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VALVENA, une pépite en France !


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Nul n’est prophète en son pays. Valneva le vérifie chaque mois un peu plus mais ses soucis ne l’empêchent pas de voir sa popularité auprès des investisseurs grandir de jour en jour. La biotech, basée à Saint-Herblain dans la banlieue nantaise est la toute dernière « licorne » française. En un an, son cours en Bourse a bondi de plus de 260%. Sa valorisation dépasse aujourd’hui le cap symbolique du milliard d’euros.

Née en 2013 de la fusion du laboratoire nantais Vivalis et de la société Intercell, cette start-up a développé un candidat vaccin contre le Covid-19. Son traitement « inactivé » et « adjuvanté » » unique en Europe contient des agents infectieux du virus qui, rendus inoffensifs, sont capables de déclencher une réponse du système immunitaire. La jeune pousse nantaise, qui emploie 600 collaborateurs dans six pays, a déjà éprouvé cette technologie lors de l’élaboration d’un vaccin contre l’encéphalite japonaise qui assure un taux de protection de 98 %.

Lorsque la pandémie a commencé à se développer dans le monde entier, ses dirigeants ont tenté de trouver des financements en France pour poursuivre leurs recherches. Vite déçus, ils ont dû traverser la Manche pour obtenir les fonds qui leur manquaient. Durant l’été 2020, le ministère britannique de la santé a accepté de payer d’avance une commande ferme de 60 millions de doses livrables à la fin de 2021 et de financer la construction d’une nouvelle unité de production à Livingston en Ecosse qui devrait être opérationnelle au mois de juin. Londres a depuis acheté 40 millions de doses supplémentaires et une option pour une autre livraison de 90 millions de doses d’ici à 2025 a été déposée. Le Royaume-Uni pourrait ainsi verser 1,4 milliard d’euros à la biotech française.

La Commission a ainsi estimé, le 22 avril, que Valneva ne respectait pas toutes les conditions imposées par son épais cahier des charges pour que son vaccin soit intégré dans son portefeuille de traitements. L’UE avait pourtant bouclé au mois de janvier avec la biotech des pourparlers préliminaires pour la fourniture d’un maximum de 60 millions de doses mais après un an de pourparlers, Bruxelles a finalement jugé que la compagnie française n’avait pas répondu à toutes ses exigences. Suite à ce refus, Valneva a annoncé qu’il allait entamer des discussions séparées avec chacun des Etats-membres. Ses dirigeants vont aussi tenter de se tourner vers le marché américain. Et pour cause…


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