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Entretien avec François Hollande


Avec quelques collègues, j’ai été reçu par François Hollande pendant 1h15 pour parler du Cancer et préparer son intervention aux « Journées de l’Institut National du Cancer », le 4 décembre.

Après avoir fait le bilan des précédents plans Cancer, nous avons expliqué le rôle de la biologie et l’arrivée de la médecine personnalisée, la recherche transactionnelle (entre le labo et le malade), le rôle de l’ARC et de la  LIGUE   (70 millions par an pour la recherche), le rôle des cancéropôles. Nous avons aussi évoqué  les enjeux de l’évolution vers plus d’ambulatoire, la place du secteur privé, le rôle des Centres régionaux de lutte contre le cancer (CRLCC), l’importance de la formation et la place des Universités et, surtout, le rôle des personnes malades pour lesquelles il reste beaucoup à faire…. Enfin,  nous avons insisté sur la nécessité d’un maillage territorial sans oublier les régions moins dotées en chercheurs (au hasard le limousin !!!).

Je devais dire s’il fallait un troisième plan cancer. J’ai plaidé « pour » au nom de la continuité, du respect des promesses du candidat, et surtout de la démarche qualité qui est toujours associée à un plan écrit et évalué régulièrement. J’ai aussi souligné l’enjeu du vieillissement (la moitié des personnes ayant un cancer ont plus de 65 ans), de la relation à l’environnement, de la démocratie sanitaire et de la nécessaire vision européenne sur ces questions. J’ai terminé sur les économies possibles et même indispensables et sur la nécessité de créer le métier d’infirmière clinicienne sur le modèle des sages-femmes.

François Hollande a conclu en montrant ses capacités d’écoute. Il avait tout compris et rien perdu de son extraordinaire esprit de synthèse. Il y a de ça deux ans, j’avais été reçu dans la même salle par Nicolas Sarkozy qui avait parlé tout le temps (sur les JO d’Annecy) et qui coupait la parole toutes les 20 secondes.  Quel contraste !

À la sortie, les gardes républicains nous rendaient les honneurs… À moins qu’ils attendaient un illustre visiteur ! Attendons le 4 décembre…  Mais je peux d’ores et déjà affirmer que les 5 millions de familles françaises concernées ne seront pas déçues.

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La Buire continue à prendre vie


J’étais jeudi dernier dans le quartier de la Buire pour la pose de la 1ère pierre d’un immeuble d’habitation ; le Parc Attitude, dont la livraison est prévue pour la fin 2013. Je ne peux que me réjouir de voir ce quartier prendre vie. Un quartier qui s’inscrit bien sûr dans le grand projet Part-Dieu, avec l’ambition de construire un véritable hub métropolitain au rayonnement international, mais aussi et avant tout un quartier de proximité, fait pour les habitants. A la Buire, on trouve déjà une école, une crèche associative, du logement, des immeubles de bureau, un beau parc de 5000 m²…

Autre point de satisfaction, bien sûr, la construction de 73 nouveaux logements, dont 24 seront du logement locatif social. La démographie du 3e, je le rappelle souvent, est galopante. Même si la crise qui touche le secteur du logement est réelle, on peut se réjouir, je crois, du dynamisme de notre agglomération en la matière. Le vice-président du Grand Lyon, Olivier Brachet, l’a rappelé : depuis quelques années, ce sont 7000 à 10 000 logements par an qui se construisent dans le Grand Lyon. La communauté urbaine s’est en effet engagée à accompagner les promoteurs privés et publics pour accentuer la production de logements, dont nous aurons besoin pour l’accueil de 150 000 nouveaux habitants d’ici à 2030.

Le projet, porté par le promoteur Constructa, est un bel immeuble BBC (bâtiment basse consommation), qui offrira des logements spacieux pour accueillir des familles. Saluons le travail de l’architecte François Leclerc, pour l’esthétisme de ce nouveau bâtiment qui s’intégrera parfaitement dans le quartier.

