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L’hommage du pape François aux migrants


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Dans le cadre des Rencontres Méditerranéennes organisées à Marseille, le pape François, a tenu un discours poignant devant le Mémorial dédié aux marins et migrants perdus en mer.

Le souverain pontife a évoqué la “tragédie des naufrages causant la mort” pour parler des migrants et de l’actualité tragique.

Face à la crise migratoire, le souverain pontife appelle l’Europe à “un sursaut de conscience pour prévenir un naufrage de civilisation”.

Je vous partage ici quelques extraits de son allocution :

« Chers frères et sœurs. Je vous remercie d’être présents ici. La mer se trouve devant nous ; elle est source de vie, mais aussi un lieu qui évoque la tragédie des naufrages causant la mort”, a entamé le pape lors de son discours puissant devant la stèle aux marins et migrants morts en mer, à quelques mètres de la basilique.

“Nous sommes réunis en mémoire de ceux qui n’ont pas survécu, qui n’ont pas été sauvés. Ne nous habituons pas à considérer les naufrages comme des faits divers et les morts en mer comme des numéros : non, ce sont des noms et des prénoms, ce sont des visages et des histoires, ce sont des vies brisées et des rêves anéantis. Je pense à tant de frères et sœurs noyés dans la peur, avec les espérances qu’ils portaient dans leur cœur. Devant un tel drame, les mots ne servent à rien, mais des actes.”

Aujourd’hui encore la Bonne mère est, pour chacun, la protagoniste d’un tendre croisement de regards”, a révélé le pape François en répétant, dans son discours, le mot compassion à de nombreuses reprises. “Que les blessés de la vie trouvent un port sûr dans votre regard, un encouragement dans votre étreinte, une caresse dans vos mains capables d’essuyer les larmes.”

Lors de son discours, le pape François a aussi estimé que “l’histoire nous appelle à un sursaut de conscience pour prévenir un naufrage de civilisation”, alors que “la journée mondiale du migrant et des réfugiés sera célébrée demain”. Le chef de l’Église catholique affirme que “contre le terrible fléau de l’exploitation des êtres humains, la solution n’est pas de rejeter mais d’assurer, en fonction des possibilités de chacun, un grand nombre d’entrées légales et régulières, durables, grâce à un accueil équitable de la part du continent européen [...] Il faut assister la veuve l’orphelin et l’étranger migrant ” et “notre futur est ensemble”. Le pape François a répété sa crainte de voir se transformer “la Méditerranée, berceau de la civilisation, en tombeau de la dignité”.

Le pape François a affirmé que “le phénomène migratoire n’est pas tant une urgence momentanée, toujours bonne à susciter une propagande alarmiste, mais un fait de notre temps”. Il estime que ce processus doit être géré “avec une responsabilité européenne capable de faire face aux difficultés objectives”.

Le pape François a illustré ses propos en s’appuyant sur l’histoire, le rôle de la ville de Marseille, son caractère cosmopolite, une ville qui “donne une patrie à ceux qui n’en ont plus [...] Marseille nous dit que malgré les difficultés, la convivialité est possible et qu’elle est source de joie [...] une marée de peuples a fait de cette ville une mosaïque d’espérance”.

Première surprise en rugby


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Si l’Australie n’est pas mathématiquement éliminée, il faudrait un miracle (défaite des Fidji contre les 2 plus faibles du groupe) pour qu’elle reste dans la course. Mais en rugby, il n’y a pas de miracle quand l’adversaire est plus fort … (au football c’est possible sur un match mais pas au rugby).

Donc pour la première fois de l’histoire des coupes du monde, le double champion, 4 fois finaliste, ne verra pas les quarts de finale.

Outre les faiblesses de l’Australie où le rugby est concurrencé par le rugby à XIII et le football australien, ceci s’explique par une fantastique équipe de Galles invaincue après 3 matchs et des Fidjiens à la fois sympathiques et sacrément bons.

On s’achemine vers un quart de finale Pays de Galles/Argentine et on pourrait bien revoir le Pays de Galles en demi-finale.

Snoopy, le chien de l’Institut Curie


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L’émission « La maison des maternelles » a dédié une de ses chroniques à Snoopy !

L’Institut Curie met en place un projet innovant de médiation canine pour accompagner les soignants et les patients traités en son sein. C’est la première fois en France qu’un hôpital recrute un chien, à temps plein, dans une unité de soins.

