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Archives pour octobre 2013


C’est quand même bon les vacances


 Après un aller-retour à Toulouse, des rendez-vous à Paris, un Conseil communautaire, un entretien sur le Plan départemental de gestion des déchets non dangereux du Rhône, une réunion à la Préfecture et à la Mairie du 3e arrondissement, je dois dire que c’est avec plaisir que je prends l’avion pour aller visiter ma famille à la Réunion.

Une semaine pour souffler, s’aérer et par là-même recharger les batteries car la fin d’année s’annonce « sportive » !

Ce post pour vous dire donc que je ferme le blog pour la semaine à venir.

Ce post pour dire « bonnes vacances » aux chanceux.

Ce post pour dire « bon courage » aux valeureux.

Retour aux affaires le… 5 novembre.

:)   :)   :)

24 octobre 2007


Cette date ne vous évoque sans doute rien de particulier (sauf si c’est votre anniversaire !). Pour moi, c’est   le 6ème anniversaire du lancement de mon blog.

6 années, 1340 posts rédigés : j’ai réussi à maintenir le rythme quasiment tous les jours depuis cette date. En relisant les premiers billets, je me rends compte comme le temps est passé sur nous, sur Lyon et sur le monde. A ce titre, mon blog demeure un formidable fil conducteur de mes 6 dernières années, de mes coups de gueule comme de mes joies. J’y relis certains moments de la vie publique traités avec espoir ou déception : les élections locales, nationales ou américaines ; les coups de griffe de Sarkozy au pacte social… et puis, il y a les évènements familiaux, évoqués parfois directement ou par allusion.

J’aime à rappeler qu’à défaut de décider des circonstances, nous sommes maitres de nos choix. J’étais rentré en politique aux côtés de JJ Queyranne après l’ouverture de la droite locale à l’extrême droite.  J’ai suivi G. Colomb en 2008 sur le terrain où mon frère Christian avait été chassé par Perben. Vous connaissez la suite et mes combats locaux.  J’avais pris l’engagement d’alimenter ce blog au quotidien des combats et des réflexions de ma vie d’élu. Malgré la difficulté de l’exercice, le rythme a été maintenu. Certains élus locaux de l’opposition l’ont suivi attentivement avant que mon entêtement ne les décourage.

Et bien, pour ma part,  je continuerai les combats et mes témoignages par le blog !

Pollution et beautés


Vous l’avez sans doute tous lu ou vu, une métropole chinoise de 11 millions d’habitants, Harbin, est dans le « smog », une purée de pollutions liées aux véhicules et aux chauffages et un hiver précoce. Les enfants ont été invités à ne pas quitter leur domicile. Les adultes vont respirer un air pollué par des particules fines, à un taux jusqu’à 50 fois les maximums autorisés !

Hier, j’ai fait un post sur le cancer d’origines professionnelles. Mes homologues chinois vont avoir du travail pour  étudier les funestes conséquences de ce choix de société imposé depuis des années par une nomenklatura qui elle se protège de la pollution comme des produits alimentaires frelatés.

Nous avons de la chance en France d’avoir une démocratie ancienne. Si je critique nos faiblesses politiques, je sais aussi apprécier notre cadre de vie, et en particulier celui que nous avons sur Lyon.

Bon, cela n’a rien à voir mais un ami m’a suggéré d’aller visiter le cathédrale de St Jean de Latran, à Rome, visite virtuelle (déplacez-vous avez les flèches) dans un fauteuil. Admirable et une musique à faire planer.

Parlons aussi de ce qui est beau, c’est bon pour la santé !

Prévenir les cancers d’origine professionnelle


L’origine professionnelle des cancers reste largement sous diagnostiquée en France.

Selon l’enquête Sumer 2003, plus de 2 Millions, majoritairement des ouvriers, seraient exposés à un ou plusieurs agents cancérogènes reconnus au cours de leur activité professionnelle. Un quart les  salariés exposés aux agents cancérogènes, l’est dans des conditions de prévention non réalisées selon cette même enquête nationale. Environ 4 à 8,5 %, c’est-à‐dire 11 000 à 23 000 nouveaux cas de cancer, seraient la conséquence d’une exposition à des agents cancérogènes dans le cadre du travail. Plusieurs types de cancers peuvent être liés à des expositions à des agents ou substances cancérogènes, avec de larges variations de la part attribuable à l’activité professionnelle en fonction de  la localisation du cancer. Certaines Régions du corps, notamment le poumon, la plèvre et les voies aérodigestives supérieures, sont particulièrement concernée.