Mixité de fonctions, qualité architecturale, exemplarité environnementale : voilà les ingrédients qui expliquent mon attachement tout particulier à ce nouveau quartier du 3e.

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Je ne cache pas mon émotion


J’ai fait partie des (très) heureux invités pour une partie de la cérémonie d’investiture, comme ceux qui ont activement travaillé sur l’école et l’université pendant la campagne.  Très tôt, je suis parti ce matin pour ne pas rater l’arrivée de Hollande à L’Elysée. En le regardant à la télé, je dois avouer qu’une première vague d’émotion m’a envahi, peut être liée à la fatigue de tant de mois d’efforts et de travail. Oui, j’étais vraiment ému en l’entendant parler par exemple des bénévoles et des associations. J’essayerai de trouver ce discours et de le mettre in extenso sur mon blog.

Ensuite, j’ai filé aux Tuileries. La pluie alternait avec le soleil. Des enfants tout de blanc vêtus jouaient gentiment. J’ai pensé que, dans quelques années, ils pourront dire qu’ils y étaient. A mes côtés, les Lionel (Jospin et Collet), Peillon, Lang, etc. et notre médaille Field lyonnaise (l’équivalent du Nobel pour les maths). Et là encore, un très beau discours sur Jules Ferry, le promoteur de l’école publique et de la laïcité. Son côté obscur sur le colonialisme n’a pas été ignoré, rassurez vous, puisque c’était déjà un sujet de polémique ! Beaucoup d’applaudissements lorsque le Président a évoqué ses priorités sur l’école (les créations de postes, la formation des enseignants, le respect des enseignants, …).

Et puis au moment de partir sur Curie, l’orage. J’y arrive pour entendre l’hommage à une petite étudiante polonaise, à qui peut-être, M. Guéant aurait refusé son visa pour continuer à travailler avec Pierre après son doctorat. Marie, c’est l’amour de Pierre, mais c’est aussi la passion avec la découverte des rayons qui lui apporteront deux prix Nobel.

Puis c’est le retour sur Lyon. La pluie continue de tomber. Sur le chemin, je vois sur un écran géant la manifestation à l’hôtel de ville. La caméra croise les yeux émus de Delanoë. Son émotion n’est pas feinte.  Et de nouveau, je pense à ce bonheur que nous partageons tous, d’avoir lutté, attendu, résisté et enfin gagné cette élection. Oui, pourquoi masquer notre émotion ?

L’ADAPEI du Rhône : utilité sociale et valeurs


L’Association départementale des parents et amis des personnes handicapées mentales (ADAPEI) gère à partir d’une structure associative 2 500 places d’accueil pour personnes handicapées. Avec un budget de 105 millions d’euros, elle emploie 1 650 salariés.

J’ai visité ce jour un Institut  Médico-Educatif, un institut pédagogique et un institut professionnalisant (L’Oiseau Blanc à Décines). J’ai aussi visité, à Bron, le Centre Henri Thomas qui regroupe à la fois un foyer d’hébergement et un foyer de vie puis à Gerland, un ESAT (Etablissement de Service et d’Aide  par le Travail) où j’ai vu des personnes qui sont vraiment l’illustration du beau travail, du travail qui rend fier de ce qu’on a accompli.

Les financements d’Etat sont insuffisants et la RGPP a sévi ici aussi. Le Conseil Général du Rhône fait plutôt bien pour le fonctionnement mais n’a plus de programme d’investissement au-delà de 2014, faute de visibilité des ARS d’une part et de la réforme territoriale d’autre part. Le budget de l’ADAPEI, c’est 40 millions d’euros du Conseil Général, 40 millions d’euros de l’Etat (pour la partie éducative, soins, administrative) et 20 millions d’euros de recettes diverses venant entre autres des ESAT.

Le gros problème en devenir est le vieillissement de cette population, donc la nécessité de créer de nouveaux lieux de vie et de nouveaux moyens pour le maintien dans le foyer de vie ou le logement individuel. Le problème à court terme est la suppression de la prise en charge des transports qui oblige à des regroupements pour les associations qui arrivent encore à dégager de leur budget et la prise en charge par les parents quand l’association ne peut pas ou plus. Enfin les difficultés sociales des familles s’aggravent et le Conseil Général en charge de l’accompagnement social (et aussi de l’hébergement et de l’occupationnel) devra en tenir compte.

