facebook_icon twitter_512x512 mail

Catégories

Commentaires récents

Sites Amis

Mes coups de coeur

Presse lyonnaise

Archives

Syndication

Archives pour 'Rencontres'


Un lumbago et deux remerciements


A 14h, je sais que mes adjoints en charge des seniors comptent sur moi pour accueillir leurs 130 invités pour la traditionnelle galette des rois. Je suis à la bourre et quand j’arrive, à ma grande surprise, je vois le conseiller général sortant, en train de serrer les mains. Pourquoi pas après tout, même si nous ne l’avons jamais vu depuis 2008, il faut un début à tout.

A mon tour de saluer, je me penche, une fois, deux fois, vingt fois pour écouter le petit mot que certains veulent me confier. Toujours chaleureux. Pendant le bref discours, mes adjoints sont à mes côtés, le conseiller général sortant, lui aussi, sans doute pour la photo, avant de partir précipitamment. Dommage, les élus -et c’est une tradition- sont là pour servir les seniors.

L’adjoint demande une standing ovation pour la centenaire qui est dans la salle, devant l’estrade. Elle est rayonnante, Victoria, avec ses 100 printemps, des yeux bleus rieurs, bien coiffée et impeccable dans son bel ensemble azur foncé.  C’est une véritable publicité pour le bien-vieillir, un espoir ! Je vais la saluer à mon tour, me baisse pour lui faire le bise, et… clac, la décharge électrique dans le dos !

Le dos est coincé. C’est fichu pour 15 jours. Bon glissons sur le traitement peu orthodoxe, mais je dois aller aux 40 ans de l’Université Claude Bernard en soirée. Je sens que je vais en baver.

Le président Lionel Collet a organisé une belle cérémonie pour les 40 ans de l’université dans la salle 3000, en présence de Gérard Collomb,  de Jean Jack Queyranne, du recteur et du maire de Villeurbanne. Comme prévu, le fauteuil, déjà étroit en temps normal, me semble sortir d’une salle de torture.

Sur la scène, aux côtés de Gérard, Jean Jack, Lionel Collet, un grand fauteuil réservé au vice président du Conseil Général reste vide. Le vice président n’est autre que le conseiller général sortant, le même qui n’est pas resté pour servir les seniors (Il devrait faire attention car on va lui retirer les allocations familiales s’il continue avec son absentéisme !!). Son fauteuil, bien plus confortable que le mien,  ne resta pas inoccupé longtemps puisqu’on me proposa de l’occuper pour soulager mon dos. Et c’est donc avec plaisir que j’ai pu écouter les chœurs de l’IUFM et regarder les films des étudiants qui racontent  leur vie à l’Université.

Alain Mérieux a conclu cette magnifique soirée. Un grand monsieur ce Mérieux comme Lionel Collet, grand président d’université, sans doute le meilleur jusque là.

Alors, pour finir, un grand merci à Victoria pour sa jeunesse et au conseiller sortant pour son fauteuil.

La parole à …Lucie Briatte


Premiers retours de la campagne

Une campagne, c’est sur le terrain qu’elle se mène avant tout. Avec Thierry et toute l’équipe, ce que nous préférons, c’est le porte-à-porte ! Au départ, on s’interroge sur l’accueil que nous allons recevoir : va-t-on  déranger ? Très rapidement, nos craintes sont dissipées : les habitants nous ouvrent leurs portes et nous avons parfois la chance de pouvoir échanger.

Une fois les précisions apportées sur les enjeux de ces élections, une question revient systématiquement chez les jeunes couples : pour la petite enfance, qu’est-ce qu’on fait ? Ce n’est pas une famille ou deux qui se plaint du manque de places dans les crèches, ce sont plusieurs dizaines. « Est-ce que vous, les socialistes, vous faites de la petite enfance une des priorités ? » : la réponse fuse positivement et je suis toujours très fière de détailler notre projet.

