Avec 40% de chômeurs, 92 milliards de dollars de dettes, le Liban agonise et il est le jouet d’influence étrangère (Chine, Russie), de la corruption, du confessionnalisme. Evidemment, le drame actuel accentue la crise.

43% des députés ont des intérêts personnels dans des banques d’où l’opposition au prêt de 10 milliards du FMI qui demande en échange … de la transparence.

Le gouvernement actuel est le premier depuis 30 ans avec une majorité chiite même si le 1^er ministre est sunnite et le président chrétien, le Liban n’est plus le pays des cèdres où après la guerre on a essayé de vivre ensemble.

Erdogan finance des factions, les pays du Golfe ont retiré leur argent et la Chine pointe le bout de son nez alors que l’Amérique de Trump comme d’habitude fait des tweets et s’aligne sur une politique israélienne qui craint d’abord tout ce qui vient de l’Iran.

Tout cela c’était avant la terrible explosion et c’est l’écrivaine Dima Abdallah qui en parlera mieux que moi : clic lien