Quatre pattes, une truffe humide, des oreilles tombantes… et un harnais de travail indiquant qu’il est en mission : notre nouvelle recrue Snoopy a un profil atypique ! Patients et personnels soignants pourront bénéficier de sa présence apaisante. Un bien-être qui sera évalué à travers une étude baptisée M-KDOG. Adopté à la SPA, ce setter anglais d’environ 2 ans a commencé son adaptation à l’Institut Curie en décembre dernier.

Dans le cadre de M-KDOG, Snoopy a plusieurs missions, notamment détendre les patients en salle d’attente ou en consultation, en particulier ceux qui ont du mal à communiquer, et rendre visite à un malade une demi-heure avant un soin très anxiogène par exemple. Parmi les compétences que Snoopy apprend : s’allonger devant un patient ou mettre ses pattes sur le lit.

En salle de pause, sa présence devrait également permettre d’alléger la charge émotionnelle du personnel soignant et leur apporter une respiration apaisante dans leur quotidien.

L’étude M-KDOG est chargée d’évaluer le bénéfice de la présence d’un chien de médiation dans le cadre hospitalier. Elle va permettre d’analyser le sentiment de bien-être au travail immédiat des soignants en contact avec le chien et d’évaluer les effets de la présence de Snoopy sur la communication, le stress et l’anxiété des patients et de leur famille, perçue par les soignants.

Ces expérimentations s’appuient sur différents constats et publications scientifiques sur le rôle des chiens de médiation pour favoriser les liens sociaux et stimuler sur les plans cognitif, émotionnel, social, sensoriel, psychomoteur… Au-delà d’une présence apaisante, l’arrivée d’un chien de médiation dans une unité de soin peut être considérée comme une approche non-médicamenteuse, en complément des soins traditionnels.

Isabelle Fromantin, infirmière, docteure en sciences, responsable de l’Unité Recherche Plaies et cicatrisation, précise : « Snoopy s’est vite adapté à son nouvel environnement et est devenu incontournable auprès des professionnels de santé et des patients. Sa présence vise à apporter un peu de douceur dans les moments difficiles et incertains de la maladie, ou lors des temps d’attentes (consultation, examens, hospitalisation). Dans le parcours d’un malade à l’hôpital, réduire le stress et l’anxiété́ est essentiel et bénéfique pour sa prise en charge ».

CM2


J’ai dû m’y reprendre plusieurs fois pour le croire, vérifier que ce n’était pas une fabrication de l’intelligence artificielle, pour me rendre compte que c’était vrai !

Mardi dernier, Nicolas Sarkozy a partagé un déjeuner avec seize députés Les Républicains. En réponse à une question sur le Président François Hollande, Nicolas Sarkozy a fait référence à son poids et a dit « je le méprise ».

Venant d’un président qui fréquente autant les tribunaux que les plateaux de télévision, c’est vraiment d’un niveau de bêtise et de mauvaise éducation confondante.

Nous voilà dans la cour de récréation de CM2.

Le Président François Hollande n’a pas répondu … pour sa part, cela fait longtemps qu’il a quitté l’école primaire.

Désolant …

La parole à … Luc Périno


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« Nous nous souvenons plus souvent des trains qui sont arrivés en retard que de ceux qui sont arrivés à l’heure. Comme nous tous, j’ai probablement tendance à exagérer ma statistique personnelle, mais je crois pouvoir affirmer que 20% de mes voyages ont subi des retards notables.

Notre pays, pionnier du réseau ferré et de la grande vitesse, voit cet avantage historique annulé par le nombre de grèves de cheminots. Néanmoins, je ne comptabilise pas ces mouvements sociaux dans mes griefs de retard, car ils ont une forme de noblesse qui m’interdit de les inclure dans ma statistique grincheuse. D’ailleurs, ils ne s’évaluent pas en heures, mais en jours, semaines, voire mois. Ils sont donc hors catégorie.

Lors de mon dernier voyage en TGV, un mort trouvé sur la voie a nécessité une enquête sur place qui a bloqué le trafic pendant 5 heures. L’année dernière, c’était un suicide qui avait provoqué un retard similaire. Quelques années auparavant, c’était un sanglier qui avait franchi les clôtures de la voie sans idée préconçue de suicide. Un ami vient de vivre la même aventure avec un cerf. Il serait cependant mesquin d’accuser la SNCF d’écocide involontaire. Et puisqu’il est question d’écologie, notons que des écologistes extrémistes sabotent régulièrement des caténaires pour protester contre une nouvelle ligne ou pour en réclamer une dans un désert ferroviaire. Les écologistes aiment aussi bloquer les gares qu’ils partagent volontiers avec des extrémistes de droite et des grévistes sans affinité ferroviaire. Les djihadistes s’en prennent plutôt aux voyageurs et sont à l’origine de retards mémorables.

