« Lorsque je dois me prononcer sur un homme ou une femme, son action et son apport pour l’avenir, je me pose des questions simples : qui est-il dans notre société, qu’a-t-il fait, que propose-t-il ?

C’est ainsi que je n’ai eu aucune peine à me déterminer à l’occasion de l’élection municipale de mars prochain, d’autant plus qu’ayant été maire d’abord à VILLIE-MORGON, lieu béni par Bacchus, j’ai siégé ensuite pendant vingt- quatre années avec quelque responsabilité sur les bancs du Conseil Municipal de Lyon et de la Communauté Urbaine.

Thierry PHILIP d’abord. J’ai eu le privilège pendant vingt ans de constater l’essor exceptionnel et bienfaisant du Centre Léon Bérard dirigé par ce cancérologue connu dans le monde entier. J’ai connu et conversé avec son grand-père André PHILIP lorsque j’ai eu à la fin des années 50 l’honneur de travailler avec Pierre MENDES FRANCE. Premier adjoint au maire de Lyon, j’ai bénéficié dans les années 80 des conseils bienveillants d’Olivier PHILIP, Préfet de la Région Rhône-Alpes et je fus le compagnon de Christian, Premier Adjoint de Raymond BARRE entre 1995 et 2001.

Je connais donc la rectitude morale de cette famille et considère que notre troisième arrondissement a de chance d’avoir aujourd’hui à sa tête le Professeur Thierry PHILIP qui participe chaque jour à sa vie et à sa transformation. Voilà d’abord pourquoi j’ai décidé d’emblée de le soutenir.

L’ascension de Gérard COLLOMB et son accession à la fonction si prestigieuse de Maire de Lyon est une assurance pour notre avenir dans les six prochaines années. La ville n’a cessé de se transformer au cours des dernières années, sans heurt, ni drame social dans une période marquée par une crise internationale sans précédent depuis quatre-vingt ans. Cet effort ne doit pas être interrompu pour l’heure par l’effet d’un changement d’équipe qui nécessite toujours un temps nécessaire, parfois long, d’adaptation.

Lyon, dans l’âpre compétition internationale qui se dévoile sous nos yeux, n’a pas de temps à perdre. Voilà pourquoi le sentiment partisan que ce soit à Lyon ou dans d’autres grandes cités, n’est pas dominant dans mon choix. Faire et continuer de faire est le premier commandement qui s’impose.

Le mauvais latiniste traduit « Caesar pontem fecit » par « César fit un pont » alors que le bon élève écrit « César fit faire un pont ». C’est exactement ce que je ressens quand je vois le nouveau pont Raymond BARRE jeté entre le sud de la Confluence et Gerland ou la passerelle qui s’élance à Saint Clair de la rive droite du Rhône pour atteindre la Cité Internationale et le Parc de la Tête d’Or sur la rive gauche du fleuve. Ouvrages qui seront bientôt utilisés par nous tous.

Echange, passage, partage, telle est la vie.

Voilà les raisons premières de mon soutien à Gérard COLLOMB et Thierry PHILIP. »

André SOULIER

Ancien Premier Adjoint au Maire de LYON

Ancien Député Européen