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Défi presque relevé !


Organisé dans le cadre de notre grande campagne nationale “Une Jonquille Contre le Cancer”, l’Institut Curie a transformé avec son sponsor Allianz, depuis la crise sanitaire, sa traditionnelle course solidaire en un challenge connecté. Cette formule que nous avons fait le choix de conservé permet à chacune et chacun de réaliser, du 14 au 26 mars 2023, le plus grand nombre de kilomètres à l’allure de son choix.

1 km = 1 € reversé à l’Institut Curie par le sponsor majeur de l’évènement. Les fonds collectés soutiendront la recherche et l’innovation médicale contre le cancer menées à l’Institut Curie.

De mon côté, je me suis fixé 100 km. A J-4, j’en suis déjà à 93,6 km. Donc le défi devrait être relevé :) !

J’en profite pour remercier bien sur tous nos partenaires et tous les participants ! Car c’est ensemble que nous ferons reculer le cancer !

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Le capitaine


Le départ d’Hugo Lloris ouvrait la porte à un nouveau capitaine pour l’équipe de France de football.

A l’ancienneté, Olivier Giroud et surtout Antoine Griezmann avaient toute légitimité.

Mais évidemment, il y avait un autre candidat de 24 ans dont tout le monde sait que, sauf blessures graves, il battra tous les records de sélection (le recordman actuel est Lloris avec 145 sélections).

Ce jeune, qui a marqué dans deux finales de coupe du monde dont 3 buts cette année, est aussi celui qui est monté au créneau pour défendre l’intérêt des joueurs sur le sponsoring, celui qui a taclé le président Le Graët sur sa déclaration concernant Zidane. Et encore celui qui incarne le football français.

Il s’appelle Kylian Mbappé. Il est ovationné dans tous les stades français quelles que soient les rivalités entre les clubs.

C’est le capitaine. C’est le choix de Deschamps mais c’est surtout le choix des Français.

Le capitaine, on en est tous fier :) !

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Vaccin contre le cancer : espoirs


Les premiers résultats du vaccin personnalisé contre les cancers ORL sont très encourageants. Le vaccin a été mis au point par Transgene une biotech française filiale de Merck. Il a été testé à l’Oncopole de Toulouse et à l’Institut Curie.

A Toulouse, dix patients ont reçu le vaccin. Pour six d’entre eux, il a été constaté un recul de dix-huit mois et aucun patient n’a rechuté alors même que l’essai portait sur des tumeurs localement avancées.

En pratique, la tumeur fait l’objet d’une carte d’identité complète et trente antigènes sont ciblés, choisis en fonction des mutations de chaque patient individuellement. Il faut trois à quatre mois pour produire le vaccin qui est utilisé en consolidation des traitements classiques de chirurgie et de radiothérapie.

Un espoir réel donc qui reste à confirmer.

La parole à… Hagay Sobol


Hagay Sobol est Professeur de Médecine. Il est également spécialiste du Proche et Moyen-Orient et des questions de terrorisme. Je diffuse ci-après sa tribune éditée le 15 mars dernier et intitulée : “Ce que les démocraties devraient apprendre de la crise politique en Israël”.

Le Premier ministre (PM) Benjamin Netanyahou, récemment élu, mène au pas de charge une réforme judiciaire controversée qui divise la société israélienne. Il fait face désormais à une opposition grandissante et semble débordé par ses alliés de la droite radicale.

L’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, par des soutiens de l’ancien Président US, Donald Trump, avait provoqué la stupeur du monde libre qui assistait incrédule à l’invasion du plus haut symbole de la démocratie américaine par des émeutiers. Ce qui se passe en Israël, seule démocratie du Moyen-Orient, n’est pas moins inquiétant. Pour ses détracteurs, la réforme judiciaire verrait la disparition de l’indépendance de la Justice qui serait soumise au seul pouvoir politique. Malgré les appels à la concertation venant de toutes parts, d’Israël et de l’étranger, pour l’heure, le chef du gouvernement, Benjamin Netanyahou, ne semble pas mettre un frein à son projet.