4 à 8,5 %, c’est-à‐dire 11 000 à 23 000 nouveaux cas de cancer, seraient la conséquence d’une exposition à des agents cancérogènes dans le cadre du travail. 13,5% des salariés sont exposés, soit environ 2 370 000 salariés, dont 70% d’ouvriers, majoritairement des hommes (84%).

De nombreux agents cancérogènes peuvent être présents dans l’environnement de travail. On en distingue 3 types : les agents physiques (radiations ionisantes, radiations uv), les agents chimiques (amiante, benzène, silice, certaines substances minérales telles que les fibres d’amiante…) et les agents biologiques (certains virus ou parasites). Plusieurs types de cancers peuvent être liés à des expositions à des agents ou substances cancérogènes, avec de larges variations de la part attribuable à l’activité professionnelle en fonction de la localisation du cancer. Certaines régions du corps, notamment le poumon,  la plèvre et les voies aérodigestives supérieures, sont particulièrement concernées.

Les enjeux d’une reconnaissance en maladie professionnelle  sont à la fois sociaux et économiques.

La reconnaissance donne droit à une indemnisation des patients (ou de leurs ayants droit) en réparation du préjudice subi. L’indemnisation des patients par la Sécurité sociale est fonction du taux d’incapacité et du salaire antérieur. Pour les patients atteints d’un cancer pulmonaire en lien avec une exposition à l’amiante, le FIVA complète l’indemnisation. L’indemnisation peut parfois aider à réduire le reste à charge, un problème majeur pour les personnes atteintes de cancers les plus  fragiles. L’indemnisation par la Sécurité sociale et  le  FIVA pourrait  donc également  participer à améliorer la qualité de vie  des  patients, voire  favoriser leur   accès aux  traitements.

Enfin, un meilleur repérage des  expositions professionnelles  permet également  de contribuer  à  leur prévention.

Léonarda : un signal peu compréhensible


La France entière s’émeut, s’interroge, se révolte sur le sort d’une jeune fille de 15 ans en situation irrégulière et renvoyée, avec sa famille,  au Kosovo, pays d’origine de ses parents. Après quatre années de procédures administratives ! Je ne veux jamais commenter un fait d’actualité comme celui ci, pour autant, il marquera selon moi un tournant dans le quinquennat comme l’histoire de l’EPAD de la défense l’avait été pour Sarkozy.

Car le Président est intervenu lui-même pour donner sa vision de ce dossier. Sur la forme comme sur le fond, je suis en désaccord avec sa position.

Sur la forme, la loi était passée, une enquête administrative a été diligentée sur les circonstances de ce retour, comme il y en a des dizaines de milliers chaque année. L’enquête a conclu à la régularité des procédures. Certes l’enfant était dans un car scolaire et il est évident qu’un peu plus de discernement est indispensable. Mais la Loi a été respectée. Intervenir pour proposer que la jeune fille rentre en France mais pas sa famille est incompréhensible. Que le Président intervienne pour un tel jugement de Salomon est un aveu de faiblesse.

Sur le fond, le Président n’a pas à intervenir lorsque la Loi est passée. C’était critiquable du temps de l’ancien régime incarné encore par Sarkozy. Ou alors, il n’a qu’à se substituer à elle directement : « la Loi, c’est Moi ». Mais alors pourquoi ne pas le solliciter en amont avant chaque décision ? Tout cela est ridicule. Comme l’est le délai de la procédure en amont : 4 années de tergiversation, de décisions reportées,…

Au-delà de la refonte de la circulaire, toute la procédure administrative de demande d’asile doit être revue en profondeur pour accélérer les décisions. J’attendais plutôt cette décision.

Cabaret


Plus  de 1700 personnes inscrites mais sans doute davantage se sont présentées à la Bourse du travail mercredi après-midi pour notre traditionnel spectacle de l’automne destiné aux séniors de l’arrondissement.