Mais ce que je retiens d’abord, c’est la richesse des valeurs, l’enthousiasme des bénévoles et des salariés, les compétences, la prise en charge individualisée et la patience des éducateurs. Ce qui m’a le plus frappé, outre la fierté des directeurs ou directrices, c’est la joie qui semble dominer surtout dans l’ESAT, la fierté de l’indépendance et de la réalisation personnelle.

Une bien belle association, un vrai enjeu pour le département que je voulais mieux comprendre. Aujourd’hui, CAJ (Centre d’Accueil de Jour), MAS (Maison d’Accueil Spécialisée), FAM (Foyer d’Accueil Médicalisé), IME, ESAT, et même la norme de type J (encore une amélioration de sécurité sans les budgets qui vont avec), ce ne sont plus pour moi des sigles mais des sourires, des ateliers, un bon déjeuner, un réseau de personnes honorables.

Commémoration à Montchat


Moment émouvant ce matin devant le monument aux morts de Montchat : de nombreux enfants et adolescents, sensibilisés par leurs enseignants, étaient présents aux côtés des anciens combattants et des élus. La relève du souvenir est là et nous en étions tous fiers.

Ci-dessous quelques extraits de mon allocution :

« … La seconde guerre mondiale fut le plus vaste et le plus dramatique conflit que nous ayons connu. Cette guerre a bouleversé l’image que nous avions de nous-mêmes et l’idée que nous nous faisions de nos propres valeurs.

… Le parallèle avec le contexte actuel ne doit pas nous échapper. Pour autant, je ne veux pas dire que nous sommes exposés aux mêmes risques. En histoire, les mêmes causes ne produisent pas toujours les mêmes effets car les circonstances ne sont jamais parfaitement identiques. La prudence reste nécessaire. Toute période de flottement et d’inquiétude doit éveiller la vigilance.  Nous avons vu récemment que certains votes prospèrent sur les inquiétudes légitimes liées à la crise économique, à la destruction de notre système social et à l’emballement du libéralisme.

…Comme je le disais, ce conflit mondial nous a aussi montré ce dont nous étions capables, pour le meilleur. Je pense ici à la résistance, à ces héros du quotidien qui ont appris à désobéir parce que l’impératif moral s’imposait à eux. Il y a eu De Gaulle, il y a eu ces parlementaires refusant les pleins pouvoirs à Pétain. Il y a eu Jean Moulin, les  combattants de l’armée  de l’ombre représentés par les figures de Raymond et de Lucie Aubrac, pour lesquels, je veux que nous ayons une pensée reconnaissante.

Nous ne devons rien oublier. Il faut saluer la mémoire de tous ces résistants à qui nous devons tant. Et quand j’entends certains responsables politiques ironiser du communisme français, je les invite à revoir l’histoire pour savoir ce que nous devons au « parti des fusillés »…

Et le 8 mai, qu’en restera-t-il dans 40 ans ? Est-ce que le futur maire du 3ème n’est pas là, parmi les enfants des écoles. Je veux au nom des élus les remercier ainsi que leurs enseignants, ils ont répondu présents, c’est le premier geste pour reprendre le flambeau !… »

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Il est président !


Quelle fut notre joie de voir apparaître le visage du président François Hollande ! Ma première pensée a été de me rappeler le 10 mai 1981 ; j’ai pensé immédiatement à mes enfants qui, comme moi il y a 31 ans, ont  vécu ce jour où les forces de progrès ont mis sur pieds le changement.

Quelle chance pour moi, et pour ceux de ma génération, de le vivre une deuxième  fois avec la maturité et l’expérience qui permettent de savoir que les difficultés convergeront demain.

