Droit à l’oubli
Pour les patients, je me réjouis, avec les 3 300 médecins, soignants et chercheurs de l’Institut Curie, du vote des sénateurs dans la nuit de jeudi à vendredi 2 octobre. Les progrès réalisés en cancérologie dont bénéficient chaque jour des milliers de personnes commencent ainsi à être intégrés.
L’instauration d’un « droit à l’oubli » pour les anciens malades du cancer sera inséré dans la loi. Les personnes ayant été atteintes par un cancer n’auront plus à mentionner systématiquement leur ancienne maladie pour obtenir un prêt ou négocier les clauses de l’assurance associée à ce prêt. Je salue l’engagement des sénateurs qui ont abaissé à 10 ans le délai au-delà duquel l’existence de l’ancienne maladie est « oubliée », sachant qu’un mineur aura, quant à lui, un droit à l’oubli de 5 ans maximum après la fin des traitements.
Les avancées médicales et les progrès scientifiques ont été des arguments forts.
Un grand pas pour les droits des malades et le respect de leur vie privée.
Posté le : 5 octobre 2015 dans Points de vue.
Commentaires : aucun
Poster un commentaire