C’est une chance de disposer d’un tel équipement et  les deux élus en charge des seniors ont su miser dessus depuis 2008 pour faire de ces deux moments (printanier et automnal) des rendez-vous incontournables : moins de 500 personnes en 2008 et quatre fois plus en 2013 grâce au travail de proximité pour faire savoir et inciter à venir avec des amis et des voisins.  Certains « politiques » ont ironisé au départ, mais les deux élus ne se sont jamais découragés et ils ont eu raison : ces spectacles sont désormais attendus car partager le spectacle, c’est se donner rendez-vous avant, c’est partager un trajet, c’est se revoir avec plaisir, c’est créer un lien qui en appellera un autre. C’est rompre avec la solitude. Un travail discret a été fait dans notre arrondissement mais oh combien important.

J’ai profité de ce moment de détente pour mettre encore le focus sur les aidants nombreux dans la salle. Ils ne savent pas qu’ils font partie d’une grande famille, celle de ceux qui se dévouent pour l’autre. Ils sont plusieurs millions en France et nous n’en parlons pas assez. Alors, j’ai voulu leur rendre hommage.

Avant de laisser la place aux danseuses et aux chanteurs.

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Mettre enfin des noms sur des travaux


Les étudiants en médecine connaissent tous le rôle du trafic des vésicules dans le mécanisme de la physiologie des cellules. Avant le 7 octobre, pratiquement aucun d’entre eux ne connaissait les noms de Randy W. SCHEKMAN (USA), James E. ROTHMAN (USA) et Thomas C. SUDHOF (Allemand travaillant en Allemagne). Aujourd’hui, bien sûr c’est différent puisque ces trois hommes ont reçu le prix Nobel de médecine pour des travaux auxquels le moindre livre relatif aux cellules consacre un voir plusieurs chapitres.

Toutes les cellules, de la levure aux mammifères, en passant par les plantes ont de l’ADN enclos dans un noyau. Autour du noyau, il y a le cytoplasme avec l’appareil de golgi et le réticulum qui synthétisent des protéines comme les hormones qu’il faut ensuite transporter hors de la cellule.

Les travaux de ces trois chercheurs ont expliqué comment les vésicules encapsulent les protéines pour les conduire hors de la cellule. Les vésicules permettent de passer d’un compartiment à un autre dans le cytoplasme puis à travers les membranes hors de la cellule. Ce sont également des vésicules qui, dans les neurones permettent le transport des neurotransmetteurs, leur stockage puis leur libération.

1979 et 1990 pour les deux publications princeps de SCHEKMAN, 1982 pour ROTHMAN et toute la partie « neurones » pour SUDHOF.

Voilà comment on obtient un prix Nobel : en général 25 ans après la découverte, le temps nécessaire à être certain de son exactitude et de mesurer son impact sur les connaissances globales.

Comme d’habitude, les jurés du prix Nobel ne se sont pas trompés.

Travail du dimanche : réflexions du 6 octobre


Le débat sur le travail du dimanche me parait un peu surréaliste, moi qui, chaque dimanche pendant 30 ans, suis passé dans le service à l’hôpital. Il semble que d’un côté, l’église veuille garder le jour du seigneur (qui est le vendredi pour beaucoup de croyants en France) et que de l’autre, les syndicats ne veulent pas mettre le doigt dans l’engrenage. Enfin, il y a des citoyens qui aimeraient pouvoir faire leur courses le dimanche et d’autres qui apprécient les centres urbains « apaisés » une fois par semaine.

Le 6 octobre, ça ne vous dit rien ? Un dimanche ? Oui ! Comme les autres ? Non !

C’était la 4e journée des aidants bénévoles. Pour eux, pas de dimanche ! Ils sont 9 millions en France à accompagner un époux, une épouse, un père, une mère, un fils, une fille…

Ce « groupe social » accompagne la vie de millions de personnes et soulage les finances publiques d’au moins 164 milliards d’euros chaque année. Il faut reconnaître ces soldats inconnus de la solidarité. Au Canada, il y a une semaine des aidants, aux USA, le mois des aidants…

Une société plus solidaire et plus efficace ne passe-t-elle pas par la valorisation des acteurs du « care » comme l’avait proposé Martine AUBRY ? Pendant cette semaine bleue (semaine dédiée aux seniors), dites-vous que beaucoup d’entre eux son des aidants puis des aidés.

L’attention aux plus fragiles, ce n’est pas de la charité, c’est la mise en œuvre d’une société plus douce à vivre, pour tous.

Je fais le vœu de la douceur de vivre à Lyon.

Vive le Festival Lumière !


