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De l’orage au soleil d’Ardèche


Rencontre du 3ème avec le maire de Lyon


Ce soir, nous avons une présentation du projet Part Dieu, par Gérard Collomb. Je me rends compte que j’ai oublié d’évoquer  ici la rencontre des habitants du 3ème avec le maire de Lyon et ses adjoints, il y a 10 jours, au sujet de la transformation de Lyon depuis dix ans. Soirée très intéressante !

Nous avons fait état des grandes réalisations et mais aussi des évolutions à venir : les Berges d’abord, l’axe Moncey avec l’évolution progressive des espaces publics, la très prochaine perspective de Garibaldi, le grand projet Part-Dieu mais aussi le nouveau quartier de la Buire en passant évidemment par Montchat et la reconversion des friches industrielles. Nous avons aussi évoqué nos politiques au profit de la petite enfance, des séniors et celles en faveur du sport, des espaces verts…

Ces réunions nous permettent à nous, élus,  d’informer, d’expliquer, d’écouter et d’échanger et ils permettent aux habitants de questionner, de faire préciser, de critiquer l’action publique. Evidemment, certains profitent de cette occasion pour évoquer  les nuisances qu’ils ressentent dans ces évolutions, d’autres, moins nombreux, soulignent les évolutions positives de leur quartier.  Certaines critiques sont parfois dures voire injustes à entendre, d’autres sont justifiées. Certains problèmes évoqués lors de ces rencontres peuvent être résolus rapidement, d’autres ne le seront pas,  car ils relèvent du civisme, du savoir-vivre et du vivre ensemble. Et là-dessus, nous n’avons pas de baguette magique pour transformer les comportements et faire évoluer les mentalités rapidement.

Je suis persuadé que ces réunions publiques sont des temps forts de la politique locale. Elles mettent en lumière, dans un temps très court et sans artifice, la réalité de terrain que les citoyens ressentent au quotidien : difficulté de logement, difficulté d’accessibilité, souhait d’obtenir davantage de sécurité, de propreté, de loisirs…

Comme l’a très bien dit Gérard Collomb en fin de réunion, « bâtir et gérer une ville, c’est choisir un véritable équilibre subtil entre des intérêts contradictoires ». Là est sans aucun doute la difficulté ! Là réside aussi le côté passionnant de la chose publique !

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Une petite souris verte qui grimpe


C’est sous la pluie mais dans la bonne humeur que nous avons inauguré ce matin les nouveaux locaux de la crèche de la Souris verte. La souris verte est une association emblématique de l’arrondissement, qui accueille en crèche des enfants porteurs de handicaps en milieu ordinaire et travaille à l’accompagnement de leurs parents. C’est une association que je connaissais déjà avant d’être maire du 3e, à la fois en tant que pédiatre et pour des raisons familiales et c’est donc une structure à laquelle je suis particulièrement attaché.

Avec le travail d’Anne Brugnera, conseillère municipale du 3e, déléguée à la petite enfance et aux affaires scolaires, cette relocalisation permet d’augmenter la capacité d’accueil de la crèche de 18 à 32 berceaux.

C’était pour nous un projet important car il favorise la socialisation nécessaire de  l’enfant  différent.  La  mixité  que développe la Souris verte nous confronte avec la différence et modifie notre regard sur le handicap. Le respect de l’intégrité physique, de l’intimité et de l’histoire de chacun, ce sont autant d’éléments indispensables pour percevoir et vivre différemment le handicap.

En tant que conseiller général, j’ai eu l’occasion de le dire, je regrette que le département du Rhône n’ait pas plus à cœur d’assumer cette mission essentielle, au cœur de ses compétences. Nous en avons beaucoup parlé pendant la campagne des cantonales mais aujourd’hui, il faut savoir que si la subvention de la ville à la Souris Verte est de l’ordre de 265 000 €, celle du conseil général n’est que de 37 700 €, soit trois fois moins que ce qu’elle devrait.