Le contexte de la réforme judiciaire israélienne

Pour les tenants de la refonte judiciaire, le dernier mot, en toutes choses, devrait revenir au gouvernement car il est « l’émanation de la volonté du peuple ». En ligne de mire, la plus haute institution du pays qui, en l’absence de Chambre Haute et de Conseil Constitutionnel, représente le seul contrepouvoir au politique avec une double fonction de Haute Cour de Justice et de Cour Suprême. C’est à la fois la représentativité des juges, leur mode de désignation et l’étendue de leurs prérogatives qui sont remises en cause. Comme il n’existe pas à proprement parler de Constitution, contrairement à la France par exemple, mais une Loi Fondamentale, toute réforme, même si elle est justifiée, porte en germe une menace potentielle d’atteinte à la séparation des pouvoirs. Ce qui devrait inciter à la prudence et à la concertation.

Ce qui interpelle, même les plus modérés, c’est le timing de cette réforme et d’autres projets de lois tout aussi contestés comme la limitation des cas de destitution d’un PM. En effet, Netanyahou est sous le coup de trois mises en examens. Et le plus puissant allié de sa coalition, le chef du parti religieux sépharade Shass, Aryé Déri, condamné par deux fois par la justice, ambitionne d’occuper, contre l’avis des juges, un poste ministériel de premier plan. Il avait pourtant signé un accord de retrait de la vie politique en échange d’une réduction de peine. Cette réforme mettrait sous leur coupe les juges qui seraient amenés à statuer sur leur sort. Les opposants pointent un conflit d’intérêt évident.

Le paradoxe israélien : entre instabilité politique et croissance économique

Les quatre dernières années ont vu alterner à un rythme soutenu élections et gouvernements. Malgré cela, l’économie s’est développée et la « Start-up Nation » a réalisé des avancées géopolitiques considérables, comme rarement auparavant, tels les accords d’Abraham. Cette instabilité est la conséquence directe de la proportionnelle intégrale qui impose la constitution de coalitions artificielles et fragiles entre des partis parfois très distants sur l’échiquier politique. Souvent, le plus petit joue le rôle de faiseur de roi et pose ainsi des exigences démesurées par rapport à son poids réel.

Si l’on peut mesurer l’exploit politique d’une longévité rare aux commandes du pouvoir (6e gouvernement Netanyahou), « Bibi », comme l’appelle ses partisans, n’a pu l’emporter cette fois-ci que pour deux raisons. Par des alliances contre nature nouées entre son parti, le Likoud (équivalent israélien du LR français), et trois petites formations radicales. Ainsi qu’une légère élévation du seuil d’éligibilité qui a forcé ces partis d’extrême droite à fusionner afin de passer la barre du scrutin, pour se séparer peu de temps après. Aussi, l’inoxydable PM a dû multiplier les concessions et promettre des postes ministériels à ses nouveaux alliés au détriment de ses compagnons de route. Au final, cela a donné une courte majorité de 64 députés sur les 120 que compte la Knesset (le parlement israélien) pour moins de 50 000 voix d’avance pour la coalition la plus à droite de l’histoire d’Israël.

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Un Anglais courageux


Alors que tous les sondages indiquent une prochaine victoire des Travaillistes et alors que le Brexit reste un sujet de débat majeur au Royaume-Uni, M. Sunak le Premier Ministre anglais règle les problèmes cruciaux un à un :

D’abord il interdit un referendum écossais, participe au départ de la première ministre et solidifie les liens Ecosse / Angleterre.

Ensuite il s’attaque au problème majeur du Brexit qui menace encore la paix en Irlande et l’unité du Royaume-Uni.

L’accord annoncé par la Présidente de la Commission européenne dispense de contrôle les marchandises dont la destination finale est l’Irlande du Nord et garde les contrôles pour la République d’Irlande qui fait partie de l’Europe.

Cet accord dépasse le simple cas de figure irlandais. Il solde le Brexit et permet un nouveau dialogue avec l’Europe. Le dialogue est indispensable dans le contexte mondial actuel.

Prochaine étape : le retour au marché commun ?

Peut-être une porte ouverte pour le futur gouvernement travailliste ?

Tragédie et démocratie


Depuis un an, le conflit en Ukraine convoque des armements de plus en plus sophistiqués et multiplie les victimes civiles en Ukraine et militaires des deux côtés.