Ca y est, Thierry FREMAUX et ses invités ont déclaré, ensemble, ouvert le Festival Lumière 2013. Cette année, il faudrait être un ermite pour ne pas avoir entendu parler de la venue, cette semaine, de Quentin TARENTINO, prix Lumière de cette 5e édition.

Après Clint EASTWOOD, Milos FORMAN, Gérard DEPARDIEU et Ken LOACH, force est de constater que l’équipe de l’Institut Lumière tape, à nouveau, très fort avec cette star du 7e art.

Quelle audace d’avoir choisi de faire un festival sur l’histoire du cinéma, quel pari de proposer à tous les lyonnais de devenir cinéphile en proposant de rediffuser des « vieux » films dans 52 salles du Grand Lyon, quel plaisir d’entendre parler un grand cinéaste de tel ou tel classique. Ce Festival est un véritable pied de nez à ceux qui opposent toujours culture élitiste et culture populaire, cinéphilie et grand public…

Durant une semaine, chaque séance proposée dans le cadre du Festival a un côté magique du fait de son exclusivité. Hier, c’était quand même un grand moment de revoir Un singe en hiver avec BELMONDO et GABIN. Je ne suis pas particulièrement cinéphile mais chaque année, j’éprouve un grand plaisir à partager ce moment, avec près de 4000 autres spectateurs dans cette immense halle Tony Garnier, autre haut lieu du patrimoine lyonnais. Une sorte de communion festive autour du cinéma.

Merci donc à Bertrand TAVERNIER, à Thierry FREMAUX et à toute leur équipe pour promouvoir le patrimoine lyonnais et le patrimoine cinématographique en le rendant si vivant car qui mieux que les acteurs et actrices, les scénaristes, les réalisateurs et réalisatrices, pour parler du cinéma !

 

Pour plus d’info : http://www.festival-lumiere.org/

Osons y croire !


On pourrait chanter cocorico si nous lisions au premier degré les résultats mondiaux publiés par l’agence Thomson Reuters qui classe la France en 3ème position mondiale des pays les plus innovants.

Si la ministre Geneviève Fioraso s’en est réjouie la semaine dernière, elle est restée très prudente sur ce classement et avec raison. Car de manière étonnante l’Allemagne et à un degré moindre l’Angleterre apparaissent très loin derrière la France. La ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche a conclu son discours en évoquant une « vallée de la mort » entre le monde de la recherche et celui de la création d’entreprises et donc d’emplois.

Le mal français est profond et la Gauche n’est pas indemne de tout reproche. Depuis des décennies, notre pays a mis à mal les créateurs d’entreprises, les PME, le travail manuel préférant les sociétés de taille mondiale, de services de préférence. Comme si la population française n’était composée que de cadres et d’intellectuels. Rappelez-vous la stratégie industrielle de Sarkozy qui préférait vendre des usines Areva et des Rafales plutôt que des PME innovantes. Ou Longuet qui expliquait que nous achèterions nos colifichets (en l’occurrence des chaussures) avec des airbus.

Nous nous plantons depuis 40 ans, gauche et droite. Nous avons besoin d’entreprises locales, y compris dans des milieux ruraux pour donner du travail à des personnels parfois peu qualifiés. Nous avons besoin d’urgence de créer une culture de l’innovation appliquée à la création d ‘entreprises et au développement d’emplois français. Il faut changer rapidement notre logiciel trop élitiste avant qu’il ne soit trop tard et que le FN soit le 1er parti en France. Car l’un est aussi lié à l’autre.

Osons croire en nos chercheurs et osons créer des emplois avec leurs idées.

Sécurité sociale : De Gaulle ou pas De Gaulle ?


Beaucoup pensent que Charles DE GAULLE est le père de la Sécurité Sociale. La vérité historique est plus nuancée. Le 15 mars 1944, 8 mouvements de résistance, la CGT et la CFDT, 6 représentants des partis politiques (dont mon grand-père, André PHILIP pour la SFIO) adoptent le programme du comité national de la résistance (CNR) qui comporte la création de la sécurité sociale.

La commission permanente du CNR est composée de Georges BIDAULT, Louis SAILLANT, Pascal COPEAU, Pierre VILLON et Maxime BLOCQ-MASCART.

L’ordonnance du 4 octobre 1945 est signée par Alexandre PARODI, alors ministre du travail et de la sécurité sociale dans le gouvernement provisoire présidé par le Général DE GAULLE.