Mais quel plus beau projet que de donner à la jeune génération qui arrive l’espoir de conditions meilleures si nous travaillons autour du changement ? Quel plus beau projet que de prioriser l’éducation et la jeunesse, et donc l’école ? Quel plus beau projet que de mettre de la justice, dans toutes nos décisions ? Quel plus beau projet que d’affirmer en Europe que la France est européenne mais qu’on ne peut pas faire l’Europe contre les citoyens ? Et que là encore, la France est porteuse d’espoir du changement ?

Réjouissons-nous. Et faisons confiance à notre nouveau président pour rassembler les Français et pour aborder la tempête à venir avec sérénité, calme et efficacité. J’ai cru en François Hollande dès le premier jour. Ce qui domine aujourd’hui, sans sous-estimer les difficultés à venir, c’est une immense confiance. Maintenant, c’est à nous de jouer !

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« On a gagné, on a gagné… »


Le match de la finale de la Coupe de France était l’occasion donnée au football amateur de rencontrer l’une des meilleures équipes professionnelles. Tout de jaune vêtu, le Stade France avait choisi son camp. L’US Quevilly méritait cet hommage après l’élimination de Marseille et de Rennes.

Mais Lyon avait déjà perdu une finale la semaine dernière, il n’était pas question pour l’OL de laisser échapper cette coupe. La première mi-temps fut en sens unique et elle aurait pu s’achever sur le score de 3-0 pour Lyon. La seconde vit les professionnels sombrer lentement et les amateurs se révolter sans jamais vraiment inquiéter Lloris, enfin récompensé par un trophée. Un but seulement, alors que l’OL aurait pu en planter au moins 5… ce qui aurait fait aussi le bonheur du Centre anticancéreux avec lequel l’OL a passé un accord : pour tout but marqué, l’OL reverse 500€ au CLB.

J’ai eu la chance de saluer notre futur président, je l’espère vraiment car la campagne de Sarkozy devient vraiment nauséabonde. Et puis, bonheur rare, j’ai pu aller fêter la victoire dans les vestiaires des joueurs. Une victoire qui donne une place européenne au 5ème du championnat. Cela va maintenir le suspense !


Coupe de France 2012 - diaporama flash

Bientôt le soleil ?


Frisquet, il faisait frisquet pendant le meeting de François Hollande. Des milliers de drapeaux flottaient sans qu’il y ai besoin de les agiter ! Et puis du monde, une foule colorée…

Lorsque Hollande est arrivé, un filet de soleil a envahi la scène. 100 000 personnes rassemblées, c’est impressionnant. Ca fait du bruit, même si je pense que le rassemblement est moins festif qu’en 2007. Par rapport au rassemblement de Lyon,  on sent la Gauche plus confiante. Je le suis également même si je rappelle que Sarkozy a fini avec deux points plus haut au premier tour que ce que lui donnaient les sondages en 2007. Son discours a changé également. Comme le dit Hollande, « il conjugue désormais les peurs » des étrangers, des impôts, des marchés, du désordre. C’est une attitude de perdant apeuré qui cherche tous les moyens pour racoler.

Je reste méfiant. Comme l’a rappelé Hollande, soyons nombreux, prenons le pouvoir dimanche prochain, chaque voix a le même poids « qu’on soit riche ou pauvre ». Ne lâchons pas, cela fait trop de temps que nous attendons cela. Ne lâchons pas parce que nous savons ce qui nous attend avec Sarkozy 2. Ne lâchons pas parce que nous avons, avec la Gauche réunie, une occasion unique de prendre notre destin en main en refusant la loi folle de quelques spéculateurs.

Oui, je crois que ce rayon de soleil est un signe. A nous de l’allumer dimanche.

La dernière ligne droite


Samedi soir, l’ASSE devait lancer son sprint pour une place européenne l’an prochain. Un match  piège contre l’OGCN mais à la portée de l’ASSE. Bon,  faux départ et une défaite qui commence à ressembler à une série. Va falloir réagir !

