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Au bord de la falaise


Alors que tout le monde était optimiste la semaine dernière, la Grèce est désormais sur la pente fatale.

Les banques sont fermées. Hier, la Grèce a fait défaut et les créanciers (essentiellement publics, FMI, BCE, etc.) ne pourront plus augmenter les prêts aux banques grecques.

Dimanche 5 juillet, les électeurs, encouragés par le Gouvernement, voteront probablement NON au référendum sur un accord entre le pays et ses créanciers. Le gouvernement ne pourra alors plus payer ses fonctionnaires, ses retraites et ses fournisseurs.

On est bien au bord de la falaise…

Si les grecs votent OUI, alors la Grèce entrera dans une période d’incertitude politique et le Gouvernement sera sans doute amené à démissionner. Si les grecs disent NON, alors nous entrerons en terre inconnue avec sans doute l’émission de bons de reconnaissance de dettes ou d’une monnaie parallèle.

Dans tout ce qu’on a pu lire pendant la durée des négociations avec les créanciers mais aussi avec le duo franco-allemand, il est étonnant de voir que c’est finalement un économiste qui propose une solution politique alors que les politiques semblaient, quant à eux, ne proposer que des solutions économiques.

Sur son compte Twitter, Dominique STRAUSS-KAHN propose de changer complètement de logique et d’« apprendre de ses erreurs ». Il a le grand mérite de reposer le débat au niveau où il doit être, au niveau politique.

1.   Les créanciers suspendent tout financement nouveau,

2.   On accorde à la Grèce une large extension du délai de remboursement de la dette et on gèle les remboursements pour 2 ans,

3.   Les créanciers concèdent une réduction massive de la dette grecque et prennent acte que 180% du PIB de dettes, c’est simplement impossible à rembourser.

Changer de logique et faire simple, ce serait un recul pour le FMI et les créanciers mais, au bord de la falaise, il est temps d’arrêter d’avancer vers le précipice.

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