Venons-en à la médecine et à la santé, mes sujets de prédilection. Au total, mes proches ont vécu cinq retards importants pour l’évacuation sanitaire de trois embolies et deux AVC survenus dans leur train. La psychiatrie n’épargne pas nos réseaux ferrés, puisque trois de mes amis ont eu à faire à des psychotiques en phase délirante qui avaient actionné le signal d’alarme.

Récemment, une locomotive a été bloquée en gare de Lyon, car une chatte gestante s’était réfugiée dessous. Des membres de la SPA ont exigé son évacuation douce. Douceur qui a nécessité deux heures de diplomatie féline.
Quant aux phénomènes météorologiques qui perturbent régulièrement le réseau ferré, il est difficile de désigner des responsables. On pourrait reprocher à la SNCF de n’être pas assez prévoyante, mais il faudrait aussi accuser toute l’humanité qui est en partie responsable de ces évènements climatiques extrêmes. Décidément, beaucoup d’extrémismes, d’incuries et d’idéologies convergent vers nos trains.

Mes propos dissimulent assez mal un agacement de citoyen voyageur. Je me dois donc d’y adjoindre une question philosophique : à partir de quel niveau de complexité psychosociale il n’est plus ni nécessaire ni rentable d’investir dans le progrès technologique ?
Je vous invite à y réfléchir pendant vos prochaines heures d’attente dans un train bloqué… »

Luc Périno, médecin généraliste

Le Covid-19 fait sa rentrée !


Face à une hausse de circulation du coronavirus, le ministre de la santé Aurélien Rousseau a annoncé avancer la campagne de vaccination de deux semaines. Cette dernière, prévue initialement au 17 octobre, débutera le 2 octobre prochain.

En attendant la vaccination, je vous partage les recommandations de l’Inserm en cas de signes covid et/ou Covid +.

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Les 10 ans de l’unité AJA de l’Institut Curie


L’institut Curie dispose d’une unité spécialisée dans la prise en charge des jeunes patients atteints de cancer. L’unité AJA (adolescents et jeunes adultes) est dédiée aux patients de 15 à 25 ans.

A l’occasion du lancement de la 18ème campagne nationale « Une jonquille contre le cancer, cause majeure ! » de mars 2022, l’Institut Curie avait choisi de mettre la lumière sur les cancers des adolescents et jeunes adultes. Comme ceux des enfants, ceux-ci sont rares. Mais ils présentent des caractéristiques et une évolution propre qui nécessitent des recherches spécifiques. La recherche et les essais cliniques demeurent porteurs d’espoirs, c’est la raison pour laquelle l’Institut Curie avait souhaité apporter un soutien et un éclairage particulier.

Le Dr Valérie Laurence, oncologue médicale et cheffe de service de l’unité Adolescents et jeunes adultes de l’Institut Curie, revient sur la création et l’évolution de ce service atypique. L’occasion de rappeler l’importance d’une prise en charge adaptée pour accompagner ces jeunes patients dans leur parcours de soins.

« L’idée a germé de façon assez simple : comment répondre aux besoins spécifiques des 15-25 ans, qui ne sont plus des enfants mais pas encore des adultes ? L’enjeu consiste à les soigner mais aussi à les accompagner dans leur parcours de soin, à les aider à se construire, tout au long de leur traitement, pendant une période charnière de leur vie. En 2013, au moment de la création de ce service, cette démarche était pionnière ! Pour ce faire, l’Institut Curie a réuni des professionnels et constitué une équipe dédiée à cette population aux besoins spécifiques : coordination médicale à la fois « adulte » et pédiatre, infirmière coordinatrice, assistante sociale, pédopsychiatre, psychologues, psychomotricienne, animatrice, IDE et aides-soignantes.