La loi n°46-1146 du 22 mai 1946 portant généralisation de la sécurité sociale est signée par 3 ministres : Félix GOUIN,  Ambroise CROIZAT et… André PHILIP.

Donc DE GAULLE oui… mais en suivant le CNR et la mise en œuvre se fait après son départ.

J’en profite pour remercier Charles RAMAIN (Institut d’Histoire Sociale) qui m’a prêté le livret dans lequel j’ai « piqué » ces images et que j’ai eu plaisir à lire dans le TGV.

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Le ruban de l’espoir


Pendant tout le mois d’octobre, c’est en quelque sorte une chaîne de solidarité « rose » qui s’étend de villes en villes pour promouvoir le dépistage du cancer du sein. Lundi, c’est donc accompagné de Thérèse RABATEL que j’inaugurai l’étape lyonnaise.

Nous avons donc plaidé pour le dépistage (tous les deux ans à partir de 50 ans) qui d’une part, augmente la survie des femmes et d’autre part diminue les formes les plus graves. Nous avons aussi expliqué, avec le professeur Gil DUBERNARD (Hôpital de la Croix Rousse), le rôle de l’allaitement, de la nutrition et de l’activité physique.

Nous avons aussi plaidé pour le dépistage du cancer du col de l’utérus (tous les 3 ans après 25 ans) et pour la vaccination des jeunes filles au moment de la puberté afin d’en diminuer le risque.

La France est aujourd’hui championne du monde de la prescription de psychotropes. Je milite ardemment pour que les médecins indiquent le sport comme médicament sur les ordonnances puisque l’activité physique diminue le risque de cancer, diminue le risque de maladie cardiovasculaire, diminue le risque de récidive après un cancer et augmente la survie des malades qui le pratiquent pendant le traitement.

Avec Thésèse RABATEL, nous avons donc choisi de donner l’exemple… en tandem.

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La fin d’un monde ?


Comme vous, j’ai découvert le spectacle affligeant de Berlusconi voulant mettre l’Italie une nouvelle fois en danger, la semaine dernière en décrétant que son parti allait voter la censure et se retirer du gouvernement.

Devant le mécontentement populaire et peut être par calcul politique, quelques jours après cette annonce, une partie de ses troupes a fait volte-face et a imposé à Berlusconi de voter la confiance. Les chaines de TV l’ont montré déconfit, puis conspué à sa sortie du Sénat. Sauf nouveau coup de bluff, Berlusconi n’évitera pas la rencontre avec les juges et les 4 années de prison annoncées.

Aujourd’hui, les juges en charge de l’affaire Karachi ont reçu l’autorisation de mener l’enquête sur l’action de N. Sarkozy dans ce dossier. Ou plutôt dans un premier temps, ils veulent comprendre comment l’ancien président a eu accès aux informations contenues dans le dossier en cours d’instruction lors de la mise en examen des directeurs de cabinet de Balladur. J’espère qu’ils pourront aller au bout sans pression politique.

Je veux saluer ici l’attitude de F. Hollande qui respecte parfaitement son engagement de séparation entre le politique et la justice.

Ne mésestimons pas cette attitude.

C’est l’un des fondements de notre fonctionnement démocratique.

Vers plus d’égalité !


 Lundi a démarré la quinzaine de l’égalité Femmes Hommes en Rhône-Alpes. Sensibilisation, information, débat… de nombreuses manifestations se déroulent sur l’ensemble du territoire. Une fois de plus, force est de constater que le 3e arrondissement n’est pas en reste quand il s’agit de sensibiliser sur ces questions.

Grâce à la richesse et au dynamisme de son tissu associatif et de ses partenaires, le 3e a, en effet, une fois de plus, répondu présent. Je pense notamment à la Maison pour tous, à l’Alliance française, à la bibliothèque qui sont le théâtre de nombreuses initiatives. Cela fait aussi échos aux débats que nous organisons, chaque année, à la Mairie avec la délégation de Thérèse Rabatel, notamment à l’occasion de la journée du 8 mars.