Je regrette cette situation et je continuerai donc à me battre, à la fois au conseil général pour que la subvention augmente, et à la ville pour qu’elle perdure.

Cette petite souris devenue grande porte en elle une partie de l’âme du 3e et son combat mérité d’être défendu.

Week end… d’amitiés


Yann a été mon directeur de campagne. Nous nous ne connaissions pas vraiment lorsque nous avons décidé de constituer ce tandem en début de campagne. Accepter un directeur de campagne, c’est faire un pari sur une personne, un pari de confiance, un pari de travail, un pari d’organisation.  Et je vous assure qu’il n’est pas facile de partager son agenda et de faire rythmer sa vie durant des semaines par un autre !

Nous nous étions promis d’aller passer un week end à Paris, avec nos épouses, sans politique, mais avec de la culture et du sport  au programme. Nous avions choisi le week end dernier à cause de la finale de rugby et un peu pour Roland Garros.

Samedi matin, Gare de Lyon/Boulogne pour visiter le jardin et le musée Albert Kahn. Banquier ruiné en 1929, Kahn était passionné de géographie et il a financé plus de 100 heures de films sur le monde entier. Il a aussi réalisé un jardin japonais, du Colarado et une forêt vosgienne magnifique.

Puis Boulogne/Auteuil, pour enchainer une magnifique finale femme à Rolland Garros et la première victoire chinoise ;  puis vélo Auteuil/Gare de Lyon et RER pour le stade de France pour une finale, non pas belle, mais disputée dans une belle ambiance. Comme Yann supportait Montpellier et Schiavone, ils ont perdu ( !). Quand je lui ai fait remarquer qu’il ne supportait que les perdants, Yann m’a rappelé qu’il m’a soutenu pendant la campagne !

Avant le train et après le musée Rodin, un peu de télé pour voir Nadal gagner. Normal puisque Yann … était pour Federer. Ce fut vraiment très sympa de se rencontrer ainsi avec ce jeune couple.

Et puis que c’est beau Paris ! Comme le dit Irène « Lyon c’est beau mais à Paris c’est beau pendant plus longtemps ! »

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« In the pocket » !


Cela faisait 17 ans que les supporters du LOU attendaient que leur équipe monte en première division qui ne compte plus que 14 clubs à présent.  Certains supporters ne le savent pas mais le LOU a été un grand club de rugby avant guerre, il a même été champion de France à deux reprises (de mémoire) dans les années 30. Mon grand père maternel était un des supporters de l’époque.

Hier, changement de décor, j’étais à Geoffroy Guichard déserté par les verts mais envahi par des milliers de supporters lyonnais. Je n’ai pas l’habitude de voir ce stade dans de telles conditions ni d’encourager les visiteurs !  Mais c’était pour une bonne cause, celle de la montée pour le LOU.

Le match a été plaisant avec un gros démarrage des lyonnais puis en seconde mi temps, il  devint  plus tendu et plus équilibré avec des stéphanois accrocheurs, eux qui jouaient leur premier derby ici, et sans doute le dernier avant quelques années.  Car eux prennent l’ascenseur de la descente. Les lyonnais ont donc gagné même s’ils étaient au bout du rouleau après une belle saison. Ils devront être renforcés l’an prochain pour jouer avec les « gros bras » de l’élite.

Bravo à Yvan Patet, Guy Mathiolon, Olivier Giron, Raphaël Saint-André, Matthieu Lazerges, etc. d’avoir transformé le rêve en réalité.

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God save the (future) queen


Aujourd’hui, un post un peu léger sur l’évènement de vendredi dernier.

Comme des millions de spectateurs, j’ai regardé le mariage princier devant l’écran du consulat de Grande Bretagne. Il y avait le spectacle sur l’écran mais il y avait aussi de l’humour dans la salle. Les anglais ont inventé le football et le rugby, ils ont inventé aussi l’humour « so british » fait d’autodérision et de légèreté. Et pour cela, le consul de Grande Bretagne est terriblement britannique !

