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Comment faire évoluer la T2A…


… en gardant une règle économique limpide ?

Je l’ai déjà dit, la T2A a permis à l’hôpital public de reprendre des parts de marché sur le privé et pour beaucoup de se restructurer, et surtout de faire progresser les médecins sur une culture économique nécessaire (quand, à Curie, on travaille dans une « entreprise » (Oh le gros mot !) de 400 millions de budget annuel, il vaut mieux…).
La rentabilité pour un hôpital public ou privé à but non lucratif, ce n’est pas pour enrichir les actionnaires mais pour investir sur des hommes, des femmes et sur des appareils. Le but d’un hôpital ce n’est pas la marge brute, c’est le meilleur soin pour chaque personne malade (pas patient mais personne provisoirement malade).
Donc,

1° - Il faut garder la T2A, arrêter de diminuer les tarifs, et ne surtout pas descendre en dessous des 50% actuels [le reste est dans un système d'enveloppes (cf. blogs précédents)].

2° - La lutte contre la non-pertinence des actes administratifs ou soignants doit entrer dans un système de bonus/malus. Les sociétés savantes ont largement travaillé sur ces sujets et il existe aujourd’hui des référentiels précis et utilisables.

3° - Les indicateurs clefs de la qualité (ce qui est un sujet différent de la non-pertinence) existent aussi et on peut s’inspirer des outils de contrôle style PMSI existant et d’exemples étrangers simples qui nous amèneraient progressivement vers la tarification au parcours.

4° - La tarification au parcours doit être expérimentée mais sûrement pas brutalement. Par exemple, on peut commencer par copier la Suède où l’hôpital qui a hospitalisé une personne malade doit payer sa ré hospitalisation ailleurs dans les 30 jours qui suivent.

La tarification au parcours veut dire que quelqu’un doit détenir l’enveloppe et la redistribuer. Il faut éviter une nouvelle couche administrative où la mainmise des CHU sur toute l’hospitalisation d’une région (Big Brother a échoué partout comme le refus de la compétition économique).

A court terme, si on commence par la pertinence des actes et la qualité, ce serait un vrai progrès permettant d’expérimenter calmement la tarification au parcours.

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