facebook_icon twitter_512x512 mail

Catégories

Commentaires récents

Sites Amis

Mes coups de coeur

Presse lyonnaise

Archives

Syndication

Cancer du sein - Suite


Hôpital de jour de chimiothérapie

Méthodes diagnostiques innovantes et cibles thérapeutiques inédites dans les cancers du sein graves


Le projet CASSIOPEIA a pour objectif de « détecter » l’ADN tumoral circulant ainsi que ce marqueur fibroblastique FAP et ainsi d’identifier au diagnostic les patientes susceptibles d’avoir un fort taux de récidive et une résistance au traitement. Pour cela, les équipes d’Irène Buvat, directrice de l’unité Imagerie translationnelle en oncologie, et du Dr Hervé Brisse, chef du département d’imagerie de l’Institut Curie ont mis au point des méthodes d’imagerie innovantes pour « visualiser » des métastases précoces chez les patientes grâce à des analyses de tomographie de positons (TEP-scan) corps entier utilisant un nouveau radiotraceur : FAPI, capable de reconnaître le marqueur FAP.


Mais le projet va bien plus loin car le but est de pouvoir éliminer les cellules fibroblastiques à l’origine des résistances aux immunothérapies, grâce à un nouveau brevet issu des recherches de Fatima Mechta -Grigoriou et détenu par l’Institut Curie. Pour ce faire, les équipes du consortium du projet vont combiner deux stratégies. Les chercheurs vont utiliser la plateforme anticorps de l’Institut Curie - dirigée par Franck Perez, directeur de recherche au CNRS de l’unité Biologie cellulaire et cancer de l’Institut Curie - pour développer des anticorps « nanobody » très spécifiques pour cibler les fibroblastes avec tout un nouveau médicament. Par ailleurs, ils évalueront également une nouvelle immunothérapie pour contrecarrer la résistance aux traitements.

Concrètement, tout au long des 5 ans prévus pour le projet, des essais cliniques seront menés à l’Institut Curie. Ils permettront d’évaluer les nouvelles méthodes diagnostiques via le monitoring du traceur d’imagerie corps entier FAPI, et de l’ADN tumoral circulant (essai de phase 3), un essai clinique de phase 2 pour évaluer l’efficacité de l’immunothérapie. Enfin, un essai de phase 1 à la fin du projet pour évaluer la nouvelle molécule dont le design sera mis au point à l’Institut Curie.

« Améliorer les connaissances pour mieux anticiper les résistances » conclut Fatima Mechta-Grigoriou. « Les tumeurs sont plastiques et capables de s’adapter aux traitements. Aujourd’hui, nous voulons comprendre la maladie, décrypter l’hétérogénéité des tumeurs, anticiper ses adaptations pour pouvoir mieux la combattre et proposer de nouvelles solutions thérapeutiques aux patientes. »

Poster un commentaire