Mais impossible de raconter ce bon moment sans en faire perdre le sel. Quant au mariage lui même, je crois que des témoins peuvent affirmer qu’il a bien eu lieu !

Ah, une question aux érudits : dans quelles conditions ( pour qui et pourquoi ?) a été créée l’hymne britannique ? Quand je vous dis qu’ils ont de l’humour ces britanniques …

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La parole à… Lucie Briatte


Exercice difficile auquel je m’exerce aujourd’hui : revenir sur 4 mois de campagne si intenses qui ont permis à la Gauche de l’emporter dans le 8ème canton. Tout d’abord un grand merci à tous ceux qui nous ont apporté leur soutien et leur confiance.

Mon moment le plus fort : celui de la victoire bien entendu ! Quel stress de rester devant l’ordinateur à attendre les résultats définitifs un à un, jusqu’au dernier bureau de vote, avec toute cette fatigue accumulée et cette envie de réussir qui se verrait aussi bien concrétisée que dissoute en quelques secondes. Une victoire difficile, mais méritée, au regard du programme porté par la Gauche et des valeurs de solidarité et d’égalité que nous avons voulu transmettre aux citoyens durant toute cette campagne.

Ma découverte : celle d’un homme politique au grand cœur et d’une force de travail impressionnante, je parle de Thierry bien sûr. A l’écoute de ceux qui l’entourent et des concitoyens. Qui a su m’accorder un vrai rôle dans cette campagne, sans paternalisme ni complaisance.

Ma surprise : ce sont ces 27 militants venus lors d’une soirée de porte-à-porte ! Un vrai moment de bonheur ! C’est là où le mot « camarades » prend tout son sens à mes yeux : unis par nos valeurs et notre détermination à convaincre pour faire changer la société.

Mon inquiétude : Bien sûr, cette montée de l’abstention… avec comme effet domino, le score du Front national. Une abstention qui doit questionner chaque politique, de droite comme de gauche.

Ma déception : c’est que le Conseil général ne bascule pas à gauche… Nous redoublerons d’efforts pendant ces trois prochaines années pour faire connaître l’action du Conseil général et mettre en évidence les propositions des socialistes dont le rôle reste entier dans l’opposition.

Je « quitte » ce blog en remerciant bien entendu Thierry de m’avoir laissé m’y exprimer. La tête et le cœur sont encore plein de souvenirs. Et la vie militante se poursuit, au Mouvement des Jeunes Socialistes comme au Parti Socialiste. Avec toujours la même envie !

Merci pour votre attention et… en avant la gauche !

Visite du canton de Montrottier


J’avais promis d’essayer de comprendre la problématique des cantons ruraux. Promesse tenue avec la visite du canton de St Laurent de Chamousset qui fait quand même 25 km de long sur 14 km de large et englobe 14 communes dont Montrottier. Brillamment réélu, son maire Bernard Chaverot, apparenté au groupe socialiste, administre certainement l’un des plus beaux villages du Rhône.

Nous avons évoqué la campagne écoulée et les tracts qui ont circulé chez lui. J’en  cite deux en particulier « Thierry PHILIP, candidat lyonnais, affirme que les zones rurales perçoivent trop d’argent et que l’une de ses priorités sera de transférer les fonds des cantons ruraux vers l’agglomération lyonnaise » (Nb : je n’ai jamais dit cela…) ou encore « Si le président du Conseil général était lyonnais, cela changerait tout pour le monde rural » (Nb : on comprend bien comment la droite va se servir de la réforme des collectivités en 2014).