Car dans ce domaine, si des progrès ont été fait, les chiffres restent sans appel avec : 72 % des tâches domestiques qui continuent d’être assurées par les femmes, un écart de rémunération de 27 % qui sépare les femmes et les hommes, seules 8 femmes sont présidentes d’Université, l’Assemblée nationale ne compte que 26 % de femmes, et elles représentent 14 % des maires…

A l’heure où un texte de loi est en cours de discussion, je reste persuadé que cette égalité ne pourra se faire que si les mentalités et les comportements de chacun changent progressivement et ce dans tous les domaines du quotidien : à l’école bien sûr,  mais aussi en famille, à la maison, au travail, et dans l’espace public…

Pour plus d’information :

http://www.rhonealpes.fr/615-developpement-durable-egalite-hommes-femmes.htm

Le FN est d’extrême droite


Le Pen fille, avec  son brushing impeccable, s’est lancée dans un grand mouvement de contournement de l’UMP. Elle, d’extrême droite ? Vous n’y pensez pas ! Son parti ? Des enfants de cœur rassemblés autour de la bonne Jeanne le 8 mai. Et de menacer de recourir à la justice si son parti est classé à l’extrême droite.  N’y aurait-il plus personne à l’extrême droite alors ? Buisson aurait-il perdu ? Borloo et Bayrou doivent-ils anticiper un élargissement des Centres ?

Le Petit Larousse 2007 avance une définition de l’extrême droite: “Ensemble des mouvements hostiles, par traditionalisme, nationalisme ou rattachement à une idéologie contre-révolutionnaire voire fasciste, aux conceptions tant socialistes que libérales de la société. »

Qui retrouve-t-on sérieusement comme leaders au FN à part des nostalgiques du temps ancien, les pétainistes, les souverainistes, les catholiques intégristes, les anciens de l’OAS, les poujadistes ? Qui réclament le retour au Franc et la sortie de l’Europe comme la fin des aides sociales, la fermeture du pays aux étrangers, le rétablissement de la peine de de mort, les milices populaires, etc. ?

Qui à part le FN ? Mme Le Pen, avec vos airs de bourgeoises égarées, vous êtes le faux nez de l’extrême droite française, alliée des mouvements d’extrême droite européens. Vous trichez sur les mots parce que comme l’a dit Bruno Gollnisch en 1996 : «Les luttes politiques sont des luttes sémantiques: celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs”.

Le Front National est un parti d’extrême droite, oui.

La crèche Diday, toute neuve


Visite à la crèche Diday ce mercredi, pour constater avec la directrice de l’établissement, Yves Fournel et Ludivine Piantoni la réalisation des importants travaux de cet été. Nous étions déjà venus ensemble en novembre 2011. La peinture et l’éclairage de la crèche avait été entièrement refaits.

Mais cette année, les travaux ont été d’une autre ampleur puisque tout, ou à peu près, a été refait pour un peu plus de 200.000€. Le carrelage a été changé, l’électricité, la maçonnerie, la plomberie, la menuiserie, la peinture, la serrurerie, tout a été repris ! L’entrée a été rénovée, comme les espaces de circulation et le bureau de la directrice. A cela s’ajoute encore les volets et les sols. Bref, presque tout !
Sur ces 3 dernières années, c’est plus 250.000€ qui ont été investis à la crèche Diday et ce n’est pas un exemple isolé puisque de nombreuses structures d’accueil des jeunes enfants de la ville font régulièrement l’objet d’investissements et de rénovations. Ces rénovations permettent d’améliorer le confort et la sécurité des enfants mais aussi, parfois, de créer quelques nouveaux berceaux.

Ces nouveaux berceaux sont une nécessité pour faire face à la démographie galopante du 3e. Ces dernières années, nous avons fait un effort important pour accueillir toujours plus d’enfants. Il y a eu l’ouverture de la crèche de la Buire avec ses 55 berceaux, et il y aura bientôt celles de la rue Chambovet et de l’angle Villeroy / Créqui. C’est aussi la crèche interentreprises Mirabilis-Villette, ouverte en 2011 au cœur de la Part-Dieu et, parallèlement, l’ouverture de nombreuses micro-crèches. Enfin, il faut y ajouter les places que permettent de créer les relocalisations comme celle de la Souris verte, une crèche qui accueille des enfants handicapées et qui est désormais installée rue Kimmerling.

De la rénovation à la création en passant par la relocalisation, notre effort pour les plus petits des lyonnais est constant.

Pluies d’impôts depuis 2011


De quoi parle-t-on ? D’un PIB en baisse constante depuis 2006, d’une dette de 2 000 milliards et de la nécessité d’arrêter l’avalanche déclenchée par Nicolas Sarkozy.

