“Quel qu’en soit le coût …” a dit notre Président et cela va coûter cher car le Gouvernement a déjà pris des mesures qui seront coûteuses, l’Europe a enfin remis en cause le sacré saint budget à l’équilibre et la banque centrale a lâché dans l’économie réelle des milliards d’euros.
On sait déjà trois des conséquences inéluctables :
- Il y aura du chômage et des déficits,
- Il faudra nationaliser au moins temporairement des fleurons comme Air France,
- Il y aura de l’inflation car ce sera la seule manière de payer nos dettes sans asphyxier toute l’économie.

On espère ainsi que la mondialisation à tout va sera remise en cause, non pas pour revenir sur l’augmentation du niveau de vie des pays les plus pauvres mais pour relocaliser ce qui est essentiel et nous sommes en train de comprendre que l’essentiel, c’est :
- La Santé et l’approvisionnement de tout ce qui est essentiel à savoir masques, blouses, réactifs et médicaments (y compris les composants essentiels de ces médicaments) ;
- L’Agriculture et donc il faudra accepter de payer plus pour que nos agriculteurs vivent et comprendre que la citoyenneté c’est de refuser les pommes du Chili quand nos vergers en regorgent même si c’est plus cher.
- La Politique c’est essentiel et dans les politiques, la prévoyance c’est le plus important. Il nous faudra des gens différents, venus de la vraie vie qui apportent leur expérience. Il nous faudra des règles de non-renouvellement des mandats empêchant de faire un métier de la politique et il nous faudra non pas des éléments de langage mais de vraies réflexions basées sur l’analyse, le travail, l’analyse des expériences passées et de celles des autres. Il nous faudra de la transparence et une vraie évolution.

Cette évolution tiendra compte du climat, du combat écologique indispensable mais avant tout cette évolution devra tenir compte de ce qui est écrit au fronton de nos mairies : « Liberté, Egalité et surtout Fraternité ».

L’avenir est à la justice, au social, à une nouvelle réflexion sur le capitalisme et la mondialisation sans repli sur nous-même, sans populisme en pariant sur l’éducation populaire et sur l’enthousiasme citoyen.

J’y reviendrai c’est pour cela que je suis resté socialiste car l’avenir est là.