Bernard m’a parlé de sa famille installée ici depuis très longtemps, de la ferme de son père et de son frère, de l’école 100% développement durable qu’il fait construire, de l’industrie locale (Primaflex, Erasme,..), du marché des veaux de 3 semaines, des vaches laitières, des cerisiers, des saucissons et du jambon, de la station d’épuration et de la déchetterie, du déneigement, etc.. Nous enchainons sur l’associatif et il me confie, avec beaucoup de retenue, l’admiration pour son père qui a beaucoup œuvré pour les personnes handicapées. Du coup, nous poursuivons avec son projet pour les autistes, nous parlons d’hôpital (celui d’Argentières dont il est vice président). Et la discussion devient carrément grave quand nous abordons le taux de suicide élevé dans le canton et la difficulté des agriculteurs à se marier.

En sortant, un panorama de carte postale s’ouvre à nous. J’admire en savourant le jus de pomme (que de la pomme..). Je regarde Bernard, et je pense en moi-même, que c’est un sacré bonhomme avec une passion rare pour sa terre. Alors Bernard, je te le dis ici, ne t’occupe pas trop des débilités lues sur les tracts : Fonce et réalise tes projets !

Gymnase Patrick Lamy


Lors du dernier Conseil d’arrondissement du 3ème, nous avons décidé à l’unanimité de donner le nom de Patrick Lamy, à un gymnase de l’arrondissement.

Son nom ne vous dit peut être pas grand-chose. Alors qu’il est à quelques années de la retraite, Patrick Lamy a accepté de s’investir totalement dans l’association  Patronage Laïc Villette Paul Bert dont il fut président. Tout l’intéressait et il ne manquait jamais l’occasion de rendre visite à l’une des activités sportives pratiquées dans l’association. Viscéralement attaché au bénévolat, il rappelait que c’était le bénévolat qui lui avait permis de se hisser au plus haut niveau du judo. Toujours de bonne humeur, son enthousiasme et sa volonté étaient communicatifs. Il a su tirer cette association vers le haut comme en témoigne le nombre élevé d’adhérents.

Chacun reconnaissait son franc parler et ses coups de gueule restent mémorables.

Je me souviens de notre dernière rencontre à l’hôpital, juste avant Noël, quelques jours avant son départ. Nous avions devant nous un homme malade et affaibli mais un patron à la vision claire, nette et précise lorsque nous avions évoqué l’association.

Avec son accent du sud, il avait su créer un véritable enthousiasme pour le sport et pour l’engagement associatif.

Nous inaugurerons le gymnase « Patrick Lamy » en mai à l’occasion des 100 ans du PVLPB.

Premiers souvenirs d’une belle campagne


La parole à… Lucie Briatte


Je n’imaginais pas en étant suppléante de Thierry Philip, le type de journée qui m’attendait. Par exemple, la journée de mercredi, un vrai marathon !

Après une matinée au travail à étudier les dossiers de demande d’aménagement pour les enfants handicapés que je reçois, direction Meyzieu pour soutenir Odette Garbrecht et Issam Benzghiba, son suppléant. Puis départ pour la Croix-Rousse pour rejoindre Dominique Bolliet, candidat sortant sur le 3è canton lyonnais.

Rencontre avec Martine Aubry, qui était l’invitée d’honneur de cet après-midi.  D’ailleurs, notre Première Secrétaire a rejoint notre comité de soutien ! Puis conférence de presse. Avec ce même message : faites reculer l’abstention en votant PS, et ce, dès le 1er tour, sur tous les cantons !

Personne n’ignore le contexte national dans lequel ces élections se déroulent. Toute la journée, les commentaires haineux de certains dirigeants de l’UMP sont sur toutes les lèvres. Comme si la crise ne suffisait pas ; comme s’il fallait la masquer par quelque chose de plus fort, de plus laid.

Pourtant, de la peine, les Français en ont bien assez. Le soir, je me suis rendue à l’Arbresle pour une soirée publique. Il suffit d’écouter. Par exemple, cette mère de famille expliquer son incompréhension face aux mois d’attente pour que la MDPH (Maison Départementale du Handicap) traite le dossier de son fils, en situation de handicap !

