Gonflé oui, informé non.

Dans son contrat avec les lyonnais, Michel HAVARD veut lancer des études sur la collecte pneumatique des déchets.

Mais il n’y a pas besoin de les lancer, il faut juste lire celles qui existent. Elles ont d’ores et déjà été étudiées au Grand Lyon, dans un groupe de travail où des représentants de l’UMP étaient non seulement présents mais aussi d’accord avec nos conclusions.

Bien sûr, la collecte pneumatique est intéressante puisqu’elle entraîne moins de camions et moins de nuisances. Nombreux sont ceux qui y ont pensé : les élu(e)s du Grand Lyon en premier lieu.

Cependant, cela coûte le double de la collecte traditionnelle (entre 190 € et 290 € la tonne contre 105 € aujourd’hui). La collecte pneumatique, c’est aussi 68 % d’énergie en plus et la nécessité d’une centrale d’aspiration. A la Confluence, l’existence d’une nappe phréatique rend cela extrêmement complexe et donc couteux.

Ajoutons qu’actuellement, le matériel s’use rapidement. D’ailleurs, Grenoble et la Métro ont décidé de l’abandonner car il s’est avéré trop cher et surtout pas fiable.

Ce dispositif ne peut s’envisager que dans une opéation nouvelle à forte densité.

Compte-tenu du coût, il faut donc l’imposer aux promoteurs et donc payer… Mais comment ? Sans augmentation d’impôt ? C’est bien ça, Monsieur HAVARD ?