Cette guerre nous a fait oublier la situation en Syrie et en Turquie et voilà qu’un tremblement de terre fait 50 000 morts. Le sort s’acharne sur des populations affaiblies. On s’aperçoit qu’aucune norme n’est appliquée et que la corruption est partout. Erdogan n’arrive pas à faire de quelques promoteurs des boucs émissaires et il démontre que des élections ne suffisent pas à définir une démocratie.

La démocratie, c’est une justice indépendante, une presse libre et un minimum d’intégrité dans les relations commerciales. La démocratie, c’est aussi le respect du système électif.

Alors que ces événements nous rappellent la fragilité de la démocratie, certains voudraient nous faire croire, dans notre pays, que le pouvoir doit obéir à la rue. Il faut savoir, parfois, passer outre. Sinon, jamais le mariage pour tous n’aurait vu le jour et jamais Simone Veil n’aurait pu voter sa célèbre loi.

Rappelons qu’en démocratie, c’est le Parlement qui vote les lois et que si une majorité de la population s’y oppose, c’est lors de futures élections qu’elle pourra l’exprimer.

Il est bon de manifester dans la rue son opinion (le droit n’est pas si répandu dans le monde) mais en dernier ressort, ce sont les élus qui font les lois et pas la rue.

Les tragédies montrent que la démocratie est un bien tellement précieux qu’il faut la respecter… même si on n’est pas d’accord.

Cancer du poumon chez la femme


Le cancer du poumon est déjà le premier tueur des femmes en Europe et devrait le devenir (devant le cancer du sein) en France en 2023.

Ce cancer, encore très grave malgré les progrès de l’immunothérapie, baisse de 0,3 % par an chez l’homme et augmente de 5 % par an chez les femmes qui commencent à fumer plus tôt et qui sont plus sensibles aux méfaits du tabac que les hommes (67 ans en moyenne chez l’homme et 60 ans chez la femme).

Le cancer est évitable et il faut arrêter de fumer pour diminuer immédiatement le risque et se retrouver 8 ans après avec un risque très diminué.

Le cancer du poumon est curable si on peut l’opérer et les grandes fumeuses doivent absolument passer un scanner tous les deux ans dans le cadre du dépistage. Le dépistage réduit de 50 % les risques de mourir du cancer.

Pour arrêter, les patchs de nicotine (remboursé par la Sécurité Sociale) et la cigarette électronique peuvent être une solution temporaire.

Mesdames, c’est le moment, il faut arrêter ! (Messieurs aussi !)

Pas “sorry” mais “good game”!


Les anglais, en rugby, ont l’habitude de battre les Français, surtout à Twickenham ! En général, ils font une haie d’honneur aux Français à la fin du match et leur disent « Sorry, good game ! ».

La France a gagné pour la première fois depuis 18 ans avec 43 points d’avance, véritable humiliation pour les Anglais (la presse anglaise a titré « Les misérables » pour parler de leur équipe). Le précédent record était de 25 points d’écart.

La France n’avait gagné jusqu’ici que 11 sur 36 matchs en Angleterre. Surtout, les Français ont montré un niveau de jeu qui en font de nouveau (avec l’Irlande et l’Afrique du Sud) des candidats au titre de Champion du Monde. La Coupe du monde commence en septembre 2023 en France.

Pas sorry du tout les anglais mais si vous pouviez faire un « good game » samedi pour battre l’Irlande, on ne vous en voudra pas…. mais on n’y croit pas !

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Une vraie bonne nouvelle


Les recettes internationales pour le tourisme en France en 2022 (58 milliards) sont supérieures à celles de 2019 avant le Covid (+ 12 milliards).

Alors que notre déficit commercial atteint des niveaux records, le tourisme contribue donc positivement à la balance commerciale d’autant que les Français du post Covid privilégient l’Hexagone.

La France est la première destination touristique mondiale alors que la Chine absente en 2022 rouvre ses frontières. Les Européens ont fait un retour en force (Belges, Allemands, Britanniques). L’Asie en recul de 31 % est un formidable réservoir de touristes et de devises.

Une vraie bonne nouvelle.

L’affaire Corinne Diacre


Il est clair que la sélectionneuse de l’Equipe de France féminine a perdu la confiance des plus anciennes et en particulier des Lyonnaises, multiples gagnantes des grands matchs européens.