Au plan politique, c’est la fin du marathon commencé avec les primaires. J’avoue que c’est assez fatiguant, je ne sais pas comment font les américains ! Désormais, c’est le sprint qui commence avec ces 3 semaines à venir. Expliquer, expliquer et expliquer encore le programme de François Hollande en attendant de découvrir peut être celui du président sortant. Faudra bien qu’il présente quelque chose à défaut de s’appuyer sur son bilan !

Dimanche, course au Parc de Chambovet. Une lumière douce, une température fraiche, beaucoup d’enfants. Si je devais me réjouir de résultats positifs de mon mandat, l’achat par la ville de ce parc ferait sans doute partie du top 5 des bonnes décisions. Ce parc est une chance dans cette zone urbanisée. Qui sait dans 20 ans, ce qui serait arrivé sous la pression immobilière ? Bref… ce matin, course de Chambovet. J’étais accompagné de Najat, Abdel, Anne, Laurent, Guy pour donner le départ de la course dans une excellente ambiance. Grands et petits ont pris cette course très au sérieux. A l’arrivée, des petits et des grands essoufflés, rouges, heureux d’avoir fini l’épreuve. Et des explications sur la course.

Avec toujours cette dernière ligne droite qui permet de gagner !

Le cœur branché à l’envers


Petit Jean a 6 ans. Cette semaine, dans son cours préparatoire, il a eu droit à la minute de silence en mémoire des enfants « tués dans une école par un fou ». Sa mère m’avait raconté comment le soir même, il était rentré bouleversé.  Vendredi, l’angoisse est revenue. Sa mère a essayé de trouver les mots appropriés capables de l’apaiser. Mais comment expliquer à un bout de chou de 6 ans ce qu’est un tueur. Elle a tenté l’explication de la folie, de la maladie.

Heureusement que Petit jean n’a pas croisé le président qui s’est permis d’expliquer à des enfants de primaire que cela aurait pu arriver dans leur école également. Vous parlez  d’un protecteur…

Le temps a fait son œuvre. Petit Jean a expliqué samedi à sa maman « son » histoire. Il a trouvé une explication. Elle est surprenante. Pour lui, « sans aucun doute, le monsieur fou, il avait un cœur… branché à l’envers ».  C’est digne du Petit Prince mais dans une version urbaine et violente. Et le protecteur au fait, comment a-t-il expliqué cette tragédie à Petit Louis, son fils ? Celui qui balançait des billes sur la policière en faction devant l’Elysée, il y a 15 jours. Quel âge déjà ? Ah oui, 15 ans et il jette des billes…

Avec un tel père protecteur, je comprends mieux…

Prenez le temps d’écouter


De l’ombre des personnes âgées aux paillettes des annonces de candidature, le choc des images :


Il fait si bon vieillir… par MEMORIALCAEN

Le discours du Bourget


Noël des seniors


Nous avons fêté avec un peu d’avance le Noël de la mairie, offert à plus de 120 personnes de l’arrondissement. Cette année, pour cause de travaux, cette fête se déroulait au Château sans souci.

Je vous le dis tout de go, j’aime bien ces manifestations. On les raille souvent parce qu’on imagine des personnes âgées sans ressort, sans envie, regardant un spectacle un peu simplet. Je ne les vois pas du tout comme cela! C’est un moment important pour nous les élus et nous avons tous à cœur que la fête soit belle. En fait, c’est vraiment un moment particulier de l’année.

On le sent de suite. Les tables sont joliment décorées et depuis 4 ans maintenant, le scénario est parfaitement réglé par les maitres de cérémonies, les deux élus en charge des seniors. J’essaye de lire un discours mais je sens bien que les mots spontanés sont plus chaleureux que les mots écrits. Ils ont déjà le sourire aux lèvres et une vraie envie de s’amuser. Je rappelle quand même l’importance des réseaux de solidarité et de voisinage que nous essayons de développer. Le chanteur attend patiemment à nos côtés ; Il faut faire court ! Philippe reprend la parole pour présenter l’après midi. On distribue les tickets de la tombola, une manière de saluer chacun. Un de seniors en profite pour chanter un air d’opéra. Une sacrée voix. Avant de laisser le micro au professionnel qui va faire chanter tout le monde. Deux heures d’évasion pour chacun.

