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Et si le Gouvernement avait raison ?


Au début des années 70, notre taux de chômage était bas et l’économie française florissante. A la suite des chocs pétroliers, les gouvernements successifs (de droite comme de gauche) ont initié puis poursuivi une longue période de déficit budgétaire.

Le fond du débat intellectuel, c’est que certains dirigeants français pensent que la dépense publique booste la croissance et pallie « aux insuffisances du marché ». En d’autres termes, cela signifie que l’on ne peut pas faire confiance aux entreprises pour redistribuer les richesses.

Aujourd’hui, le constat chiffré est difficile : notre PIB par habitant est passé de la 70e à la 250e place (- 15 000 euros pour chaque Français par an), la dette publique est de 100 000 euros par habitant et la France est bloquée entre ceux qui ont un emploi et qui veulent garder leurs privilèges et ceux qui n’en ont pas et à qui on claque la porte au nez.

Je lisais récemment, à la suite d’un voyage de deux jours à Bale, ville rhénane de l’industrie de santé, que la Suisse a un excédent commercial égal à 12% du PIB. En 1973, il était le même que la France. La dette helvète représente 30% du PIB, et le modèle démocratique (avec ses nombreuses votations) fonctionne. La recherche du consensus prime en faveur d’une confédération aux territoires forts. Le modèle social est soutenable, l’Etat est manager mais pas décideur.

A Bale, j’ai vu un leader mondial à chaque coin de rue. Comme l’écrit La Fontaine « on a souvent besoin d’un plus petit que soi » pour comprendre que l’entreprise qui crée des richesses au bénéfice des territoires, c’est essentiel !

C’est ce qu’a compris le « modèle lyonnais » : comprendre que l’entreprise est la clé de l’emploi et  donc privilégier l’investissement car il permet de donner du travail aux entreprises.

C’est ce que le gouvernement essaye de faire.

A l’heure où les critiques fusent, je crois qu’il faut soutenir cette ligne même si cela est parfois franchement… difficile.

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