Elles étaient défendues par Noël Le Graët, président démissionnaire et en gros plus personne ne la défend et son sort devrait être scellé le 9 mars.

Cependant les joueuses veulent maintenant choisir le successeur. Il est vrai devant l’urgence d’une Coupe du Monde dans trois mois et surtout des Jeux Olympiques en 2024.

Je ne crois pas que donner le pouvoir aux joueuses pour un système d’autogestion soit la bonne solution, car dans un groupe, il faut l’équivalent d’un Didier Deschamps, quelqu’un qui écoute mais qui décide avec autorité.

Première femme ayant entraîné une équipe masculine professionnelle, Corinne Diacre ne mérite pas l’opprobre mais sa situation est intenable et la décision du 9 mars devra en tirer les conséquences sans donner le pouvoir aux joueuses.

Pas évident !

JO de Paris : mieux vaut en rire


Heureux d’avoir été tiré au sort, c’est avec enthousiasme que je me suis connecté dès mon créneau horaire ouvert pour tenter d’obtenir des places pour les Jeux Olympiques…Et là, quelle déception ! Des places hors de prix pour des épreuves sans grand enjeux… Du coup, autant dire que la vidéo de L’Équipe à ce propos m’a bien fait rire ! A voir en cliquant ICI !

:)

L’axe franco-allemand existe-t-il toujours ?


Lors de l’anniversaire du traité de l’Elysée, j’avais eu l’occasion d’évoquer le déplacement progressif de l’axe central de l’Europe vers l’Est.

Depuis, des chiffres sont venus montrer que l’un des problèmes est le décrochage de la France. L’Allemagne, c’est un tiers du PIB européen et 5 % du PIB mondial. La France qui en 2000 était le premier partenaire commercial de l’Allemagne ne représente plus que 8 % des exportations. La prospérité allemande s’est construite sur la dépendance au gaz russe et par une déconnexion de son modèle de celui de l’Union européenne.

La relation franco-allemande a besoin de projets et il n’y en a pas dans le pauvre communiqué de l’anniversaire du Traité. L’Allemagne achète des armes aux USA et n’est pas présente dans le projet Ariane et encore moins dans celui des EPR.

Où sont les projets communs ?

Bienvenue au Conseil scientifique


Aujourd’hui, démarre la séance annuelle du Conseil scientifique international de l’Institut Curie. Présidé par Edith Heard, ce Conseil rassemble 14 personnalités extérieures, essentiellement des chercheurs de stature internationale, dirigeants de grandes institutions étrangères qui consacrent l’essentiel de leurs activités à la recherche sur le cancer.

Il a une mission de conseil stratégique sur les grandes orientations et les programmes d’activités de l’institut. Cette année, seront particulièrement discutés : notre plan de transformation numérique mais également la préparation de nos unités de recherche parisiennes aux évaluations du Haut Conseil de l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (HCERES), les procédures de seniorisations de nos jeunes chercheurs et plus largement notre projet médical et notre projet scientifique pour les années à venir.

Tous les ans, c’est donc non seulement l’occasion d’interroger nos choix mais également de faire le bilan sur la mise en œuvre des recommandations faites précédemment.

La tenue du Conseil scientifique international, ce sont toujours deux jours de bouillonnement intellectuel et d’échanges scientifiques particulièrement stimulants et motivants pour chacun des participants. Et cela démarre aujourd’hui.

Bientôt les Jonquilles !


Le mois de mars est toujours un mois enthousiasmant à l’Institut Curie. D’abord, parce qu’on commence à sentir la fin de l’hiver avec traditionnellement des jours qui rallongent et une météo qui s’adoucit. Ensuite, car l’Institut Curie voit éclore dans ses locaux des multitudes de jonquilles : en pot dans les bureaux, en pin’s sur les vestes, en illustration sur des sacs, etc.

La jonquille, c’est le symbole de la lutte que nous menons, au quotidien, contre le cancer. Chaque année, c’est l’occasion d’une grande mobilisation nationale pour d’une part récolter des dons pour la recherche et d’autre part, sensibiliser le plus grand nombre !

