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Crise politique et crise économique


Au-delà des statistiques qui lissent les soubresauts économiques, force est de constater que l’histoire de notre pays est marquée, depuis toujours, par un parfait parallélisme entre crise économique et crise politique. L’une entraîne l’autre mais dans quel ordre ?

Certains estiment que notre système économique est corseté par des réglementations tatillonnes qui étouffent l’entreprise au point de les pousser à externaliser. Les patrons qui manifestent, plaident pour cette cause, mais ont-ils réellement attendus pour externaliser et délocaliser leur production depuis 30 ans ? Pourtant ce qu’ils disent n’est pas absurde : peut-être plus encore que les impôts, plus personne ne supporte la lourdeur administrative du pays, son manque de modernité et son manque de cohérence.

Inversement, d’autres estiment que le politique doit être à la manœuvre, que le politique est gangrenée par une classe dirigeante, parfois sclérosée et fréquemment formée au même moule des grandes écoles françaises. Certes. Mais que ce soit SARKOZY ou quelqu’un d’autre d’ailleurs, qu’ont-ils fait pour apporter un brin de renouvellement et de modernité dans nos institutions ?

Les armées françaises se sont faites taillées en pièce de Crécy jusqu’à Dunkerque, parce qu’elles étaient inadaptées. Au chaud derrière la Ligne Maginot, la France de 39 espérait que tout demeurerait comme avant. Dans tous les exemples de crises de la France, le constat est toujours le même : manque d’anticipation, manque de réalisme, incantations puis violences.

Aujourd’hui, il n’y a plus de saintes pour nous sauver. Il n’y a pas non plus de SCHROEDER. La gauche se déchire pour savoir si nous autorisons les magasins à ouvrir 8, 10 ou 12 dimanches, comme les parisiennes de 1910 choisissaient, dans les beaux salons, les couleurs des pantalons de poilus qui allaient servir de cibles aux allemands quelques mois plus tard.

Quand allons-nous accepter notre monde et ses règles qui évoluent et qui nous imposent de changer ou de disparaître ? Quand allons-nous cesser de penser que PÉTAIN ou son héritière féminine vont sauver la France de son incapacité à aborder nos maux en face ?

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