« We are the winners »
Revue de presse rapide avant de prendre l’avion.
Les bafanas sont éliminés de la Coupe du monde. Pourtant, la presse salue leur « magnifique performance ». Nous pouvons lire aussi « Ce que nous sommes capables de faire avec l’espoir et la foi » ; et puis aussi : « personne ne pourra nous enlever d’avoir été le premier pays africain à avoir organisé une coupe du monde », « les bafanas ont gagné notre admiration, notre respect : notre victoire n’est pas la qualification mais la preuve qu’après une épreuve nous pouvons nous relever ».
Ici, tous les commentaires sont unanimes pour associer la fierté du pays à la fierté de l’équipe d’avoir participé à cette compétition. Les sud africains sont fiers, c’est le mot que j’entends le plus souvent. J’ai même entendus « we are the winners », alors même qu’ils sont éliminés… comme nous.
Enfin pas tout à fait comme nous. Eux sortent grandis, nous, nous sommes abattus.
J’ai entendu que Roselyne voulait organiser un audit du foot français. Et que Sarkozy voulait faire des Etats Généraux. Parfois les Etats Généraux, cela se termine mal pour le pouvoir en place. Le gouvernement semble découvrir les problèmes du foot-fric : Absence de repères moraux, place de l’argent fou, responsables dépassés et irresponsables, ministres contemplatifs. Cette situation est pourtant connue depuis 2007. Comme les déficits abyssaux que Sarkozy a contribué à creuser depuis 3 ans et qu’il semble découvrir.
Foot, déficit, la même découverte des réalités après 3 ans de pouvoir. Qui sont les gagnants ?
Posté le : 25 juin 2010 dans Dans la presse..., Mon parcours.
Commentaires : 1
Commentaires
Commentaire de rachidi
Date: 28 juin 2010, 18:30
Au dela des nations et des magnifiques photos, il reste le Ghana,
une très belle équipe qui risque de nous surprendre et pourquoi
pas la coupe et c’ est la renaissance de l’ Afrique , qui aurait pu le
croire, ce continent moribond, future eldorado. ON remarque le
vieux continent se fatigue , ca rappelle des choses.
Revenons en France dans ma chère ville,des barbelés rongés de toute part, une population qui ne correspond plus aux normes de
l’année, c’est la panique dans le bateau, l’été sera chaud mais
grace à deux personnes et une équipe cela se passeras bien,
ils se permettront des écarts mais chercherons toujours ces liens
à ne pas casser et qui font parfois partie de la cohésion.Parfois
il faut faire des écart pour mieux tomber.
Je vous souhaite bonne vacances et retourne dans mon village,
loin du monde .
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