Il y a d’abord une urgence à répondre aux demandes d’accueil collectif comme individuel.  C’est donc 1500 places en crèches que nous voulons créer d’ici 2014 sur tout le Rhône. J’évoque aussi les grandes oubliées des politiques sociales, les familles monoparentales. Pourtant, un accident de la vie, une séparation ou un deuil, ça peut arriver à n’importe qui et sans prévenir. Les besoins de ces familles sont sous-évalués : petite enfance, logement ou encore insertion professionnelle, trois domaines où les familles monoparentales se retrouvent en difficulté à cause de la perte brutale de revenus. C’est pour cela, que nous voulons créer un plan d’aide aux familles monoparentales avec un soutien financier, sous condition de ressources.

Enfin, nous souhaitons soutenir activement les Réseaux d’assistantes maternelles rhodaniens. Un service public de la petite enfance clair et ambitieux pour l’ensemble des rhodaniens, ça vous choque ? Moi, non !

Et mes interlocuteurs d’un soir non plus, je vous l’assure.

Réunion publique : mode d’emploi


Je reviens sur la réunion publique organisée lundi soir pour présenter les aménagements futurs de l’ancien site industriel RVI. Ces moments sont importants pour l’équipe d’arrondissement :

  1. Parce qu’il s’agit d’un projet de « vivre ensemble » dans un nouveau « morceau de ville ». Il concerne donc quasiment toutes les délégations,
  2. Parce qu’ils cristallisent un projet à un instant T alors même que tout le monde souhaiterait avoir la vision finale (et achevée), donc nous risquons toujours de créer de la frustration,
  3. Parce que nous avons évidemment à cœur de répondre aux questions des habitants tout en sachant qu’à ce stade, seules les grandes lignes sont fixées et que la part de l’inconnu n’est pas nulle.

Lundi soir, la participation de plus de 120 habitants témoigne de leur intérêt et leur curiosité.

Nous avons donc présenté les grandes orientations de cet aménagement et les points sur lesquels nous nous sommes particulièrement mobilisés. Ainsi, initialement prévu sur une surface de 4 000 m², nous nous sommes battus pour que le jardin proposé soit étendu à 8 000 m². Nous avons également souhaité réaliser un équipement culturel dans ce quartier, c’est pourquoi, nous avons voté la réalisation d’une bibliothèque municipale.  Et puis, nous allons faire de ce lieu l’un des plus grands centres de formation professionnelle et de l’alternance, en France et peut-être même en Europe avec les futurs bâtiments de la Société d’Enseignement Professionnel du Rhône (SEPR) et la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment.

Cela fait déjà 3 années que nous planchons dessus et nous espérons finir ce grand chantier d’ici 2014. C’est un beau projet. Nous avions quelques craintes de le présenter à mi parcours. Et puis, l’accueil fut chaleureux et comme m’a glissé un riverain »faudrait être maso pour ne pas soutenir le remplacement de la friche industrielle par un parc ! ».

Dans le mille !

Hommage à Guylaine Gouzou-Testud.


Guylaine Gouzou-Testud nous a quittés ce vendredi 21 janvier 2011.

Adjointe à l’économie sociale et solidaire, Guylaine était d’abord une femme de conviction. Résolument ancrée dans les valeurs de gauche, elle incarnait chez les Verts les valeurs du féminisme. Fervente militante de la Croix-Rousse, elle a toujours eu à cœur de défendre les droits des femmes, la parité et la liberté.

Lire la suite »

La parole à… Lucie Briatte


L’appel signé par Stéphane Hessel a créé le buzz, c’est une certitude.  Je ne suis pas la seule à le penser. Mais  qui sait s’il ne participe pas à nous faire réfléchir  aussi…

« Indignez-vous », c’est le titre de cet écrit ; c’est  d’abord un appel à la critique, pas au sens péjoratif. Critiquer pour remettre en question, douter, s’interroger et interroger le monde qui nous entoure. Il n’y a pas une mais mille raisons de s’indigner ; il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises questions, il y a « des » questions, tout simplement. Et ensuite, me direz-vous ?