Cette unité pluridisciplinaire permet d’accompagner des jeunes patients de façon plus pertinente qu’au sein des services de pédiatrie ou d’oncologie adulte, à un moment de leur vie où ils sont en pleine construction identitaire, et alors que la maladie va avoir un impact sur leur parcours scolaire, leur vie sociale, affective et familiale. Il s’agit de leur offrir un accompagnement psychosocial global, une « vie » dans l’unité avec une animatrice qui va à leur rencontre et propose des animations et ateliers, une aide à la scolarité ou à l’insertion professionnelle. Nous bénéficions également de l’appui d’associations pour le suivi scolaire, également pour développer des projets dans différents domaines avec les AJA. »

En tant qu’onco-pédiatre, je ne peux que me réjouir de l’existence et du développement de cette unité AJA.

Longue vie à l’unité AJA de l’Institut Curie !

La parole à… Bernard Cazeneuve.


Ce qu’il se passe actuellement en Afrique est tellement important que je souhaite partager avec vous cette réflexion de Bernard Cazeneuve qui, je crois, peut nous permettre d’éviter les postures.

Bonne lecture !

https://www.lopinion.fr/international/la-france-doit-elle-se-resigner-a-la-perte-de-son-influence-en-afrique-le-bloc-notes-de-bernard-cazeneuve

Crèches privées : Ehpad bis ?


Le monopole public des crèches a été levé en 2004, et depuis, le privé fait « une croissance à 2 chiffres ». Le privé ne représente pourtant que 20% du parc français (360.000 « public » 80.000 « privé »).

Le problème est que depuis 2013, soit 10 ans, la quasi-totalité des lits créés sont privés. « Les petits chaperons rouges » et « Babilou » sont en pleine expansion malgré des accidents (Lyon) et des enfants affamés en sortant de la crèche (Vitrolles).

Un rapport récent de l’Inspection des affaires sociales montre que ces groupes fonctionnent d’abord avec des subventions publiques (50% d’un berceau réservé par une entreprise est pris en charge par l’Etat).

On retrouve les mêmes ingrédients que pour les Ehpad, à savoir : besoin de rentabilité et oubli de l’enfant qui devrait pourtant être au cœur du projet.

Le secteur public doit être au cœur des réflexions sur la santé du XXIème siècle en France. Espérons que les conclusions du rapport entraînent rapidement des décisions !

Hommage européen à V. Trillet-Lenoir


En cliquant ci-après, je partage avec vous le vibrant hommage de la Députée européenne à sa collègue Véronique Trillet-Lenoir, décédée le 9 août dernier :

« Chers collègues, Véronique s’est battue jusqu’au bout avec courage, dignité et un sens inébranlable du devoir pour l’Europe et pour les Européens. Son combat pour une Europe de la santé est désormais le nôtre….»

https://x.com/ensemble_ue/status/1701259755254116384?s=48&t=rC_IoBnGZj1p_Ckvfqg6QA

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Médecine personnalisée


L’Institut Curie et Agilent lance un kit inédit pour le profilage génomique complet du cancer.

L’Institut Curie a annoncé en juillet la commercialisation d’un kit inédit d’identification des anomalies génétiques clés à l’origine des cancers, dénommé « SureSelect CD Curie CGP ». Développé par les généticiens et bio informaticien de l’Institut Curie en collaboration avec la société Agilent, sa technologie de séquençage de nouvelle génération qui établit une cartographie complète de la tumeur pourrait révolutionner le diagnostic et la prise en charge des patients.
L’avènement de la médecine de précision a conduit ces dernières années à l’essor de thérapies ciblées adaptées au profil tumoral de chaque patient.

Fondée sur l’analyse des caractéristiques moléculaires d’une tumeur, celle-ci permet de mieux comprendre la maladie, mieux la traiter, prédire les éventuelles réponses au traitement et ainsi éviter les rechutes. La mise au point de technologies de séquençage « à haut débit » de plus en plus performantes constitue un enjeu majeur pour améliorer le développement de ces approches personnalisées.

« SureSelect CD Curie CGP » permet de réaliser, en un seul test et en peu de temps, le séquençage d’un panel de 571 gènes impliqués dans le cancer pour y détecter des anomalies génétiques clés. Répertorier l’ensemble des mutations de la tumeur permet d’établir sa « carte d’identité », un atout considérable pour décrypter la maladie. À la clé ? De puissantes informations pour le diagnostic, pronostic, la prédiction de la réponse aux thérapies ciblées, la mise en évidence de prédispositions génétiques au cancer et la participation de patients aux essais cliniques.