Du 14 au 26 mars 2023, l’Institut Curie organisera donc la 19e édition de sa grande campagne nationale d’appel « Une Jonquille Contre le Cancer ». Pour cette 19e édition, nous avons l’ambition d’égaler le record de l’an passé en collectant plus d’1 million d’euros. Tout au long du mois de mars 2023, des rendez-vous sont donnés aux Françaises et aux Français pour faire des dons et participer aux événements solidaires qui se tiendront partout en France ou en ligne avec notamment la Course de la Jonquille connectée !

Pour cette édition 2023, un focus sera mis sur le dépistage et sur le diagnostic précoce : des enjeux majeurs pour lesquels il est primordial de faire avancer la recherche et développer de nouvelles stratégies. Plus tôt on détecte l’apparition d’une tumeur ou d’une récidive, plus grandes sont les chances de guérison pour les patients.

Alors, préparez-vous ! Pour en savoir plus, cliquez ICI !

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La parole à… ma fille


Aujourd’hui, je donne la parole à ma fille, Mathilde Philip-Gay, professeure de droit à l’université Jean-Moulin de Lyon et Philippe Sands, avocat et professeur de droit franco-britannique dans une Tribune publiée dans Le Monde le 24 février à propos de l’invasion russe :

« L’agression est l’un des quatre crimes internationaux, avec les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide. La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye mène actuellement des enquêtes sur les crimes présumés commis en Ukraine, même si elle n’a pas encore délivré de mandats d’arrêt ni de citations à comparaître.

L’agression avait été reconnue une première fois au niveau du droit international à l’initiative d’un juriste soviétique, lors des négociations du tribunal de Nuremberg, en 1945. Toutefois, la CPI ne peut pas exercer sa compétence pour le crime d’agression. C’est cette lacune qui nous a incités, début mars 2022, à proposer la création d’un tribunal pénal spécial afin de poursuivre Vladimir Poutine et son entourage pour avoir déclenché une guerre manifestement illégale, un crime qui ne peut être commis que par des personnes en position d’autorité au plus haut niveau de l’Etat, et le seul qui mène avec certitude aux véritables décideurs.

Avec d’autres, nous craignions qu’il soit difficile d’établir la responsabilité de ces hauts responsables pour les autres crimes internationaux. Face aux horreurs qui se déroulent encore aujourd’hui en Ukraine, il est toujours à redouter que les enquêtes de la Cour aboutissent à des poursuites contre des militaires de rang inférieur, mais qu’elles laissent les principaux dirigeants – politiques, de l’armée, des services de renseignement ou des milieux financiers – échapper à la justice.

Etats réticents

Il ne peut y avoir d’impunité pour ce crime d’agression. La prise de conscience de cette nécessité a été progressive. Le 7 mars 2022, Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des affaires étrangères, a demandé à son tour la mise en place d’une telle juridiction.

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Un grand match


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Un stade plein et bouillant malgré le froid et une pluie battante, le premier contre le deuxième, tout était réuni hier soir au stade vélodrome.

15 jours après la victoire marseillaise en coupe de France, Paris était revanchard et surtout il y avait cette fois le meilleur joueur du monde. Deux buts de Mbappé et une passe décisive, un but de Messi et deux passes décisives ont matérialisé la victoire des anciens et futurs champions de France. J’ai eu la chance de voir les deux meilleurs joueurs du monde.

Pourquoi être à Marseille ce soir-là ?

Parce que l’équipe des jeunes de Saint Pierre à la Réunion était invitée à la mi-temps pour le challenge orange où ils avaient gagné à la Réunion et que Zacharie, mon petits fils en était. Malgré un style de champion, Zacharie n’a pas marqué mais quelle expérience devant 60 000 spectateurs et que de souvenirs.

Une soirée inoubliable !      clic-video-zacharie

Souvenirs


Depuis que je préside l’Institut Curie, je me rends à la gare Part-Dieu à Lyon en moyenne deux fois par semaine. Faisant ces trajets un peu machinalement, je ne prête pas toujours attention aux évolutions. Mais aujourd’hui, avec un peu de recul, quel changement quand même pour ce quartier de la Part-Dieu par rapport à mon début de mandat de Maire du 3ème arrondissement, en 2008 !

