Si c’est gratuit, c’est que c’est vous le produit
On peut résumer le scandale de Facebook dans cette phrase. D’ailleurs, celle-ci peut aussi valoir pour Twitter, Google, Snapchat et même le WhatsApp familial. Si un service comme celui-ci là est gratuit, c’est qu’ils ne cherchent pas à nous vendre quelque chose mais qu’ils nous revendent à d’autres.
Officiellement, nous signons (d’un simple clic) des contrats que nous n’avons pas lus et qui disent effectivement que certaines de nos données seront utilisées. Par contre, personne ne sait réellement ce que veut dire « certaines ».
J’aime bien Facebook qui permet d’être en relation avec des amis éloignés et de se tenir au courant de façon intéressante de l’actualité et des réactions des citoyens. Cela dit, j’ai ouvert une fois par erreur une demande « d’amitié » d’une jolie fille qui, une fois acceptée, ne cachait plus rien de ses intentions (tarifées). Depuis, je reçois sur mon téléphone des invitations du même style et même des invitations sur Skype !
Aujourd’hui, je ne crois pas que nous puissions nous passer d’Internet et il nous faut vivre avec. Mais je crois aussi que les entreprises en question ne devraient pas pouvoir tout se permettre. Il ne faut donc plus tout leur autoriser. Il est urgent de légiférer sur le respect de la vie privée et pendant qu’on y sera (à l’Assemblée) pour avancer sur les questions fiscales de ces entreprises.
Il faut en effet que nos députés mettent en place un gendarme d’Internet pour la lutte contre le terrorisme, bien-sûr, mais aussi pour le respect de la vie privée.
L’actuel scandale de Facebook aux USA doit nous faire réfléchir et la première conclusion, c’est qu’on ne peut plus croire sur paroles ces entreprises qui doivent, elles aussi, évoluer d’urgence au risque de disparaître.
Posté le : 18 avril 2018 dans Points de vue.
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