« Nous réjouissons du lancement de ce kit qui va permettre à de nombreux autres hôpitaux d’accéder à ces technologies de pointe. Cela illustre précisément pourquoi nous menons une politique active en faveur du transfert de technologie et des partenariats avec des entreprises, appuyée par notre label d’excellence Carnot : puiser dans la recherche pour faire bénéficier au plus vite les patients des innovations les plus prometteuses » explique le Dr Cécile Campagne directrice de la Valorisation et des Partenariats industriels à l’Institut Curie et directrice adjointe de Carnot Curie cancer.

S’entrainer au massage cardiaque


Je partage ce “tuto” sur glané sur le réseau X qui explique, avec humour, les gestes du massage cardiaque. Des gestes qui peuvent sauver des vies et que peu de monde connaissent.

https://twitter.com/DrFranckClarot/status/1639190723537915905?s=20 https://twitter.com/DrFranckClarot/status/1639190723537915905?s=20https://twitter.com/DrFranckClarot/status/1639190723537915905?s=20https://twitter.com/DrFranckClarot/status/1639190723537915905?sps://twitter.com/DrFranckClarot/status/1639190723537915905?s=20 https://twitter.com/DrFranckClarot/status/1639190723537915905?s=20 massagecardiaque2

Ça commence bien


J’étais, en famille, vendredi soir, au Stade de France pour le démarrage de la Coupe du monde de Rugby. Je vous partage mes impressions :
D’abord, et tout au long du match, une ambiance bon enfant, respectueuse des adversaires et des arbitres.
Ensuite, une cérémonie d’ouverture franchouillarde qui ne m’a franchement pas emballé.
Par contre, un beau match indécis et dominé en première mi-temps par des Blacks qui, après un long et très beau Haka, ont marqué un essai à la première minute de chacune des deux mi-temps.
Progressivement, la France a su prendre le dessus physiquement pour gagner largement un match serré jusqu’à la fin.
La route est encore longue et la Coupe du monde commencera vraiment en 1/4 ! Il nous faudra gagner alors 3 matchs qui s’annoncent de très haut niveau.
Mais ça commence bien !
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Recherche novatrice


L’Institut Curie et Varian, une société du groupe Siemens Healthineers, renforcent leur partenariat pour lutter contre le cancer.

Variant, une société du groupe Siemens Healthineers, et l’Institut Curie annonce la signature d’un partenariat renforcé grâce à un marché Unicancer. Cette collaboration stratégique marque la volonté commune de promouvoir une recherche novatrice en combinant l’expertise clinique des Centres de lutte contre le cancer (CLCC), dont celle de l’Institut Curie, et les technologies de pointe développées par Varian au bénéfice des patients atteints de cancer.

Dans le cadre de ce partenariat Varian fournira à l’Institut Curie 4 nouvelles solutions de radiothérapie incluant les systèmes de dernière génération Edge®, Halcyon® et TrueBeam®. Ces équipements offriront un accès aux toutes dernières technologies innovantes de radiothérapie pour permettre des soins plus précis et personnalisés et soutenir l’investissement continu de l’Institut Curie dans les résultats cliniques, la recherche et l’amélioration de la qualité de vie des patients.

L’installation sur un accélérateur Halcyon du tout premier système HyperSight® en France à l’Institut Curie sur le site de Paris constitue un autre volet majeur de ce partenariat. Cette technologie révolutionnaire en termes d’imagerie permettra aux équipes de l’Institut Curie de bénéficier d’une amélioration considérable de la qualité de l’image, afin d’optimiser la précision et l’efficacité des traitements au bénéfice des patients.

Au-delà de la dimension technologique, le champ d’action de cette collaboration renforcée va également s’élargir à la recherche, à la formation et à des actions internationales. Les deux organisations collaboreront étroitement pour développer des solutions adaptées aux besoins spécifiques dans des pays où l’accès à des soins de qualité contre le cancer demeure un défi.

« Berceau historique de la radiothérapie, l’Institut Curie n’a de cesse d’investir ce champ de recherche et d’innovation afin que les patients bénéficient des technologies les plus précises, les plus individualisées et les plus conservatrices. Cette innovation va concrètement avoir un impact tangible sur la prise en charge de nos patients, en leur apportant les meilleurs traitements tout en protégeant les tissus sains. Sous l’impulsion d’Unicancer, nous réaffirmons ainsi notre ambition commune de faire de la France le leader européen de la radiothérapie et d’étendre nos actions à l’international » déclare le professeur Steven Le Gouill, directeur de l’Ensemble hospitalier de l’Institut Curie.