Les prélèvements obligatoires atteignent 46 % en 2013, soit 10 points de plus que la moyenne des pays de l’OCDE. La dépense publique a augmenté de 170 milliards depuis 2007 et en 2011 N.Sarkozy avait commencé à réagir en ponctionnant 10,8 milliards sur les entreprises et 6,1 milliards sur les familles. En 2012, le même Sarkozy a ajouté 4,7 milliards sur la ponction des entreprises et 10,7 milliards sur les ménages. Total + 32,3 milliards.

En 2012, François Hollande n’a pas eu le choix, + 4 millions sur les ménages autant sur les entreprises et en 2013, + 9 sur les ménages et + 13,1 sur les entreprises. Total + 26,1.

Il faut payer notre dette et tous les partis gauche et droite portent une part de responsabilité sur les 2 000 milliards, mais  celle de N.Sarkozy est colossale à plusieurs titres : il a laissé filer la dette, il a laissé le pays se désindustrialiser, il a obéré le futur.
F.Hollande se trouve dans une situation impossible !

Pour moi, la question des prélèvements obligatoires ne se pose pas uniquement en terme de chiffres. Ce qui compte c’est l’égalité. Du fait des multiples niches fiscales, l’impôt est devenu inégalitaire et surtout incompréhensible.

Au-delà de la pause fiscale dont nous rêvons tous, c’est le chantier de la réforme fiscale qui doit être poursuivi en sachant qu’une modification majeure, celle qui est proposée par Piketty obligerait l’Etat à perdre 1 année de recette. Difficile !

Donc, préparons les parapluies pour 2014

La parole à… Hubert Julien-Laferrière


Ci-dessous une tribune dans Le Monde d’aujourd’hui de mon ami Hubert JULIEN-LAFERRIERE; Vice-président au Grand Lyon, intitulé “Roms : et si on appuyait les coopérations des acteurs locaux ?”

Depuis le début de la législature le gouvernement et les élus locaux sont régulièrement interpellés sur la question des populations Roms présentes sur le territoire français. Ces derniers jours, le débat s’est accéléré. Et tout le monde s’accorde pour dire que la solution de long terme ne pourra venir que des pays d’origine, Roumanie et Bulgarie principalement, dans lesquels elles ont été trop longtemps ostracisées

Dans le cadre de mon mandat de vice-président délégué à la coopération, le Grand Lyon a engagé une coopération avec la ville de Tinca au Nord-Ouest de la Roumanie, d’où sont issus un certain nombre de Roms roumains présents sur l’agglomération lyonnaise. Une ville qui compte 8000 habitants dont près d’un tiers sont des Roms.

Cette coopération, basée sur un programme de développement (raccord au réseau électrique des familles les plus pauvres et création d’un centre multifonctionnel : bains publics, prise en charge des enfants non scolarisés, suivi social…) est la première coopération décentralisée franco-roumaine qui vise à l’intégration des Roms roumains chez eux, en collaborant avec les autorités locales roumaines. Elle bénéficie d’un financement du Grand Lyon à hauteur de 100 000 euros par an et a reçu le concours de la Fondation Abbé Pierre pour 90 000 euros.

DES ACTEURS LOCAUX FRANÇAIS ET ROUMAINS IMPLIQUÉS

Ainsi nous travaillons depuis plus de deux ans avec le Maire de Tinca et ses équipes, le Département de Bihor, l’ONG lyonnaise “Villes en Transition”, la fondation roumaine “Ruhama”, ainsi que notre Ambassade de France à Bucarest.

On a longtemps mis en cause le gouvernement roumain pour son absence de politique d’intégration des Roms sur son territoire. Les choses en réalité progressent aujourd’hui. Mais surtout les maires roumains, eux, ont tout intérêt à une bonne intégration des Roms : d’abord il existe des maires qui se soucient du sort d’une population longtemps discriminée ; dans tous les cas aucun ne néglige que ce sont des électeurs, et surtout tous voient bien que quand 25 à 30% de la population d’une commune vit dans le dénuement le plus total, cela a évidemment des conséquences pour l’ensemble de la population. Depuis le début de notre intervention, le Maire de Tinca s’est mobilisé, deux membres de la communauté Roms ont fait leur entrée au Conseil Municipal à l’occasion des récentes élections municipales et le Département de Bihor ( qui, comme nos départements, à une importante compétence dans le domaine social) a décidé de participer financièrement au fonctionnement du centre multifonctionnel.

