Aujourd’hui, 16 avril 2014, je fais partie des 156 membres du Conseil Communautaire qui vont élire le Président du Grand Lyon et qui donc le 10 janvier 2015 deviendra le Président de la Métropole.

C’est un choix fondamental pour une réforme emblématique qui va enfin réconcilier l’humain et l’urbain. En supprimant une couche du mille-feuille administratif, la Métropole lyonnaise va être un exemple regardé par toute la France.

Le Grand Lyon gère déjà « l’urbain » avec l’eau que l’on boit, l’air que l’on respire, les habitations dans lesquelles on vit, les voiries sur lesquelles on marche… Le Grand Lyon, c’est aussi le bien-être en ville avec la propreté des rues, la collecte des ordures ménagères mais également l’aménagement des Berges du Rhône et des Rives de Saône, la transformation de la Rue Garibaldi… Le Grand Lyon, c’est surtout une communauté d’ambitions entre 58 communes de tailles différentes qui se sont librement choisies un avenir commun avec un pôle métropolitain connecté (Grand Lyon, Saint-Etienne Métropole, ViennAgglo, CAPI Porte de l’Isère).

Demain, la Métropole va ajouter la PMI, l’insertion, le sujet âgé, le handicap… pour constituer cette nouvelle collectivité qui rapprochera, je l’espère, les élu(e)s et les citoyen(ne)s via une vraie décentralisation vers les mairies en utilisant, par exemple, les Maisons du Rhône.

Il faut être clair sur ce que veut dire le « vote COLLOMB ». Il faut que Monsieur BUFFET, qui a défendu la réforme SARKOZY, dise clairement sa conception, à savoir une Métropole imposée par le Préfet qui, à terme, fait disparaître les mairies.

C’est, d’ailleurs, pour cette raison que Gérard COLLOMB s’était opposé à la réforme territoriale de Nicolas SARKOZY.

La Métropole que nous proposons, c’est une autre direction. Rien n’est imposé (pas même à la Communauté de communes de l’Est Lyonnais, avec Saint-Exupery qui, à ce stade, ne veut pas y rentrer). La Métropole sera le choix volontaire de 58 communes (bientôt 59 ?). La Métropole à la lyonnaise sera une Métropole déconcentrée respectant les mairies et leurs indépendances pour une mise en œuvre au plus près du terrain.

Enfin, cette future métropole mise sur pied, avec Michel MERCIER, devra travailler avec tous, quelles que soient leurs couleurs politiques et leurs tailles. C’est ce que je souhaite.

Comme nous le faisons depuis Raymond BARRE, nous le ferons de façon ouverte, dans le respect de chacun et de chacune des composantes de notre future métropole.

Je suis persuadé que Gérard COLLOMB est un visionnaire qui sait où il va nous conduire et qui saura le faire en rassemblant, comme il l’a toujours fait.

Aujourd’hui, je vote Gérard COLLOMB pour demain, la Métropole ! Evidemment.