Engagement de l’Institut Curie en Tanzanie


Ci-après, le bilan d’un vaste projet de 4 ans pour l’amélioration des soins en cancérologie.

Formation de médecins, d’auxiliaires de santé communautaires, action de sensibilisation et de dépistage sur le terrain, investissement en équipements… depuis 2019, l’Institut Curie mène en Tanzanie, avec les services de soins de la fondation Aga Khan, un programme public-privé de transformation ambitieux et intégré de la cancérologie, financé à hauteur de 13 millions d’euros par l’agence française de développement (AFD) et l’Aga Khan.
Le Tanzania Compréhensive cancer Project s’est achevé le 30 juin avec des résultats très positifs : 4,45 millions de personnes sensibilisées, 673 000 personnes dépistées et 29 700 nouveaux patients ont été soignés.

La Tanzanie est un pays d’environ 65,5 millions d’habitants (Source Ined, données mi-1022), en situation de grande précarité sur le plan de la prévention, du diagnostic et du traitement en oncologie. On y compte plus de 40 000 nouveaux cas de cancer par an (d’après les données du Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS, 2018), en particulier cancers du col de l’utérus, du sein, de la prostate, du côlon. Cependant, seuls 30% des patients sont pris en charge par les structures de soins et ils sont plus de 70% à être diagnostiqués à des stades avancés de la maladie.

Vaste projet de transformation de la cancérologie en Tanzanie, le Tanzania Compréhensive cancer Project (TTCP) est financé à hauteur de 13 millions d’euros par l’AFD et par la fondation Aga Khan, très présente dans la région. L’Institut Curie a été mandaté pour conseiller et co-piloter le programme, en faisant intervenir ses experts et en travaillant de concert avec les équipes tanzaniennes sur le terrain.
Déployé dans les deux régions les plus peuplées de Tanzanie (Dar es-Salaam et Mwanza), l’objectif du TCCP vise à améliorer l’organisation de la qualité des soins dispensés dans le pays, à travers un soutien financier, technique et matériel. Le programme est structuré autour de 4 missions : la sensibilisation et le dépistage précoce de la population, le renforcement des moyens à la fois techniques et humains, l’intégration de toute la région dans le développement du traitement du cancer ainsi que la mise en place de moyens d’évaluation et de recherche.

Le véritable défi à relever dans ce projet réside dans la formation : d’abord celle des équipes médicales, mais surtout celle d’auxiliaires de santé communautaires, sur l’ensemble du territoire, qui ont pour mission de sensibiliser au dépistage, au diagnostic auprès des communautés et des femmes notamment, afin de lever des freins sociétaux très forts. Depuis 4 ans, une dizaine de professionnels de santé de l’Institut Curie ont accompagné et transmis leur savoir-faire en soins palliatifs, anatomopathologie et radiologie interventionnelle. Plus de 464 médecins et infirmiers ainsi que 400 auxiliaires de santé communautaires ont ainsi été formés et sont désormais actifs sur le terrain.

Le programme a également permis la création d’un centre de cancérologie avec deux appareils de radiothérapie aux dernières générations et une unité de chimiothérapie ambulatoire à l’hôpital Aga Khan de Dar es-Salaam. L’hôpital public de Mwanza a quant à lui reçu un appareil de mammographie, de même que le centre du cancer de Dar es-Salaam. Ce dernier également été équipé de pompes à infusion pour les traitements médicamenteux et d’un appareil de curiethérapie moderne.

Quatre années après le début du programme, le bilan est très positif et encourageant : 29 700 nouveaux patients ont été soignés dans les hôpitaux des régions de Dar es-Salaam et Mwanza (contre 6800 en 2020) et près de 28% d’entre eux l’ont été à des stades précoces de la maladie (contre 15% en 2020).

Panorama des cancers en France


Très belle publication synthétique de l’Institut National du cancer sur les chiffres du cancer en 2020.

