Les mouvements sociaux, sans interruption, ont alerté les français sur la difficulté des personnes qui essayent d’accompagner au mieux les personnes âgées en Etablissements Hospitaliers Pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD).

Si le manque de soignants et de budget est une réalité incontestable, il faut que la Nation entame une véritable réflexion sur le sens de la vie, sur la vieillesse et sur la maladie.

Les données du problème sont simples :

En 2050, le nombre de personnes âgées dépendantes aura doublé.

Un résident d’EHPAD est porteur en moyenne de 8 pathologies.

¾ des résidents ont des troubles cognitifs de type Alzheimer ou apparentés.

L’enjeu n’est donc pas seulement d’accueillir dignement des personnes séjournant en établissement du fait de leur âge mais bien de prendre en charge leur polypathologie.

Concernant les troubles cognitifs, il est démontré que c’est, non pas les médicaments mais la prise en charge humaine avec des thérapeutiques non médicamenteux, qui est importante.

Donc, ce qui manque, c’est aussi de la formation et de la valorisation d’un métier qui est fondamental et ce, à chaque niveau.

Cette réflexion collective est urgente au risque de voir es conditions de survie des personnes âgées mise à mal, ce qui est indigne du pays des droits de l’homme.