L’enjeu local est certain,  l’enjeu national est sous tendu : en votant pour le candidat PS, vous participerez au basculement du Conseil général à gauche. Et vous donnerez par la même occasion une bonne claque au gouvernement Sarkozy.

Un président dans le 8ème canton


La venue du président du Conseil général de la Corrèze, François Hollande,  a été un moment de plaisir, sans doute trop bref. Un président de Conseil général dans le 8ème canton, c’est bien, mais il y avait sans doute « autre chose » pour expliquer la foule de journalistes à nos côtés.

Au programme, deux visites très courtes, mais symboliques de l’inaction du candidat sortant UMP. Le centre social Bonnefoi compte plus de 250 adhérents qui se réunissent pour des activités de loisirs. Premier étonnement de François Hollande d’apprendre que le Conseil général subventionne seulement 3000 euros alors que ces activités relèvent de sa compétence. La ville subventionne le centre social à hauteur de 220000€…

Seconde visite, à la Maison pour tous des Rancy, l’une des 12 MJC de Lyon.  Elle accueille des jeunes enfants, des collégiens, des personnes âgées et des personnes en situation de handicap : subvention du conseil général de 32 000€ là où la ville donne 550 000€. Second étonnement marqué !

Le temps s’y prêtant, nous avons marché et échangé. L’homme est séduisant et affuté (intellectuellement), une « belle mécanique ». Avec humour, il nous a expliqués que sa grande surprise était de ne plus rencontrer de candidat de droite. L’UMP se terre ! Rien à Meaux (le fief de Copé), rien en Sarthe (celui de Fillon), seulement des candidats apatrides sous les couleurs d’une Union pour la Seine et Marne, pour la Sarthe, etc. A la question des journalistes sur la venue des leaders du PS dans le Rhône, il a fort habilement répondu qu’ils faisaient leur boulot. A contrario, pas de ministres sur le terrain. Et Sarkozy au fait ?

François Hollande promet de financer 3 jours de rêve à tout candidat de droite (enfin de l’union etc..) qui ferait campagne avec Sarkozy à ses côtés. Et qui gagnerait bien sûr. Peut être que notre candidat UMP sortant accepte le pari ?

Pour son information, le séjour se déroulera dans la Corrèze (en novembre).

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« Sauver ou périr »


Lundi matin, en présence de son père, de sa famille et de sa compagne, nous nous sommes réunis autour de la stèle de Stéphane Abbes. Une centaine de pompiers étaient également présent pour ne pas oublier l’accident survenu il y a 3 années, jour pour jour.

Je revois régulièrement le père de Stéphane, lui aussi pompier, amateur de rugby qui a créé le challenge Abbes pour que la vie demeure associée à la mémoire de Stéphane. Je me souviens des difficultés rencontrées par sa compagne pacsée qui n’avait pas les mêmes droits qu’un couple marié. Le préfet Gérault était intervenu personnellement à cette époque pour essayer de faire avancer le dossier. Mais ce fut difficile.

Que vous dire si ce n’est que l’émotion était là. Il y avait eu ce jour là, plus de 40 personnes blessées, un quartier totalement bloqué et surtout une vie emportée. Stéphane manque à sa famille, il manque à ses amis (qui ont ouvert une page facebook pour son souvenir). L’émotion est aussi intense qu’au moment du drame. Je m’en souviens très bien,  j’étais allé saluer les pompiers dès mon élection, je crois même que ce fut ma première visite de maire.

Oui, j’admire ces hommes. Comme vous sans doute. Ils sont là pour nous porter assistance en toutes occasions. Ils repartent le job fini, sans rien demander. Lundi matin, j’observais leurs visages fermés et touchés par la douleur. Des sacrés bonshommes ! Alors lorsque nous avons déposé les gerbes sur la stèle, je n’ai pas pu m’empêcher de m’énerver intérieurement en revoyant  les tags imbéciles portés sur la stèle il y a deux mois. Imbéciles comme leurs auteurs.