Bien sûr, nous ne sommes pas Stéphane Hessel.  Pourtant, je suis persuadée que chacun peut participer à construire une société meilleure. Dans la réflexion individuelle jusqu’à la contestation collective, il existe des espaces pour que chacun dépasse les limites qu’il s’est fixées par découragement, par renonciation, par dépit ou simplement par acceptation. N’acceptons pas, refusons l’indifférence…

Même si les résultats n’ont pas été ceux espérés, j’ai été admirative par la capacité de résistance et de mobilisation du peuple français lors de la réforme du système des retraites. Indignons-nous pour préserver nos acquis sociaux, parce qu’ils sont des piliers pour le modèle de société auquel nous aspirons. Indignons nous que d’autres ne puissent pas en bénéficier, indignons nous que le politique veuille tirer ces acquis vers le bas, etc.

Alors, pour 2011, je forme un vœu, celui de ne pas céder, de ne pas baisser les bras « malgré tout », de construire modestement chaque jour, parfois seule, et souvent avec d’autres. Peut être avec vous ?

Que Viva Offenbach !


Le traditionnel spectacle du nouvel an pour les habitants du 3e arrondissement s’est tenu à la Bourse du travail ce lundi. Après deux années consécutives où la salle vibrait aux sons des chœurs d’opéra, nous avons fait le choix d’un spectacle musical burlesque et donc haut en couleurs ! Nous avons été servis.

Dialogues truculents, décors et costumes flamboyants, musique joyeuse… Ce fut drôle, enjoué et, par moment, particulièrement délirant, voire « déjanté ». En tant que fan de foot, cela m’a fait rire d’entendre I will survive dans ce décor de vaudeville mêlant décors coloniaux et camions de la propreté urbaine.

Partager un tel moment de plaisir et de détente est un moment rare qu’il faut savoir savourer. C’est ce que j’ai fait avec les 1800 spectateurs du 3e arrondissement. Et du reste, ce soir, aux vœux de la mairie, beaucoup m’ont félicité pour ce choix. Même ceux qui n’ont pas pu venir mais qui m’ont rapporté les échos positifs de ceux qui y sont allés.

Jean Vilar affirme que « Le théâtre est une nourriture aussi indispensable à la vie que le pain et le vin… Le théâtre est donc, au premier chef, un service public. Tout comme le gaz, l’eau, l’électricité. »

Quand on passe une aussi belle soirée, on ne peut qu’être d’accord !

que-viva-1que-viva-2que-viva-3

La parole à…Lucie Briatte


Mercredi avait lieu ma première conférence de presse en tant que remplaçante, aux côtés de Thierry Philip. Alors forcément, j’étais un peu stressée ! Petit problème de talon cassé à gérer juste avant d’entrer dans la salle, et c’était parti.

On commence. Chaque membre du comité de soutien suit la voie ouverte par le président de l’université Lionel Collet. J’observe, j’écoute, j’apprends. Bien sûr, ce sont des témoignages sympathiques pour Thierry sur sa capacité à comprendre la détresse d’une personne comme sur celle à gérer des dossiers d’envergure. C’est Hélène Blanchard qui fait mouche sur ce point.  Et puis vient mon tour. Une grande inspiration et c’est bon, j’y vais. Sans rougir.

Mon intervention est l’occasion de me présenter mais surtout de parler d’un sujet que j’affectionne particulièrement, celui du handicap. Juste avant de me rendre à la conférence de presse, je cherchais les éléments pour la constitution d’un dossier d’un jeune patient en difficulté à l’école. Ce dossier, c’est celui que les familles transmettent à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) pour demander que leur enfant bénéficie d’une AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire).  Comment décrire les mois d’attente qu’endurent les familles de ces enfants en difficultés ? Ne rajoutons pas des difficultés ni à ces enfants, ni à leurs familles, ils en ont bien suffisamment. Oui, la santé est un sujet politique et il est urgent que les acteurs publics travaillent ensemble, pour une plus grande efficacité, tout simplement !

