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La parole aux …boules puantes !


Ceux qui lancent une boule puante espèrent toujours pouvoir passer un bon moment. Et ne pas être pris et pire, ne pas subir un vent tournant. C’est vrai aussi en politique pour le simple militant qui entartre un candidat comme pour un président qui claironne qu’il sera le président du pouvoir d’achat alors que son pays recule comme jamais depuis 60 ans !

Une boule puante, c’est autre chose que l’arroseur arrosé, ce qui aurait pu arriver à Sarkozy pendant les présidentielles lorsque Ségolène était agressée tous les jours pour ses inexactitudes alors même que Sarkozy en disait tout autant. Sauf que le vers de la discorde et de la traitrise était dans notre camp, interdisant une réaction.

La boule puante, c’est ce qui est arrivé à Sylvie Noachovitch, candidate malheureuse ( ?) aux élections législatives de 2007 à Sarcelles contre D. Strauss Kahn qui avait déclaré qu’elle « était fidèle à son mari car dans sa circonscription il n’y a que des noirs et des Arabes, l’idée de coucher avec l’un d’entre eux me répugne ». Selon le Canard, quelques heures avant l’audience du 19 février 2010, « la plaignante qui avait porté plainte pour diffamation contre le journal s’est défilée », de peur de perdre son procès.
De peur de prendre le vent.

Prenez également le cas d’Ali Samouré, tête de liste PS dans le Val d’Oise. Il est noir et socialiste. Le candidat idéal pour un coup tordu monté avec le maire UMP de Franconville dans le rôle du « lachouillard de service » prêt à dénoncer ses camarades comme il aurait pu le faire dans les classes de primaire, des complices pas très futés derrière, en particulier Axel Poniatowski qui aurait eu l’accord de Valérie Pécresse pour acheter le sac de boules puantes. Et Coppé, patron des députés UMP, qui sent le « bon coup » et veut participer lui aussi à l’assaut médiatique.
Heureusement qu’un procureur est venu siffler la fin de la récréation : retournement du vent. Comme de sales gamins pas très courageux, les UMP s’excusent aussi discrètement que le lynchage médiatique a été violent.

En fait, les boules puantes ne m’ont jamais fait rire.
En politique, elles sont minables.

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