… et que ton oui soit oui.

La difficulté avec les referendums, c’est qu’on ne répond jamais à la question… même quand (et ce ne fut pas le cas en Grèce !) la question est bien posée.

Une majorité de français a dit NON en 2005 à un projet qui  donnait plus de pouvoir à l’Europe même si le cartel des NON n’avait pas de plan B. Ceux qui ont voté NON parce qu’ils voulaient une Europe plus sociale se sont retrouvés avec une Europe plus économique, moins politique et donc moins sociale.

La Grèce a inventé la démocratie. Elle a aussi inventé la tragédie. Après un NON qui voulait dire OUI à l’Europe, TSIPRAS propose d’accepter ce que les grecs ont refusé il y a une semaine.

Voilà que TSIPRAS remet la démocratie au-dessus de la tragédie… Car la démocratie, ce n’est pas de faire décider par le peuple ce qu’on n’a pas le courage de faire. La démocratie représentative, c’est décider en privilégiant l’intérêt général même si c’est impopulaire. C’est ce que fait enfin le 1^er ministre grec.

Reste à lui rappeler que dans cette communauté européenne, on avance par le compromis et le respect de la parole donnée.

Cette fois-ci monsieur TSIPRAS, que votre OUI soit OUI et que votre NON soit NON.

Ce que vous proposez faisant passer l’intérêt de votre peuple avant le vôtre, c’est de la vraie politique.

Bravo !