quartier, de l’hôtel social La Charade, qui abrite des femmes seules avec des enfants, et de la Maison de Quartier. Au cœur de ce coin du 3ème bien représentatif du Lyon qu’on veut défendre, un Lyon où règne une vraie mixité sociale.

Quel contraste avec le local du cours Gambetta qu’a choisi Perben !

L’inauguration du local est prévue pour le 18 janvier. J’espère que vous viendrez nombreux au « 248 » partager avec moi … un petit pain au chocolat.

Handisport : un miracle de la vie


Connaissez-vous le Torball, qui signifie balle au but en Allemand ?
Il s’agit d’un sport pour personnes aveugles ou malvoyantes (mais tout le monde a un bandeau qui occulte la vue à 100%) qui consiste à marquer des buts dans des cages de dix mètres de long en passant au dessus de trois filets. Si l’on touche ces filets, il y a faute, puis après trois fautes, penalty.
Le championnat de France, auquel j’ai eu la chance d’assister, se joue en deux journées avec matchs aller et retour. Le silence est total, l’oreille joue un rôle capital. Les joueurs se déplacent sans bruit puisque le bruit manifeste sa présence. Extraordinaire et spectaculaire, tant on est habitué aux bruits de toute nature qui accompagnent tous les sports !

Je n’ai pas voulu que le handicap fasse partie des 11 priorités du plan de mandat sport de la Région Rhône-Alpes. Les personnes à mobilité réduite ou handicapées sont des sportifs comme les autres. A ce titre, ils sont présents dans chacun de nos objectifs.

Je suis heureux quand j’entends le Président du club lyonnais me dire que Thierry Braillard, l’adjoint aux sports «a été merveilleux», tout au long de ce mandat. Et je suis amusé et ravi quand il me répète, très souvent : «Je suis Sarkozyste mais je voterai Collomb, il a trop fait pour nous !».

Mais je suis surtout vraiment fier de l’augmentation de 400% en trois ans, du budget Handisport, Sport adapté, et Sourd de la région.
Parce que le handisport doit cesser d’être le parent pauvre du sport.

Aimer Lyon … « what else* » ?


Jeudi 13 décembre, Gérard Collomb inaugure son local de campagne au 9 Rue de la République, tout proche de celui du Comité de soutien.
Il fait froid, dans la rue, chacun se hâte. A hauteur des deux locaux, un petit attroupement de sympathisants. Je salue quelques amis. Des passants s’arrêtent à leur tour, regardent, interrogent. Il y a une ambiance de fête tranquille. Les écrans plats et la sono dans la vitrine projettent un film documentaire sur Lyon. Je jette un œil discrètement car j’ai été interviewé pour ce film : en face de moi, deux jeunes amis tentent de m’expliquer la prouesse technologique de ce soir, un t’chat vidéo en direct et en réseau : en clair, nous allons voir Gérard sur des télévisions géantes, lui va répondre aux questions posées sur internet. Je ne suis pas certain de comprendre mais j’aime cette passion dans leurs yeux.

Allez, 3 étages à pieds pour essayer de compenser les deux ou 3 petits fours que je vais (forcément) grignoter. Beaucoup de monde ! J’embrasse quelques jeunes et moins jeunes femmes, je continue de serrer de belles poignées, je reçois quelques tapes sur l’épaule, il y a de la sympathie et de la joie dans ces salles. Tous, nous attendons que Gérard commence son entretien. Les questions sont tout azimut. Nous écoutons ; dans les salles, l’attention est perceptible. Je regarde dans la rue, les passants ralentissent, s’arrêtent, écoutent un moment avant de repartir prestement.

Sans se démonter, Gérard répond aux questions avec une certaine aisance. Je repense à mon entretien sur TLM l’autre soir. Il semble plus décontracté que je ne l’étais. Il est assuré, c’est visible. Il connait ses dossiers, il fournit des détails parfois très fins, tranquillement, avec sérénité, avec fermeté, le pédagogue n’est pas loin !
Dans la salle autour de moi, les esprits s’échauffent, le ton monte, chacun commente les propos immédiats. Je pense à mes jeunes amis et à leur prouesse technologique. C’est terminé. Ils y ont cru, j’espère qu’ils sont contents. Moi, j’ai trouvé tout cela très bien même si j’étais plutôt concentré sur les réponses de Gérard.

Un couple s’approche de moi, ils se présentent et m’interrogent. Oui, je suis satisfait comme eux de cette soirée et des réponses de Gérard. Le programme ? Il arrivera en son temps. Mon métier de médecin et la fonction de maire ? Oui, je serai tout à fait capable d’assumer. Je m’y suis engagé. Pourquoi Lyon ? Je crains d’être long. Une réponse, il me faut une réponse rapide.

Elle vient naturellement, elle est même affichée sur les murs :

Aimer Lyon… « what else* » ?

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*Merci à Georges Clooney de m’avoir prêté cette réplique !