Numerus clausus : évidemment mais …
La « suppression » du numerus clausus pour les études de médecine est une annonce attendue, populaire et de bon sens alors que l’on manque de médecins français en éliminant en 1ère année des étudiants à 14 de moyenne.
Mais, depuis son instauration, on est passé de 3500 à plus de 8000 admis en 2ème année et on peut dire que le numerus clausus a déjà été supprimé.
Mais avec plus de 8000 étudiants, les facultés n’arrivent pas à accueillir le nombre grandissant de candidats pour un métier sans chômage. Pas assez de salles, pas assez de profs et on en arrive à la dématérialisation (des cours sur Internet) et aux QCM systématiques (les machines corrigent).
Mais les hôpitaux ne peuvent déjà plus accueillir en formation le nombre actuel par manque de places, de professeurs et parce que les médecins débordés n’ont pas le temps à consacrer au plus beau métier du monde, l’Enseignement.
Donc beaucoup de bruit pour rien … car peu de choses vont changer sauf (et c’est une bonne chose) une sélection en 3ème année après l’obtention d’une licence dans le cadre du LMD. Plus personne ne sortira sans rien mais, dans l’état actuel du corps enseignant et des hôpitaux, on n’augmentera pas le nombre de médecins.
Il faudra quand même avoir 10 en 1ère année pour passer en 2ème année et ainsi de suite.
Donc, il faudra travailler pour réussir.
Posté le : 13 septembre 2018 dans Points de vue.
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Date: 22 septembre 2018, 17:43
[...] le post de Thierry Philip : http://www.thierryphilip.fr/?p=13855 [...]
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