  1. Il y a 433.136 nouveaux cas de cancers (57% chez les hommes, 43 % chez la femme). L’âge médian du diagnostic est de 70 ans chez l’homme et 68 ans chez la femme. Le cancer le plus fréquent chez l’homme c’est la prostate et chez la femme le sein.
  2. Les 3 plus gros tueurs sont le sein, le poumon et le cancer colorectal chez la femme et le poumon, le cancer colorectal et la prostate chez l’homme. Les meilleurs taux de survie sont pour la prostate 93%, le mélanome 93%, et le sein 88%. (Le nombre de morts pour prostate et sein s’explique par le nombre donc 7% des cancers de la prostate ou 12% les cancers du sein c’est beaucoup de morts).
  3. 4 millions de personnes en France son soit survivants d’un cancer, soit en cours de traitement.
  4. 40% des cancers sont évitables (tabac 20%, alcool 8%, alimentation 5%, surpoids 5%…).
  5. 92% des cancers de l’enfant ou de l’adolescent sont vivants à un an et le taux de guérison dépasse les 80%.

Pour plus de détails : https/www.e-cancer.fr

Silence pour le génocide du Karabagh


Dans un monde fragilisé par la guerre en Ukraine, l’Azerbaïdjan affame et a décidé de soumettre le Haut-Karabagh, une enclave arménienne dans la région de Nagorno, à un blocus d’un autre temps.

Après le génocide 1945, il est tout à fait inacceptable que les choses puissent recommencer dans l’indifférence générale. Les ONG sont empêchées d’amener de la nourriture et personne ne peut sortir de l’enclave ou y entrer.
Les habitants tiennent en cultivant des lopins de terre mais dès l’arrivée de l’hiver, ce sera la famine qui touche d’ores et déjà les enfants.

L’ONU a demandé à l’Azerbaïdjan de laisser passer l’aide humanitaire sans succès à ce stade.
Israël et la Russie soutiennent l’Azerbaïdjan.

Le monde à la tête à l’envers.

Hommage à Véronique Trillet-Lenoir


Jeudi 17 aout dernier, à la Cathédrale Saint-Jean de Lyon, c’est avec tristesse que je rendais un dernier hommage à Véronique Trillet-Lenoir lors de ses obsèques. Vous trouverez ci-après mon propos :

« Chers amis,
Que c’est difficile de parler de Véronique au passé, elle si vivante, si enthousiaste, si pleine de projets et surtout si utile dans son mandat de députée européenne où elle a tant accompli en si peu de temps.
Je vais essayer quand même, non pas de parler d’elle au passé, mais de me retourner avec vous pour regarder tout ce qui a été fait par notre amie au cours de sa riche vie professionnelle mais aussi dans sa vie familiale. Paul et Philippe, j’espère arriver à vous dire à quel point vous pouvez être fiers de votre maman.
La vie de Véronique correspond tout à fait à la phrase d’Abraham Lincoln : « ce qui compte ce ne sont pas les années qu’il y a dans la vie, c’est la vie qu’il y a dans les années ».
Véronique, je l’ai croisée pour la première fois lorsqu’elle était l’interne de Michel Clavel au Centre Léon Bérard, puis lorsqu’elle était l’interne d’Elisabeth Biron à un moment où elle se destinait à la pneumologie. Gilles Freyer dira mieux que moi sa carrière aux Hospices mais je me souviens que ce sont les cancérologues et non les spécialistes d’organe qui ont poussé pour son agrégation. Nous l’avons beaucoup défendue auprès du CNU à une époque où le CNU de Cancéro n’aimait pas nommer des spécialistes d’organe. Nous avions expliqué qu’elle était une vraie cancérologue et surtout un vrai docteur à l’écoute de ses malades, empathique, clinicienne, rassurante et bien sûr hyper compétente. Nous avions aussi expliqué à un CNU 100% masculin qu’il était grand temps de nommer la première femme PUPH.
Gilles Freyer nous dira ce qu’elle a apporté à la cancérologie des Hospices et ses difficultés pour imposer la pluridisciplinarité et l’interdisciplinarité. Souvent je devais lui remonter le moral dans son préfabriqué qui illustrait la difficulté de cette construction d’une cancérologie moderne.
Je voudrais donc insister maintenant sur Véronique qui m’a succédé comme présidente du Cancéropole, Véronique que plusieurs d’entre nous ont mis en contact avec Jean-Jack Queyranne pour les élections régionales de 2015, Véronique qui fait le choix de rejoindre Emmanuel Macron en 2017 et Véronique qui devient députée européenne en 2019.