Un tag sur la devise « Sauver ou périr », c’est abject !

La parole à… Lucie Briatte


Je ne veux pas évoquer maintenant les évènements qui se déroulent en Libye.  J’espère que Thierry me laissera un post pour en parler un jour. Je suis autant scandalisée par les violences et la folie, qu’attristée par la médiocratie de notre gouvernement qui a accueilli ce dictateur il y a peu au nom des intérêts économiques. La politique est détestable  quand elle devient cynique. Alors, je vais plutôt évoquer quelque chose de plus enthousiasmant.

Hier soir, j’ai participé à un atelier de concertation sur le grand projet Garibaldi. Les habitants étaient conviés à faire part de leurs suggestions pour le réaménagement des espaces publics autour de ce grand axe.  J’en retiens des débats animés et trois problèmes très différents :

Les Halles : Cet espace doit répondre à de nouveaux enjeux : transports, hygiène, restauration. Ce site sera sans doute très impacté dans son quotidien par l’arrivée de tous les salariés de la tour Incity.  Les idées des habitants ne manquent pas, elles fusent même ! Parfois très originales. J’aime bien celle qui donnerait  la possibilité de louer des voitures électriques un peu sur le système des Vélovs.

Auditorium: Les futurs travaux concernant ce lieu de culture reste toujours l’objet de divergence sur le maintien ou non de la totalité des gradins… on évoque le pour, puis le contre… les avis sont partagés  sauf pour l’installation du kiosque pour réhabiliter le parvis, qui a fait le consensus !  La solution sera probablement entre le « tout raser » ou le « tout garder ».

Place des Martyrs de la Résistance : Cette place chargée d’histoire n’est pas suffisamment mise en valeur. Pourquoi ne pas créer en son centre une aire de jeux pour les enfants du quartier et de l’école qui la jouxte, tout en permettant au marché de pouvoir se tenir tout autour ?

Beaucoup de discussions et d’idées  sur de beaux projets en perspective ! Mais nous avons soulevé davantage de questions qu’apporté de réponses.  Rendez-vous est pris le 12 avril pour la suite ! Avec une soirée comme celle là, on ne peut qu’être que  réconciliée avec la politique qui retrouve son sens.

La parole à… Lucie Briatte


Lors des premiers marchés de la campagne, une question m’était parfois posée : « Vous êtes la fille de Thierry Philip ? ». A chaque fois,  c’était une réelle surprise car je ne m’attendais pas du tout à une telle interrogation ! A chaque fois, j’ai du expliquer mon absence de lien de parenté avec lui, et mon rôle de suppléante au cours des cantonales. Et au passage,  pour quoi il faudra aller voter les 20 et 27 mars prochains (évidemment, c’est la base !)…

Cette question apporte la preuve s’il est besoin que les jeunes adultes sont encore peu nombreux dans le paysage politique français. Les raisons sont connues : difficultés à retrouver du travail après un passage en politique, méandres des élections internes aux partis. Alors jeune et femme, c’est carrément mission impossible. Sauf sans doute dans le 3ème arrondissement : regardez Najat, Ludivine Piantoni et Anne Brugnera. Et plus largement au PS.

Pourtant, les jeunes font partie des premières victimes de ce gouvernement : à 25 ans, j’appartiens à la première génération qui vivra moins bien que celle de ses parents !  Plusieurs raisons à ce triste constat : taux de chômage explosif (3 fois supérieur chez les jeunes que dans le reste de la population !), accès aux soins restreint (25% des jeunes renoncent à une mutuelle faute de moyens), grandes difficultés d’accès à un logement, dette infernale à rembourser, pollution en hausse, etc. Bien sûr, la jeunesse ne se résume pas à ça. D’ailleurs la jeunesse (ou plutôt « les jeunesses » devrait-on dire) paye  le prix fort sa capacité à dire les choses, à se mobiliser pour des grandes causes, à interroger la société où elle vit et ceux qui la dirigent. C’était vrai hier, c’est aussi vrai aujourd’hui, en France comme en Tunisie ou en Egypte.