C’est fini. Thierry prend le relais. Il déroule. Je souffle un bon coup, de soulagement cette fois ! Ca y’est, la campagne est “officiellement” lancée !

Allez voir « Le nom des gens »


Il y a des films qu’il faut recommander et dont le succès dépend en partie du bouche à oreille. Celui-là en est certainement un.

L’histoire est celle d’une rencontre entre Bahia (incarnée par la très jolie Sara Forestier)  qui revendique haut et fort ses racines algériennes et son engagement politique et Arthur, quadragénaire adepte du « risque zéro » (Jacques Gamblin, comme toujours génial) qui, à l’inverse, cache ses origines juives. Cette rencontre est donc un tourbillon pour ce discret jospiniste…

Lire la suite »

La parole aux….pompiers


Les pompiers professionnels du Rhône sont en grève illimitée depuis le 6 décembre ! Ils ne réclament pas de primes, pas d’argent, mais simplement ils s’engagent pour la défense d’un service public d’incendie et de secours qui doit rester de premier niveau dans un département comme le nôtre. Ils

  • Refusent l’augmentation du délai de départ en intervention de 6 à 10′
  • Dénoncent le non remplacement des départs à la retraite
  • N’acceptent pas la baisse dramatique de l’effectif (moins 100 sapeurs pompiers professionnels en 2 ans), malgré un travail à budget constant depuis 5 ans et un “cadeau” de milliers d’heures offertes depuis 2009 en adoptant des équivalences sur leurs heures de travail (24h de garde payées 16 heures).
  • Contestent le commandement des professionnels par des volontaires
  • S’opposent à la suppression des postes d’officiers professionnels (CDG et VPC).

Lire la suite »

8 décembre 2010


Programme chargé pour cette fin de journée. Je quitte une réunion  rapidement pour rejoindre plusieurs de mes adjoints et démarrer notre désormais « traditionnelle » déambulation dans le 3e arrondissement pour le 8 décembre.  Manteau laissé dans le coffre de la voiture (il fait étonnamment chaud !),  je démarre :

-          17h : au 240 Cours Lafayette pour participer aux animations de quartier de l’association des commerçants. Ici, c’est Père Noël, cracheur de feu et maquillage pour les enfants. Les commerçants sont ravis… La soirée commence bien !

-          18h : Parc Jacob Kaplan pour découvrir le Jardin des Chrysalide. C’est dans  une ambiance onirique que je retrouve d’autres adjoints et amis…Les installations lumineuses sont magnifiques et apaisantes. Premier vin chaud… L’ambiance est douce et agréable avec beaucoup de jeunes et des enfants.

-          19h : Place Sainte Anne pour retrouver l’association des commerçants Villette Paul Bert. Ici, c’est estrade, musique et lasers lumineux. Nous sommes chaleureusement accueillis par l’association. Sur la place, c’est aussi barbecue, tartiflette… Malgré la douceur, je ne résiste pas à une part : 1ère tartiflette de l’année quand même ! Je sens l’engrenage culinaire. M. Garcin nous invite à une autre dégustation : boudin nature, boudin au foie gras, saucisson chaud pistaché et saucisson chaud truffé, un vrai régal… Juste à côté, nous passons aussi saluer les incroyables sculptures de glaces de M Hiriard (ouf, rien à déguster !) Lire la suite »

L’école à la mairie


Contrairement à ce que le titre peut suggérer, nous n’avons pas organisé d’enseignement  à la mairie. Et même si certains conseillers semblent vouloir marquer leur existence au Conseil d’arrondissement par des remarques que je qualifierais pudiquement de « pédagogiques », nous n’en sommes pas encore à suppléer l’Education Nationale.

