L’armée de Terre publiait hier soir le portrait du sergent-chef Emilien MOUGIN, 31 ans, et du brigadier-chef Timothé Wilson DERNONCOURT, 32 ans, morts en opération au Mali. Engagés dans l’opération antidjihadiste Barkhane depuis janvier, ils sont morts dans l’explosion d’une mine artisanale au passage de leur véhicule blindé.

Chaque année, des gendarmes, policiers, militaires et forces de l’ordre meurent dans l’exercice de leur fonction pour assurer notre sécurité, à tous (cf. mon post du 25 avril 2017). L’année dernière, mes pensées, allaient à Julien BARBE, soldat français tué le 5 avril 2017, également au Mali.

Jeunes hommes, professionnels, engagés, ce sont des destins qui sont brutalement arrêtés et je crois qu’il nous appartient à tous d’apporter un soutien sans faille aux familles et amis de ces vies sacrifiées pour la France.

Ces terribles annonces me renvoient toujours à ce matin du 10 février 2010 où accompagné d’un colonel de l’armée et de Jérôme MALESKI, alors 1er Adjoint, j’allais annoncer la mort en Afghanistan du soldat Enguerrand LIBAERT à sa mère. Sans aucun doute, l’un des moments les plus émouvants de mon mandat de Maire du 3^èmearrondissement (cf. mon post du 10 février 2010).

Vous me permettrez aussi, aujourd’hui, d’avoir une pensée toute particulière pour ma fille, Aude et mon gendre, Stéphane. Ce dernier appartient au même régiment que ces deux soldats, souvent en opération extérieure et Thimothé Wilson DERNONCOURT était, je le sais maintenant, un de leurs amis très proches.

Timothé et Émilien, honneur à vous.