Le parvis des halles Paul Bocuse, la requalification de la rue Garibaldi, de la place de Francfort, l’Esplanade Mandela… Les Lyonnaises et les Lyonnais s’en souviennent : ces espaces étaient sombres, sortes d’interstices dédiés à la voiture. Ce sont désormais des espaces aérés qui font la part belle à la végétalisation et aux piétons.

Ce matin, en arrivant, j’ai repensé à mon mandat de Maire et je me suis dit que c’était quand même bien d’avoir contribué au renouvellement de ce quartier de la Part Dieu, un quartier emblématique de Lyon.

Certes, c’est encore le chantier avec les travaux du centre commercial et de la gare mais que de changements en bientôt 15 ans ! D’ailleurs, pour s’en rendre compte, je vous encourage à regarder les images d’archives répertoriées sur le site de la SPL de la Part-Dieu.

La science est ouverte sur le monde


Marie Curie a toujours été pionnière. Non seulement en physique et chimie mais plus largement dans la vision d’ouverture qu’elle avait sur le monde. Convaincue de la nécessité d’ouvrir la science à l’international et d’échanger librement les connaissances, elle n’a d’ailleurs jamais breveté aucune de ses recherches.

Ce week-end, j’étais au Liban pour renouveler l’accord entre l’Institut Curie et l’Ecole Supérieure des Affaires (ESA) du Liban. J’ai également rencontré le Premier ministre ainsi que le ministre de la Santé. Ils sont en train de construire un plan cancer libanais sur le modèle du Cancer Beating Plan européen avec le soutien de l’Organisation européenne des Instituts du Cancer (OECI) que je préside.

Dès mon retour en France, je suis allé à l’Ambassade de Norvège puis à l’Institut Curie pour un symposium qui clôturait un projet scientifique entre Oslo et Curie. Intitulé « InvaCell », ce projet n’aurait d’ailleurs pu voir le jour sans le don exceptionnel d’un million d’euros d’un philanthrope norvégien qui avait fait ses études en France et rencontré une femme française pendant son séjour.

La science, j’en suis convaincu, est une véritable ouverture sur le monde. C’est sans aucun doute un facteur de paix et de coopération entre les pays et les citoyens du monde. A l’Institut Curie, nous en faisons l’expérience au quotidien et cela est plus qu’enrichissant.

Comment repenser le système de soins ?


Après les propositions du Président et du ministre, la question est bien sur le tapis.

On parle beaucoup de la T2A qui est accusée de tous les maux.

Pour ma part, je ne pense pas que ce soit l’enjeu. D’abord, parce qu’aujourd’hui, le T2A ne représente que 50 % au maximum du budget des hôpitaux. Ensuite, parce que payer à l’activité favorise les hôpitaux dynamiques et permet d’éviter les rentes budgétaires systématiques comme on les connaissait auparavant.

Tout le monde connaît l’enjeu mais pas la solution.

L’enjeu, c’est le temps. Pour les patients, le temps d’attente pour un rendez-vous, le temps d’attente le jour du rendez-vous. Et pour les soignants, le temps pour parler, le temps pour connaître, le temps pour traiter chacun individuellement, le temps pour s’asseoir au bord du lit.

Il faut donc, à mon avis, garder la T2A mais valoriser le temps humain. En cancérologie, il s’agit notamment des concertations pluridisciplinaires et le temps de consultation. La consultation classique mais aussi le temps au lit du malade.

La seule chose qui compte, c’est le parcours du patient avant, pendant et après la maladie.

C’est le défi. Et ce défi, ce n’est pas l’argent. C’est le temps.

Le temps, c’est l’enjeu essentiel pour repenser le système de soins.

Espoirs


Aujourd’hui, je découvre, comme tout le monde, sur mon smartphone, les images de la rencontre, à Kiev, entre le président américain Joe Biden et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Alors que l’on s’approche bientôt du triste anniversaire du début de l’invasion russe en Ukraine et après des déclarations peu claires du président Macron, cette image fait du bien.

Je demeure persuadé que l’Ukraine a besoin d’un soutien sans failles. La fin de la guerre sera sans doute diplomatique mais aujourd’hui, force est de constater que les images qui ont rythmées cette dernière année témoignent de l’indicible.

L’Ukraine doit êtres soutenue !

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