Je voulais revenir en quelques mots sur le rapport de l’OCDE qui montre la dégringolade de l’enseignement primaire en France depuis 2003. C’est un signal très peu commenté (évidemment, la visite de Sarkozy et de Carla en Inde est plus glamour), pourtant, il illustre bien les conséquences de la politique d’abandon par les gouvernements depuis 2003. Un nouvel indicateur qui passe à l’orange ; comme ceux sur les déficits, sur l’insécurité, etc.. Avec tout cet orange, Sarkozy va finir au Modem. Ou concurrencer Halloween.

En fait, je voulais vous raconter la visite de deux classes de CM2 à la mairie cette semaine. Un peu intimidés (juste ce qu’il faut), les enfants ont progressivement envahi mon bureau sous l’œil attentif de leurs enseignants et de parents. Bonne idée d’illustrer l’instruction civique en venant à la mairie discuter avec le maire ! je me suis prêté au petit jeu des questions et des réponses : c’est quoi la mairie, le maire, l’arrondissement, les papiers, etc.. Sur ces belles bouilles, on pouvait lire la soif d’écouter et d’enregistrer mes réponses. Et puis est venue la question relative à la photo encadrée de Jean Moulin. Pourquoi le « devoir de désobéissance » ? J’ai essayé d’expliquer…

Pas facile. Cela m’a conforté sur l’idée qu’on ne peut pas faire un pays sans enseignants ou en les maltraitant en permanence. Puis l’heure du départ est arrivée. Chacun a eu droit à un petit cadeau au choix : un porte clé ou un stylo. Et d’après vous, quel a été le choix de la majorité ?

Bon, je pars à la fête des lumières avec un temps estival !

Le Soleil est dans le 3ème !


Lundi, je vous racontais ma semaine dense. Personne n’est venu me plaindre et c’est tant mieux car j’aurais eu du mal à publier ce post. Oui, j’ai un agenda très chargé mais j’ai aussi la chance de rencontrer des personnes et de vivre des moments de grande chaleur humaine. Heureusement du reste parce que les dossiers et les réunions sont assommants lorsqu’ils s’empilent dans l’agenda.

Samedi dernier, je suis allé à l’inauguration bien sympathique des travaux qui ont totalement transformé le restaurant Le Soleil, place Bahadourian, le long de la rue Villeroy. C’est un quartier qui se transforme progressivement et toutes les initiatives sont à encourager. Monsieur et Madame Kadded, grâce à l’aide du FISAC et avec beaucoup de courage car ils ne sont pas propriétaires, ont totalement transformé le lieu. Ils ont fait ressortir les vieilles pierres et leur vitrine est tellement éclatante que ces travaux incitent les voisins à faire de même (salon de coiffure, boucherie). Et M. Bahadourian présent nous a promis que lui aussi allait faire bientôt des travaux pour embellir encore son magasin emblématique du quartier.

On a fait la fête avec les voisins et les amis, il y avait même une danseuse du ventre excellente et des youyous bien sympathiques. Le « Soleil » est dans le 3ème, et je vous assure, l’endroit est beau et bon : c’est le meilleur couscous de Lyon !

danse1interieur1

Accueil dans le 3ème


Cela fait plusieurs fois que nous accueillons de nouveaux arrivants dans le 3ème, c’est ce que nous avons fait ce soir, avec les élus d’arrondissement.

C’est un moment tout simple durant lequel  les élus peuvent se présenter et expliquer ce qu’est cet arrondissement, plus grand que certaines grandes agglomérations de la région comme Chambéry et Valence, avec ses 92000 habitants. Devant beaucoup de jeunes couples (aïe les questions sur les crèches…) et de moins jeunes, j’ai expliqué le quartier d’affaires de la part Dieu avec ses 40000 emplois, la gare SNCF où transitent chaque jour plus de 85000 personnes, les structures institutionnelles comme le Palais de Justice, France 3 Rhône Alpes, la SNCF dans la Tour Oxygène, la Préfecture et le Conseil Général à quelques centaines de mètres de la mairie.