LA PRESIDENTE DU CANCEROPOLE CLARA D’ABORD
Ce cancéropole très particulier qui dès 2003 décide de réunir Rhône-Alpes et l’Auvergne dans un réseau entre hôpitaux, industriels, universités et organismes de recherche avec 2 centres anticancéreux et 3 CHU dans une relation gagnant/gagnant à l’échelle d’une région qui pèse presque 10% de la France. La caractéristique de ce cancéropole c’est le label INCa bien sûr mais surtout le rôle des collectivités locales avec d’abord la Région et Jean-Jack Queyranne, puis le Grand Lyon avec Gérard Collomb, le Conseil Général avec Michel Mercier et, très vite, ce que l’on appelle aujourd’hui les conseils départementaux de l’Isère, la Loire et de la Région Auvergne. Lire la suite »

Lectures d’été (3/3)


Ceux qui me connaissent savent qu’il n’y a pas de lecture sans un Danielle Steel ou Jeffrey Archer en anglais. A Chicago en juin, j’ai acheté trois Danielle Steel et il m’en restait un pour les vacances.

7. The Whittiers de Danielle STEEL chez Delacorte Press

Une grande maison, des parents, et six enfants. Les parents morts dans une avalanche ensemble et les six enfants qui ont chacun leur vie sauf deux (une jeune fille de 21 ans et un jeune autiste) se retrouvent progressivement ensemble dans la maison qu’au fond ils ne veulent pas vendre alors qu’elle vaut une fortune.

L’amour s’en va et revient et la vie de chacun est pleine d’aventures mais le livre plaide pour le lien familial et bien sûr tout se termine bien.

8. Le village d’Ivan BOUNINE chez Gingko éditeur

Un livre plus difficile mais merveilleusement écrit et passionnant. Bounine est un écrivain russe célèbre qui émigre en France à la révolution et qui obtiendra le prix Nobel de littérature en 1933. Il mourra à Paris en 1953.

Deux frères Tikhon et Kouzma sont nés dans un pauvre village de l’empire. Partis chacun de leur côté, ils se retrouvent après des années de séparation. L’un a réussi économiquement, l’autre est un écrivain sans succès. Le livre est surtout une description minutieuse de la vie du paysan russe avant la révolution. C’est une image de la Russie du début du XXème siècle qui mérite d’y passer du temps car les descriptions sont longues… mais tellement bien écrites !

Lectures d’été (2/3)


4. Au pays de TAHAR BEN JELLOUN chez Gallimard

Le plus beau livre des vacances ! A lire absolument.

Un Marocain émigré en France a gardé sa culture et sa religion, ainsi que le rêve du retour au pays. Les enfants eux deviennent français et refusent cette vie et même les vacances au bled. Le cœur du livre est « l’entraite » (la retraite) qui arrive et qui bouscule cette vie bien réglée.

Le héros rêve du monde d’avant et ne sait pas comment le faire revivre, en particulier avec tous les enfants et petits-enfants autour du patriarche. Il construit alors une immense maison au bled pour la famille…et les enfants ne viennent pas.
Une terrible dépression l’atteint alors jusqu’à la mort triste et solitaire.

Merveilleusement bien écrit, tout et juste et tellement d’actualité pour comprendre que ces parents n’abandonnent pas leurs parents. Ce sont les enfants qui les abandonnent.

A la génération d’après, les enfants ne se sentent plus aussi français, reviennent vers le pays d’origine qui ne les accueille pas. C’est l’histoire des quartiers un peu de cet été mais c’est une autre histoire. Ici, c’est l’histoire de la première génération.

5. Un sens à la vie d’Antoine DE SAINT EXUPERY (textes inédits) chez Gallimard

On découvre un Saint-Exupéry nouvelliste, reporter, aviateur, éditorialiste, préfacier et dans la guerre d’Espagne ou mondiale.

J’ai beaucoup aimé le texte « la paix ou la guerre » écrit juste après Munich et la « lettre aux Français » (1942) qui exhorte à l’union nationale.

« L’essentiel ? Ce ne sont peut-être ni les fortes joies du métier, ni ses misères, ni le danger, mais le point de vue auquel ils élèvent ».

6. Cosmétique de l’ennemi d’Amélie NOTHOMB en livre de poche

Un livre complexe comme son auteur.

Tout se passe dans un aéroport dans un dialogue entre deux hommes. L’un a violé puis 10 ans plus tard tué une femme, l’autre est le mari de cette femme. Progressivement tout se dénoue et le meurtrier devient la conscience du mari et tente de le convaincre qu’il a tué sa femme. A la fin il y a un suicide (ou un crime) et le dialogue s’arrête.

« De toute façon, le hasard n’existe pas. »