A la sortie, une dame se précipite vers moi et m’explique qu’elle est venue avec 3 « chèques postaux », des personnes qu’elle a retrouvées grâce aux réseaux de solidarité. Et puis, des tonnes de remerciements chaleureux. Je vous assure, on en redemande nous aussi, les élus !


Noel des seniors 2011 - diaporama pps

Médaille d’argent pour Le Karachi.


J’ai participé à la décoration de ce restaurant par le Comité International pour le Prestige te la Promotion des Entreprises, la semaine dernière. Situé au 206 rue Garibaldi, Le Karachi est situé à mi chemin du Grand Lyon et de la Mairie d’arrondissement. J’ai donc eu l’occasion à plusieurs reprises de tester les saveurs, assez extraordinaires, de cette authentique cuisine de l’Inde et du Pakistan.

L’occasion m’a donc été donnée de mettre en avant la qualité, l’engagement et le professionnalisme de cet établissement. Premier restaurant indien ouvert à Lyon en 1982, Le Karachi fêtera, en effet, ses 30 bougies l’année prochaine, preuve de la réussite de cette belle entreprise familiale. En cette période où les questions économiques sont prégnantes, notamment compte-tenu du contexte international, je crois bon de rappeler l’importance des entrepreneurs et des TPE (Très Petites Entreprises) pour nos territoires :

-         Importance pour le tissu économique d’abord car n’oublions pas, à titre d’exemple, que si l’Allemagne est aussi compétitive, c’est justement grâce à ces petites entreprises.

-         Importance ensuite pour le tissu social. Les restaurateurs lyonnais contribuent à créer et à renforcer le lien social. Et en ces temps de crise, nous avons, en effet, besoin de mettre en lumière ces exemples de réussite qui sont autant de gages d’optimisme. Cela doit nous encourager pour rebondir et nous avons, à Lyon, je crois, ce potentiel.

Situé non loin des Halles Paul Bocuse, symbole aujourd’hui de la cuisine lyonnaise, ce fut une soirée très agréable. Si vous ne connaissez pas la gastronomie indienne, vous avez désormais une belle adresse.

Croissance : durable et partagée


L’ampleur de la dette de la France est telle, que si nous ne faisons rien, nous serons rapidement à 130% du PIB, soit 2000 milliards de déficit (dont 1200 sont dus à la politique suivie depuis 5 ans). Si on poursuit la rigueur aveugle, par des coupes sur les emplois de professeurs et d’infirmières et des taxes sur les sodas, on mènera une politique similaire aux emprunts toxiques : un effet au départ et une asphyxie très rapidement. Rarement une entreprise n’a survécu à une crise en coupant uniquement dans ses dépenses sans imaginer les solutions de relance de son activité !

Lors d’une table ronde à La Rochelle, plusieurs économistes ont travaillé sur ces plans de relance. Ainsi, JP Fitoussi propose une taxe de 90 Milliards en 3 ans sur les transactions immobilières, redistribués sur l’éducation, sur les transports et l’énergie, et sur les Cleantech. Pour Laurence Rossignol, il convient de s’interroger sur la croissance des Etats (au mieux 3%) quand la finance a un rendement parfois supérieur à 15% ! Pour elle, la clé du succès s’appelle énergies renouvelables.

Gérard Collomb a apporté une note plus politique en affirmant le poids d’une Europe démocratique. Qui pourrait profiter de sa diversité comme d’une richesse. Il a mis l’accent sur l’intérêt des dépenses collectives comme levier et il a rappelé la place de la réflexion à long terme pour les politiques. Très en verve (et fortement applaudi), il a poursuivi en rappelant notre mission vis-à-vis de l’avenir : « les socialistes ne doivent pas être les conservateurs du passé mais des inventeurs de l’avenir ».

Dernier intervenant de cette table ronde passionnante, François Hollande rappelle qu’on ne tombe jamais amoureux d’un taux de croissance, mais qu’on peut tomber gravement malade d’un manque de croissance !