Le 3ème compte aussi l’auditorium, la salle de spectacle de la Bourse du Travail, la plus grande bibliothèque de France, des théâtres, etc. Et évidemment, les célèbres Halles Paul Bocuse qu’il faut aller voir. C’est aussi l’histoire douloureuse avec la prison de Montluc et la fusillade qui couta la vie aux imprimeurs du journal Combat.

Et puis, c’est un arrondissement de contrastes, entre le centre Part Dieu, le quasi village de Monchat où il fait bon vivre à proximité du parc Chambovet et les très belles berges du Rhône qu’il faut arpenter sans modération. J’ai parlé de notre souhait de transformer l’autoroute urbain qu’est la Boulevard Garibaldi et d’en faire une ceinture verte. Nous avons parlé de la rénovation du groupe scolaire Meynis, de la transformation de la friche RVI, de l’école d’infirmières, etc.

La mairie d’arrondissement est l’institution de proximité. A ce titre, la sécurité mais surtout la tranquillité sont deux préoccupations majeures pour nous, les élus de terrain. Nous avons réussi à redresser certaines situations, mais je sens que parfois, l’équilibre atteint est fragile.

Nous avons partagé le verre de l’amitié. J’ai été heureux de découvrir de nouveaux concitoyens et d’échanger quelques mots avec chacun. Un petit moment de bonheur tout simple.

accueil3eme

La parole à… Nicolas Garnier


Où est passé le Grenelle de l’environnement ?

La loi Grenelle 1 prévoyait qu’Eco-Emballages financerait 80% des coûts de la gestion optimisée des déchets d’emballages pour atteindre 75% de recyclage en 2012.

Alors que le coût de ces déchets est évalué à plus d’un milliard payé par les contribuables locaux, les élus, soutenus par la plupart des autres membres de la commission nationale d’agrément sur les emballages, s’opposent depuis plus de deux mois aux propositions insuffisantes du ministère…A l’occasion du vote définitif de la commission nationale d’agrément Emballages sur le futur agrément d’Eco-Emballages, le Ministère de l’Ecologie a annoncé à la surprise générale la publication vendredi dernier au journal officiel du cahier des charges d’agrément d’Eco-Emballages pour les 6 prochaines années !

Après le vote négatif le 26 octobre dernier de l’annexe définissant l’enveloppe financière du futur barème Eco-Emballages, les élus ont fait une proposition d’augmentation de l’enveloppe pour la porter à 736 millions d’Euros (au lieu de 640 millions d’Euros)… que le Ministère avait promis de mettre au vote lors de la commission du 16 novembre.

Alors que la commission s’apprêtait à voter ce jour cette annexe, les services du Ministère ont annoncé que le cahier des charges et ses annexes avaient fait l’objet d’un arrêté publié au journal officiel deux jours avant le remaniement ministériel et signé par les seuls directeurs de cabinet des Ministres concernés… à la stupeur des élus forts mécontents.

Après le camouflet imposé aux élus, qui n’ont jamais été reçus par le Ministre, ce simulacre de concertation trahit clairement la volonté des pouvoirs publics qui s’alignent curieusement depuis plusieurs semaines sur les positions d’Eco-Emballages et tentent d’imposer par cette publication précipitée leur point de vue à tous les autres membres de la commission, et en particulier aux associations de protection de l’environnement, de consommateurs et des collectivités qui assurent pourtant la gestion des déchets d’emballages en France. Lire la suite »

40 ans


affiche

toureiffel

depart1

pleurs

Travail d’élus.


Je suis revenu à Lyon, baigné toute la journée par un soleil magnifique et un ciel estival. J’ai fait un point téléphonique avec certains adjoints dont Abdel Achache qui m’a fait un reporting sur la soirée Alzheimer de samedi dernier.

