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Premières rencontres francophones sur le répit


Lundi, je représentais le Maire de Lyon aux 1ères rencontres francophones sur le répit. Deux jours pour échanger et débattre.

De par mon parcours professionnel, c’est un sujet que je connais bien mais les questions demeurent nombreuses : comment accompagner les personnes malades ou invalidées et leurs proches aidants ? Comment un actif, confronté à la prise en charge d’un proche, peut-il continuer à assurer son activité professionnelle, sa vie de famille, son réseau social sans tomber dans l’épuisement physique ou psychologique ? Comment concilier une activité professionnelle souvent exigeante et chronophage avec la prise en charge de nos proches ?

Les aidants familiaux, des salariés qui, en plus de leur activité professionnelle, aident à domicile un parent malade ou dépendants seraient 4 millions en France. 4 millions de salariés soit 15% des salariés du secteur privé qui doivent prendre soin d’un membre de leur famille. Ces aidants sont pour 60% des femmes et sont épuisées car aider, c’est prendre deux vies sur une seule épaule.

Cette proportion a doublé ces quatre dernières années et est appelée à exploser avec l’allongement de l’espérance de vie.

Dans nos entourages familiaux, amicaux ou professionnels, nous connaissons tous quelqu’un qui, à un moment donné de sa vie, y est confronté. C’est un enjeu majeur.

Si depuis quelques années, on constate une prise de conscience de l’importance et de l’intérêt de traiter un tel enjeu, il nous faut désormais passer aux actes !

Pour rappel, le répit, c’est cet espace de temps où la pénibilité s’arrête.

Pour plus d’infos : www.rencontres-repit.fr

Commentaires

Commentaire de MB
Date: 17 novembre 2014, 12:15

“Cette proportion a doublé ces quatre dernières années et est appelée à exploser avec l’allongement de l’espérance de vie”.
Pour avoir avec mon épouse parents et beau parents, je sais ce dont Thierry Philip parle.
Mais le progrès est “l’espérance de vie en bonne santé” et c’est dans cette voie que les pouvoir publics devraient agir avc une très grande vigueur : alimentation, pollutions, pesticides, perturbateurs endocriniens (c’est déjà trop tard pour beaucoup d’entre nous)… Financièrement les éconnomies financières à réaliser seraient extrèmement importantes, la qualité de vie y gagnerait et donnerait du répit aux accompagnants. La durée de l’accompagnement serait immédiatement réduite

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