Dans ce contexte politique où l’on oppose sans cesse les citoyens entre eux, les chômeurs contre les travailleurs, les malades contre les personnes en bonne santé, les jeunes contre les séniors, il m’est alors encore plus agréable d’entendre ces habitants, tout d’abord étonnés de ce choix, se réjouir de cette « jeune candidate » !

Place Marc Aron


Autre point fort de la semaine dernière, nous avons inauguré la Place Marc Aron, en face de la Mairie du 3e arrondissement et du Palais de Justice. Dénommer un espace public est toujours un moment émouvant et celui-là, le fut tout particulièrement. Cela sans aucun doute du fait de la personnalité de Marc Aron mais aussi de la présence de sa femme, Edith.

Accompagnés de Gérard Collomb, du Cardinal Barbarin, du Maire de Beer Sheva, des représentants associatifs et des représentants des cultes, nous avons donc dévoilé cette plaque avec un fond musical. Chacun des discours prononcés fut l’occasion de rendre hommage à Marc. Défenseur d’une plus grande justice sociale et républicain convaincu, il fut, en effet, l’un des artisans de la restauration d’un authentique dialogue judéo-chrétien. Il fut également l’un des fondateurs de la Maison des Enfants d’Izieu et il eut une implication très forte lors des procès de Barbie, Touvier et Papon. Il lutta ardemment contre les courants relatif à la falsification de l’histoire et notamment le courant révisionniste à Lyon.

Grande figure lyonnaise, il incarna de manière rayonnante un véritable humanisme lyonnais capable de construire un avenir fait d’échanges, d’ouverture et de dialogue. En tant que maire, je suis particulièrement heureux que la place Marc Aron soit au cœur de Lyon, dans le 3e arrondissement en face de deux grandes institutions républicaines.

Les personnes présentes étaient, j’en suis certain, très heureuses d’avoir pu rendre hommage à cette grande personnalité.

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Moment avec Jeannie Longo


J’ai déjeuné la semaine dernière avec une grande sportive : « La » sportive préférée des français. Jeannie Longo a un palmarès impressionnant et tient toujours une forme olympique, il n’y a qu’a voir ses derniers résultats. J’étais particulièrement impatient et je n’ai pas été déçu.

Les échanges se sont vite noués, les anecdotes ont rapidement surgis. Jeannie Longo nous a racontés comment elle s’est retrouvée, au sommet d’un col de Colombie, au milieu du brouillard ne voyant même plus la route ! Comment le froid qui s’empare des mains est le pire ennemi en montagne, comment une barre calorique concentrée peut vous relancer alors même que le corps ne répond plus en plein cœur de l’effort. Jeannie Longo se livre aussi. La suite de sa carrière ? Elle ne sait pas. La compétition ? Non, ce n’est pas ça son truc. La lutte contre les autres ne l’intéresse pas. Jeannie Longo cherche plutôt à faire une belle course, à aller au bout de son investissement.

Son investissement, c’est aussi pour ça que je la voyais. Car c’est aussi une grande dame de coeur.

A l’occasion de sa vingtième édition, le centre Léon Bérard sera partenaire de l’Ardéchoise, cette grande course cyclotouriste où, chaque année, se retrouvent toujours plus de 10.000 amoureux du vélo. L’Ardéchoise reversera 5€ sur chaque inscription au centre anti-cancer et Jeannie Longo sera la marraine de cette grande opération.

Nous en sommes particulièrement fiers car elle nous apporte son soutien et nous aide à sensibiliser le grand public à la lutte contre le cancer. L’Ardéchoise est pour cela le moment idéal, et Jeannie Longo le sait bien : « ces quelques jours qui nous rassemblent autour du sport sont le moment opportun de montrer notre sens de la fraternité et de la générosité ».