J’ai soutenu cette manifestation au profit de la recherche contre l’Alzheimer. Pour moi, c’est symbolique d’un travail de fond que nous menons sur les seniors, sur la maladie (et pas uniquement sur le cancer) et sur la prévention par le sport. L’an dernier, la même manifestation avait été un gros succès. Cette année encore, Abdel a su trouver des trésors de volonté et de ténacité pour aider l’association à surmonter les difficultés matérielles. C’est le travail obscur des élus, et dans son cas, il a du rester jusqu’à 3 heures du matin à attendre un prestataire qui n’est jamais venu apporter une estrade et la sono…

Mais Abdel  était content quand même : le pari est de nouveau réussi avec de nombreux sportifs venus s’entrainer avec les meilleurs professeurs de fitness du moment. Et avec près de 2000 participants, nul doute que l’association fera aussi bien que l’an dernier.

Le ciel n’était pas aussi bleu pour mes deux autres adjoints en charge des seniors et qui avaient organisé un spectacle pour plus de 1000 seniors, mardi. Las, les techniciens du son s’étant mis en grève progressivement dans la matinée, le spectacle fut annulé une heure avant l’arrivée des premiers seniors sur place. La manière de pratiquer est étonnante ; elle témoigne manifestement d’une intention planifiée de nuire. Autre travail ingrat des adjoints : annuler ce spectacle organisé depuis des mois,  prévenir et accueillir ceux qui sont venus quand même. Et comme le ciel n’est jamais gris, Josette Faure et Philippe Castets ont vu les premiers signes très positifs du réseau de solidarité qu’ils montent patiemment. En effet, avec quelques appels à des seniors qui eux-mêmes ont démultiplié l’information, seules quelques dizaines de personnes se sont présentées qu’il a fallu renvoyer après avoir eu l’occasion de discuter avec eux.

Chapeau à eux pour ce travail de terrain. C’est une face du travail de l’élu qu’on ne voit jamais !

Encore une grosse journée !


Au moment où j’écris ces lignes, je ne peux que souhaiter que les casseurs se sont calmés sauf à vouloir faire le jeu de Sarkozy. La violence gratuite est condamnable ; le danger politique est de permettre au gouvernement de détourner l’attention vers un autre problème que celui des retraites.

Pour ma part, j’ai ouvert ce matin le colloque Rhône Alpes-Shanghai sur l’enseignement supérieur puis nous avons accueilli les différentes commissions éducation, technologies et recherche. A midi, nous avons signé en grande pompe deux accords importants dans le domaine de l’enseignement puis de la Recherche. Au moment de signer avec un très beau stylo, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à notre président et à son geste de chapardage. Le stylo reposé, je me suis plié à faire deux interviews pour la télévision chinoise.

Après accord, il y a déjeuner, nous sommes donc tous retournés au restaurant : je dois l’avouer, ce voyage est une catastrophe pour ma ligne !!

Cet après midi, nous sommes allés visiter le Centre anti cancéreux (cf. les photos) avec le laboratoire Mérieux installé dedans, ce qui représente une très belle opération pour l’Institut Mérieux. Il y est effectué un travail de recherche sur le dépistage du cancer du colon.  Plus de 1000 cancers sont  diagnostiqués et opérés dans ce centre. C’est vraiment étonnant !

Puis je suis reparti  au pavillon Rhône Alpes pour la soirée de la Métro Grenobloise. Et enfin, départ vers l’aéroport. Je vais pouvoir enfin dormir plus de 5 heures !

Si loin et si proche.


J’ai beau être à des milliers de kilomètres de Lyon, j’en suis très proche par le web, la messagerie et les sms. J’ai appris les graves incidents dans le centre de Lyon. Il faut les condamner sans réserve. Mais je ne peux m’empêcher de penser à ce lent pourrissement depuis des mois de notre société, ces évènements n’étant que la forme extrême. On ne peut pas réformer  un pays sur des mensonges : aujourd’hui les retraites, demain le bouclier fiscal…

Dans ce contexte maussade, quelques notes sur la fin de mon voyage. D’abord, il fait une chaleur étouffante avec une pollution dense qui masque le soleil. Nous avons eu une circulation incroyable pour nous rendre à l’hôpital Hua shan qui fait partie de l’université Fu dam où nous avons été reçus par le directeur général de la santé pour parler de maladies infectieuses, de cancérologie et de neurologie. Au cours d’un déjeuner copieux (vive la cuisine chinoise !), nous avons évoqué les échanges universitaires puisque depuis six ans plus de 800 étudiants français sont venus à Shanghai et 202 jeunes chinois ont fait le voyage en Rhône alpes.

