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Des chiffres qui donnent le tournis


La sécurité sociale c’est un budget de 451 milliards essentiellement financé par les cotisations sociales avec la part salariale et la part patronale auxquels s’ajoutent les impôts et taxes dont la plus connue est la CSG qui représente 70% des impôts et taxes.

Le déficit maximum a été atteint en 2010 avec 28 milliards de déficit. On annonce un déficit de 41 milliards pour 2020 ce qui donne vraiment le tournis alors qu’en 2019 il était seulement de 1,9 milliard.

Il s’agit en plus d’après le ministre Darmanin d’une hypothèse optimiste !

20 milliards de baisse de recettes du fait de la crise économique, 8 milliards de dépenses supplémentaires, 13 milliards de charges reportées, et bien sûr le chômage partiel.

Quant à l’assurance maladie (environ 200 milliards), elle a été votée avec un ONDAM (Objectif de Dépenses de l’Assurance Maladie) de 2,45 et on estime aujourd’hui que le budget augmentera dans la réalité de 6,5 %.

Comment imaginer alors une réforme de la Santé ?

Comme je l’ai dit (voir mon post du 28 avril « Faire évoluer le système de santé » paru dans “Réforme”clic lien ), il ne peut s’agir de remplir le « tonneau des Danaïdes » mais de proposer une réforme qui redistribue les plus de 11% du PIB que nous consacrons déjà à notre santé en réformant le système, en mettant le tiers payant au cœur d’un système qui doit être unifié, en regroupant les avantages du privé et les valeurs du public.

Le système privé à but non lucratif doit s’imposer partout puisque la sécurité sociale c’est-à-dire nos cotisations, nos impôts sont avec les mutuelles les seuls financeurs d’un système qui ne doit pas faire des bénéfices mais équilibrer ses comptes en respectant les valeurs héritées du Conseil National de la Résistance.

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