Merci Jeannie !

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La parole à… Lucie Briatte


La campagne bat son plein, les semaines passent à une vitesse impressionnante.

Les porte-à-porte  se poursuivent, presque tous les soirs, et les diffusions de tracts sur les marchés et supermarchés se multiplient. Avec toute l’équipe de campagne, nous travaillons beaucoup sur la communication ; les militants  nous apportent également leur point de vue, la qualité s’améliore et c’est très motivant.

Je suis d’autant plus heureuse que cette campagne se fait au plus proche des habitants.  Car les outils militants qui me plaisent le plus, c’est le contact humain, c’est l’échange, c’est essayer de comprendre et de convaincre ! Cette semaine, j’ai pu expérimenter un nouveau mode de communication : les réunions d’appartement.  Le principe est simple : les habitants  d’un quartier se questionnent, aimeraient rencontrer les candidats pour poser leurs questions, et hop, l’un d’entre eux nous sollicite et nous voilà chez lui pour débattre avec tous les intéressés présents.

Après une courte présentation de nos parcours, militants comme professionnels, nous plongeons dans le vif du sujet : « le Conseil général, à quoi ça sert ? Pourquoi faudra-t-il aller vote les 20 et 27 mars prochains ? ». Force est de constater que, malgré ses 2 milliards d’euros de budget annuel (chiffres de 2010), l’action menée au niveau du département est aussi méconnue que son président, pourtant aux commandes du navire depuis plus de 20 ans. Quant au conseiller sortant (en poste depuis 10 ans pourtant), c’est carrément le trou noir !

Et invariablement, nous finissons par l’encouragement à aller voter : chaque voix comptera pour faire basculer le Conseil Général.  Et puis, au moment du départ, les poignées de mains et les regards complices permettent de mesurer le bien fondé de notre démarche.

À un mois et demi de l’échéance, nous devons tous continuer à convaincre autour du nous. Message reçu ?

La parole à …Lucie Briatte


Jeudi dernier, nous avons rencontré, Thierry et moi,  les responsables de l’association CODARPS, dont le siège se trouve à proximité de la Gare Part-Dieu. Cette association s’est fixée comme objectif d’allier sport et santé pour les personnes âgées. Une noble mission ! A tout âge, l’intérêt d’une activité physique pour la santé n’est plus à démontrer ; en touchant ce public, cette association fait bien plus que cela : elle permet à des dizaines de personnes âgées de sortir de leur isolement.

On parle trop souvent des personnes âgées en termes de perte d’autonomie, d’incapacités, mais quand on se rend compte du dynamisme de ces retraités, c’est tout autre chose qu’on constate ! Randonnée, tir à l’arc, tennis, natation… il y en a pour tous les goûts ! La convivialité était au rendez-vous, et nos « 40 à 60 ans » d’écart ne nous ont nullement empêchés de trouver des sujets de conversation communs.

Le bien-vieillir est une thématique très vaste, qui ne se réduit pas uniquement à l’accès aux soins, même s’il est essentiel bien entendu. Bien-vieillir, c’est dans son corps, mais aussi dans sa « tête ». Et puis ce sont des conditions environnementales : la famille, le logement, la dynamique du quartier, l’éloignement des commerçants, etc. Je comprends vraiment l’importance d’une politique dans ce domaine. Et d’un changement d’état d’esprit.

Même si je suis encore très loin de la retraite (encore plus depuis la récente réforme), j’espère que ma retraite ressemblera à celle de ces retraités, dynamique et solidaire, ces retraités qui prennent du plaisir dans ces activités et qui mettent beaucoup d’énergie pour s’occuper des autres.

D’ores et déjà je suis invitée à participer à la traversée à la nage du lac du Bourget en juin prochain : il va me falloir de l’entraînement pour être à la hauteur, mais le défi est relevé !

Face à face à la télé


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