Nous avons ouvert ensuite très officiellement la Semaine de l’Enseignement Supérieur à laquelle s’est jointe l’université Jeao Tong dans laquelle la médecine est enseignée en partie en français, résultat d’une coopération de 30 ans initiée par Alain Mérieux. L’enseignement du français en Chine quand certains jeunes vandalisent le centre de notre ville… je reste interrogatif sur les paradoxes !

Ce soir, nous allons assister à un spectacle original de l’Ecole nationale d’Art Dramatique au pavillon Rhône Alpes. Mais le cœur n’y est pas vraiment car j’ai hâte de rentrer sur Lyon.

Pourquoi pas Martine ?


Avant de partir en Chine, j’ai écouté ce soir à la télé Martine Aubry que j’ai trouvée absolument remarquable.

Sur les retraites, elle a parlé d’un projet clair, financé, qui règle le dossier et de manière juste.
Sur les impôts, elle a parlé de la réhabilitation de la dépense fiscale, pas obligatoirement de hausse d’impôts mais de justice fiscale, de la nécessité de faire des recettes, sans que ce soit toujours les mêmes qui payent !

Sur la sécurité, elle a plaidé pour une société apaisée, une société juste, des solutions et des actes, des policiers sur le terrain, des magistrats pour des sanctions rapides, des caméras pour aider et pas pour remplacer un policier. Des sanctions adaptées d’intérêt général quand c’est possible, la prison quand il le faut,…
Sur la nationalité, un discours clair sans mélange avec l’immigration. Les assassins des policiers la prison à vie, …
L’immigration, oui, pour accueillir sur des critères justes, oui à l’accueil des réfugies et à l’expulsion des irréguliers,
Un pays plein d’ atouts qui doit être fier de la couleur de tous ses enfants,…
Je me sens bien dans ce discours, celui de mon parti, de mes valeurs,
Nous avons un devoir de victoire en 2012

Si nous gagnons, ce sera grâce au travail de Martine Aubry  et d’un PS réconcilié qui parle d’une seule voix
En 2012 avec Martine, pourquoi pas ?

Quel beau week end !


La météo avait planté un décor idéal avec une température estivale. Un temps idéal pour un mariage très spécial, celui de Chiroubles avec le 3ème arrondissement. Chacune des trois entrées des Halles Paul Bocuse accueillait les visiteurs avec dégustation de quelques grands crus de Chiroubles. Il faut féliciter Jérôme Maleski et le maire de Chiroubles qui ont rendu ce mariage possible. Ensuite, j’ai été intronisé dans la Confrérie des demoiselles de Chiroubles avec la Mère Richard et Yanis Rousseau, le président des commerçants des halles.

En début d’après midi, Place de la République, je recevais le Livre blanc des familles touchées par le handicap, j’y reviendrai cette semaine. Point d’orgue de ce samedi, non pas le match de football, ni les buts de l’ex lyonnais Rémy ni celui du néo lyonnais Gourcuff, non, le moment fort fut les petites crêpes  englouties avec mes trois petites filles à l’occasion de l’anniversaire d’Héloïse.

Dimanche matin, pas de pluie, douceur toujours exceptionnelle. Je me rends au culte de la cité écouter une prédication qui interrogeait les politiques avec de bonnes questions sans polémique. Cette après midi, rencontre au festival Lumières avec le Guépard et une merveilleuse Claudia cardinale.

Changement complet de registre ce soir, avec le match de gala LOU/Grenoble en rugby. Un vrai moment de surprise avec une ambiance familiale, de nombreux essais et un public très nombreux : avec 32000 spectateurs, Lyon a trouvé un public, j’en suis certain.

Des week end comme cela, j’en redemande !