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La politique de l’offre est-elle une impasse ?


La politique de l’offre, c’est la politique actuelle qui aboutit en Allemagne à un budget équilibré et à la redistribution avec l’instauration d’un SMIC qui jusque là n’existait pas. Le modèle allemand existe donc, il est vertueux et efficace au prix de véritables inégalités et de salaires quelques fois très bas. il est basé sur une industrie solide et des exportations qui produisent un PIB favorable.
Cette politique n’a jamais été menée en France depuis 30 ans et en particulier pendant le quinquennat de N. Sarkozy, nous avons vécu à crédit (600 milliards de dettes en 5 ans !) et repoussé les véritables réformes structurelles.
Il faut bien reconnaitre que F. Hollande aurait pu aller plus vite et qu’après 2 ans, les premières vraies mesures structurelles entrent en œuvre. Notre déficit ne diminue pas (59,4 juin 2013 ; 59,3 juin 2014) mais enfin il n’augmente plus. Le problème de la France est plus structurel, l’industrie se meurt, le PIB ne s’améliore pas et surtout le chômage ne ralentit pas.
Alors que faire ?

Les « frondeurs » réclament une « relance » par l’augmentation des salaires mais les salariés comprennent, quand ils ne sont pas dans le public, que si le carnet de commande est peu rempli, l’augmentation des salaires entrainera le chômage. Les salariés du publics ne le comprennent pas forcément, peu conscients de leurs privilèges mais pour les augmenter il faut à nouveau laisser filer la dette et ce n’est pas la solution.
Alors, l’investissement ? On dit qu’un plan européen à hauteur de 2% du PIPB (soit 250 à 300 milliards par an) créerait 11 millions d’emplois (il y a 25 millions de chômeurs en Europe).
C’est la bonne méthode à mon avis mais la France ne peut pas faire cela seule et il faut donc convaincre l’Allemagne et monsieur Juncker qui parle de 100 milliards par an, c’est-à-dire 1/3 de ce qui est nécessaire.
Le seul point où le président Hollande et les frondeurs se rejoignent, c’est pour dire qu’il faut « faire bouger l’Allemagne ».
Pour ce faire, il faut être crédible et donc faire les réformes. C’est le chat qui se mord la queue…
Donc faisons les réformes et s’il faut perdre en 2017 pour que la France s’en sorte, alors perdons. Ce n’est pas le plus important.

Commentaires

Commentaire de OUESLATI
Date: 27 août 2014, 12:22

D’accord à 1000%!!!!

Commentaire de Nathalie Rolland-Vannini
Date: 27 août 2014, 13:48

“Faire bouger l’Allemagne”, un vrai “leitmotiv” !

Commentaire de Wilder
Date: 27 août 2014, 15:11

Je pdse que l’on peut aider les entreprises et le pouvoir d’achat avec des mesures simples. Sur les charges sociales un taux unique de prélèvement que se soit sur les salaires ou les Bic applicable à tous, plus de niches, ce taux pourrait être de 20 %. Pour les impôts des entreprises un taux unique applicable quelque soit la taille de l’entreprise, bien sûr suppression des niches fiscales. Pour les salariés 5 % d’ imposition pour la première tranche, 10 % la deuxième tranche et 50 % pour la troisième tranche qui pourrai se situer autour de 10 000 €. De telles mesures aideraient les TPE et Pme qui sont les seules creatices d’emploi et redonnerait du pouvoir D’achat aux salariés.

Commentaire de vollory
Date: 27 août 2014, 17:53

Rien à voir avec votre billet…. allo Centre Léon Bérard ? Mr Vollory, mon généraliste m’a prescrit un irm : quand pourrai je avoir rv ? “votre médecin est-il du Centre ? non Madame, c’est mon généraliste avenue Lacassagne…. Désolé , l’IRM est reservé aux medecins du Centre…. merci le Centre L Berard…. que vous soyez puissant ou misérable ….
G VOLLORY

Commentaire de Roth
Date: 27 août 2014, 18:21

Bonjour,

Je partage ton analyse et te remercie d’avoir précisE les choses.
Et de plus, la politique spectacle est l’inverse du pragmatisme et du réalisme.Certains jouent avec le feu.
La voie actuelle du gouvernement est une des voies cohérentes avec la situation notamment des PME et TPE majoritaires dans notre pays. Les carnets de commandes étant au plus bas, il n’y a pas de mystère pour la situation de l’emploi.
Gérard Roth

Commentaire de PHILIP
Date: 28 août 2014, 11:24

@VOLLORY: rien a voir avec puisant ou miserable!!!
le centre leon berard est un centre de lutte contre le cancer , pas un centre de radiologie generale
tout simplement …….

Commentaire de Rémi ZINCK
Date: 29 août 2014, 8:19

Malheureusement les faits sont têtus Monsieur le Député : la France bat des records en matière de distribution des dividendes et le pacte de responsabilité profite à toutes les entreprises sans aucune distinction et sans contrepartie. Les banques et les grands groupes de la distribution se frottent les mains et se partagent les plus grosses parts du gâteaux ! Les PME/TPE qui se battent sur des marchés concurrentiels auront les miettes…

Le Général de Gaulle disait si on laisse faire les entreprises elles feront des portes clefs…et bien nous y sommes ! Les Allemands ont une industrie de pointe, ils peuvent vendre chers leurs produits, nous on fabrique du bas de gamme et on est en concurrence avec les pays à bas coût de main d’œuvre…

Ce qu’il faudrait exiger des Allemands c’est d’adapter la valeur de la monnaie au niveau de l’industrie européenne et pas seulement allemande, mais là on peut attendre !

Ce que le Gouvernement aurait dû faire c’est d’aider les entreprises innovantes qui se battent sur les marchés internationaux, et pas toutes les entreprises sans aucune sélections ni contrepartie.

Commentaire de vollory
Date: 7 septembre 2014, 6:43

vous voulez dire puissant je suppose ?

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