L’électrique, pas aussi vert que prévu
Pour nous vendre la voiture électrique, l’Union européenne s’est basée sur les émissions à l’échappement et le rôle du NOx dans la pollution atmosphérique.
Elle s’est bien gardée de parler du bilan carbone « du puits à la roue ou du puits à la batterie ». Si l’on intègre les émissions de CO2 de la source d’énergie, l’empreinte environnementale d’un véhicule à batterie interroge et dépend de la façon dont on produit l’électricité.
Ainsi le bilan carbone d’un véhicule électrique est très élevé en Pologne où l’électricité est produite à partir du charbon et génère 650 g de CO2 par km. Les chiffres sont de 400 g/ km en Allemagne et seulement de 100 g/ km en France (60 g / km si toutes nos centrales fonctionnaient).
Au total, l’ADEME considère que le bilan carbone est conditionné à la taille de la batterie. Au-delà d’une capacité de 60 kwh (une grande part de l’offre actuelle du marché) « l’intérêt environnemental n’est plus garanti étant donné la variabilité des consommations liées à la masse du véhicule et aux conditions d’utilisation ».
L’électrique est de 11 à 35 % plus cher que le thermique à module équivalent et on peut être sûr que si l’électricité s’impose, les taxes sur l’essence seront transférées sur l’électrique.
Plus cher et pas si écologique que cela !
Posté le : 4 janvier 2023 dans Points de vue.
Commentaires : aucun
Poster un commentaire