Claude-Alexandre Gustave est Biologiste médical, ancien Assistant Hospitalo-Universitaire en microbiologie et ancien Assistant Spécialiste en immunologie.

« Contrairement aux affirmations commerciales, un vaccin inerte ne peut pas se limiter à une seule dose.

Ce n’est pas un défaut d’efficacité du vaccin, mais une limite imposée par le “design” de notre système immunitaire.

Le vaccin J&J, comme le vaccin AZ, reposent sur la technologie adénovirale.

Les adénovirus utilisés dans ces vaccins ne se répliquent pas. Ils ne servent que de “navettes” pour transporter l’ADN codant Spike dans nos noyaux cellulaires.

Dans le noyau, cet ADN pourra être transcrit en ARNm, puis exporté dans le cytoplasme cellulaire où il subira alors le même processus qu’avec les vaccins à ARNm (traduction en protéine Spike, exposée à la surface des cellules pour initier la réponse immunitaire spécifique).

Avec 1 seule dose, cette réponse immunitaire est peu ou pas neutralisante (pas mature) et dépourvue de mémoire (très fugace).

Ces caractéristiques (neutralisation virale et mémoire immunitaire) n’apparaissent qu’après la 2ème dose (”boost”).

Une seule dose reste acceptable pour les personnes ayant déjà contracté la COVID puisque leur système immunitaire a déjà été stimulé contre la protéine Spike.

La 1ère dose vaccinale agit donc d’emblée comme un “boost” chez ces personnes.

Pour rappel, les seuls vaccins utilisables avec 1 seule dose sont les vaccins REPLICATIFS !

Ce sont soit des vaccins bactériens vivants, soit des vaccins viraux “atténués” (ROR).

Ce sont en fait des “infections contrôlées” qui confèrent une immunité complète. »

Invité sur le plateau de BFMTV, le président du Conseil d’orientation vaccinale, Alain Fischer s’est dit ce vendredi “satisfait” de l’avancée de la campagne de vaccination.

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