AMÉLIORER LES CONDITIONS DE VIE DES ROMS CHEZ EUX

Cela n’a rien choquant de rappeler que, parmi les Roms qui viennent séjourner dans nos agglomérations, tous n’ont pas de projet d’intégration en France. À Tinca comme dans les squats de Lyon, je me suis entretenu avec de nombreux Roms qui m’ont affirmé qu’ils viennent à Lyon pour ramener un peu d’argent pour faire vivre leurs familles chez eux en Roumanie. Dans leur quartier de Tinca, ils m’ont montré leurs modestes maisons construites et rénovées avec l’argent ramené de Lyon grace au produit de la manche et à la revente des métaux récupérés dans les déchèteries. Ils m’ont affirmé que, s’ils avaient les moyens de vivre plus décemment chez eux en Roumanie, ils auraient donc beaucoup moins de raisons de venir séjourner régulièrement en région lyonnaise.

Au mois d’octobre, nous inaugurerons, au cœur du quartier Roms de Tinca, avec la participation des autorités locales et nationales roumaines, l’équipement multi fonctionnel de 350 m² : douches, sanitaires, laveries, activités scolaires et périscolaires, formations pour les adultes, bénéficieront ainsi à plus de 500 personnes du quartier. Déjà l’année dernière la seule premiere pierre du centre multifonctionnel avait largement mobilisé les autorités locales et nationales roumaines ainsi que la presse locale et nationale. L’inauguration dans quelques jours devrait donc être un événement assez remarqué. Et ainsi, je l’espère, contribuer à faire naître des initiatives similaires.

APPLIQUER LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITE

J’ai la conviction en effet que si d’autres collectivités locales françaises et roumaines se lançaient dans ce type d’initiative, cela pourrait à terme contribuer à l’intégration progressive dans leurs pays de nombreux Roms qui viennent séjourner sur notre territoire. Pendant que le gouvernement français développe des programmes de coopération avec le gouvernement roumain, les collectivités locales se lancent donc dans des coopérations décentralisées pour l’amélioration des conditions de vie des Roms dans leurs pays. Mais pourquoi ne pas travailler tous ensemble à cet objectif ? Ces initiatives locales pourraient en effet être encouragées par des incitations de l’Etat et de l’Union européenne, à condition que les collectivités partenaires ciblées soient bien celles d’où proviennent les populations Roms. Élément fondateur de la construction européenne, le principe de subsidiarité veut que toute action soit réalisée au niveau le plus proche possible des citoyens, le niveau supérieur ne devant intervenir que si cela est nécessaire.

Tant de milliards d’euros de fonds structurels destinés à la Roumanie sont depuis des années restés dans les caisses de l’UE, Bruxelles et Bucarest se rejetant chacun la responsabilité des blocages bureaucratiques. Faisons donc confiance aux autorités locales françaises et roumaines pour s’attaquer ensemble à ce défi qui les concerne directement, appliquons le principe de subsidiarité !”

Peut-on breveter les gènes ?


J’ai lu avec retard l’article du New England Journal of medecine (29 août, tome 369,9 p. 869-875) qui fait suite à une décision de la Cour Suprême américaine du 13 juin 2013.

L’histoire commence en 1990 par la découverte de gènes de susceptibilité au cancer du sein appelé BCRA1 puis BCRA2 et 3. Une société est créée (Myriad Genetics) qui brevète les gènes. Cette décision est immédiatement attaquée en Europe par l’Institut Curie et la fédération des centres de lutte contre le cancer (dont j’étais président) car la brevetabilité des gènes n’a jamais été acceptée en Europe.

L’enjeu est double : d’abord, il faut soutenir la recherche et protéger les découvertes, mais en même temps, il faut encourager la connaissance toujours plus large. Au final, les patients ne doivent pas être les otages d’un monopole du aux premiers découvreurs, mais au contraire, ils doivent pouvoir compter sur une recherche toujours plus ouverte. Alors ?

La Cour Suprême américaine a tranché de façon assez simple :

-          ce qui vient de la nature n’est pas brevetable (donc le DNA, les gènes)

-           ce qui est fabriqué par l’homme, que ce soit une technique ou un dérivé du produit naturel est brevetable.

Le combat n’est pas fini mais cette décision va dans le bon sens pour l’avenir.