Malade, la France l’est depuis dix ans. On continue ou on change ?

La Rochelle, suite et fin


La Rochelle, c’est aussi du travail et si cela intéresse quelqu’un, je n’ai pas séché la séance d’ouverture (moi !). Je me suis concentré aussi sur les échanges autour des premiers mois après les présidentielles, avec L. Fabius, puis sur l’Europe et ses enjeux, avec Martine Aubry et enfin sur la croissance avec Gérard Collomb et F. Hollande.

J’ai fait une belle provision de livres : le Rêve français, bien sûr, mais aussi la très bonne analyse de Najat sur comment décrypter le FN : je vous le recommande.

Et puis bien sûr, il y eu quelques escarmouches dans la perspective des primaires. Mais en même temps, est-ce évitable si on veut montrer sa différence ? Et un petit dérapage est vite là et très amplifié par les médias, ce qui fausse un peu ces journées. Je suis aussi allé à l’Oratoire, une très belle salle historique, mais beaucoup trop petite pour les nombreux supporters de F. Hollande. La rue dehors était également noire de monde. F. Hollande était au milieu de la salle émergeant comme un chef d’orchestre de la fosse. Son discours  a été très « présidentiel », pour celui que les sondages donnent très nettement en tête, avec un leitmotiv, celui de faire voter le maximum de personnes dès les primaires.

En résumé, les primaires sont lancées mais avec la conscience qu’il faut gagner en mai 2012, ce qui impose de ne pas se déchirer en octobre. C’est un pari, c’est tout l’enjeu !

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La Rochelle, côté cour…


Les médias ont montré des effets très grossissants et déformés des journées de La Rochelle ; en tous les cas, je peux vous assurer que je n’ai pas vécu les mêmes journées que les reportages  les  ont présentées.

La Rochelle, c’est d ‘abord et avant tout, un moment convivial et d’amitié près de la mer et des bateaux ; c’est une ville magnifique et animée, avec un air de vacances et un temps plutôt breton que fin d’été. Jeudi soir, après un bain dans un océan à marée basse, caillouteuse et chaude, j’ai diné avec les élus régionaux. En effet, nous étions tous au séminaire sur la décentralisation, qui est au cœur de notre projet : j’en parlerai dans les semaines à venir. Il y avait là les sympathisants de tous les candidats, dans une ambiance très bon enfant. En sortant, nous avons rencontré un François Hollande en très grande forme.

Vendredi, petit déjeuner avec mon ami JF Debat, le maire de Bourg en Bresse, qui soutient François Hollande, puis collation avec quelques amis, rencontre rapide avec A. Montebourg, dont j’admire la mécanique intellectuelle, puis dîner avec le maire de Tarare, le porte parole de la campagne de Manuel Vals, qui est venu nous saluer et casser un verre (blanc) !

Suite demain…

Bain de fraicheur


Ce matin, avec Philippe, l’adjoint aux seniors, et 50 personnes âgées (pas tant que cela en définitive !) départ pour le Lac du Bourget dans le cadre des sorties estivales, destinées à lutter contre l’isolement.

Elles (majorité de femmes), arrivent timidement aux arrêts indiqués, la feuille d’inscription dans la main, avec une petite crainte de ne pas voir leur nom sur la liste. Un nom et prénom inversé, et c’est un court moment de panique. D’autant que les autres continuent de monter dans le car. En définitive (et comme à chaque fois), nous retrouvons l’erreur sur le listing et grâce à deux désistements, nous pouvons emmener une personne avec son amie non inscrite.

Ces voyages ne sont pas de très grandes aventures mais ils permettent à chaque personne de se libérer de ses contraintes une journée, d’être avec de la compagnie, de découvrir de nouveaux lieux. Et d’ailleurs Philippe donne le LA dès la sortie de Lyon : pas question de bougonner, il faut être heureux, quitte à se forcer, toute la journée. Et je dois reconnaitre que l’ambiance se met au sourire assez rapidement.

Arrivés à Chanaz (si vous ne connaissez pas, c’est une perle de la Savoie, à la pointe du lac du Bourget), on va tous déguster les cafés d’une petite brulerie : sous nos pieds, le canal de savières coule paisiblement avant de rejoindre le Rhône. On traverse tranquillement le village, Philippe compte et recompte, il en manque 2… Ce sera une constante de la journée. Pas de panique. Et nous filons sur le lac pour une mini croisière : des couleurs pures merveilleuses. Tout le monde se tait et admire. Que dire ? Des personnes qui s’émerveillent de ce spectacle et qui partagent leur joie, c’est rafraichissant, non ?

Et côté fraicheur, je vous assure que nous étions mieux sur le lac que sur Lyon, ce soir.

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La stature d’un vrai président


Visite enthousiasmante ce matin de François Hollande à Lyon où on trouvait autour de lui, les maires de Lyon, de St Etienne, de Roanne, de Bourg, de Chambéry, de Villeurbanne, plusieurs maires d’arrondissement de Lyon, de nombreux élus locaux et régionaux.

On sent vraiment le mouvement se créer. François Hollande a visité avec Gérard Collomb la confluence avant de tenir une conférence de presse décontractée où il a rebondi sur le dynamisme de l’économie, la mixité sociale et le vivre ensemble que symbolise ce nouveau quartier lyonnais. Il a ensuite évoqué les ralliements récents en parlant de “confluence” et en rappelant qu’il n’avait rien demandé mais que les soutiens arrivaient.  Poursuivant la métaphore, il a expliqué que ces ralliements avaient vocation à se réunir  dans un seul fleuve conduisant à la mer après les primaires et à la victoire en 2012.

Il a plagié le poète, en rappelant que « nous partîmes à moins de 500 et qu’avant d’arriver au port, nous sommes déjà beaucoup et que ce n’est pas fini ». Il a ensuite répondu à des questions concernant l’arrivée d’une grande majorité des Strauss-Kahniens à ses côtés, il a annoncé une organisation de campagne pour le 14 juillet, il a effacé les pièges des journalistes avec le sourire et a expliqué son grand projet de pacte intergénérationnel.

A une question autour de “faut-il être un président normal” il a répondu avec astuce, qu’il suffisait de voir ce que cela donnait quand il était « anormal ». Pour lui un président doit être calme avec une vraie vision et n’intervenant pas sur tout, ne se mêlant pas de tout. Il coopère avec les élus locaux et les force vives du pays.  Il a su montrer une stature de président, avec de la hauteur, une vision et de la distance.  Actuellement, il trace son chemin au dessus des mêlées et des ambitions personnelles en souhaitant que la primaire n’abime pas celui qui en sortira vainqueur.

Je vous raconterai dans mon prochain post le meeting de Vienne.

Projets menés par Grand Lyon Habitat


Lundi matin, j’ai eu l’occasion de faire le tour des projets de logements sociaux menés par Grand Lyon Habitat sur l’arrondissement.

Toujours satisfaisants de voir nos décisions prises se réaliser « dans le dur » et constater les constructions en train de se faire, surtout dans le domaine du logement social.

Réhabilitation d’un immeuble « bourgeois » cours Lafayette, construction neuve d’un immeuble pour une cinquantaine de logements à la ZAC de la Buire, construction d’un immeuble plus petit pour 15 logements rue Feuillat, résidence étudiante en lien avec le CROUS, etc.

Loin des grandes barres situées en banlieue des années 70, ces projets au cœur de notre arrondissement témoignent, je crois, des progrès que l’on a fait dans la qualité des logements sociaux qui sont réalisés. D’ailleurs, peu de personnes le savent mais 70 % des Grand Lyonnais sont éligibles au logement social !

Dans ma fonction de maire d’arrondissement,je suis fréquemment confronté aux besoins en logements des habitants. Nous nous sommes fixés pour but en début de mandat de créer 1 000 logements sociaux dans le 3e sur le mandat 2008 -2014, et ce dans un VRAI souci de mixité sociale.

Je crois qu’on va y arriver et je crois qu’on ne peut que s’en réjouir !

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