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Covid-19 : accident de laboratoire ?


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Trois travaux universitaires menés ces dernières années à l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) ont été divulgués, par le compte d’un scientifique anonyme, coutumier des révélations fracassantes. Rédigés en chinois, et jusqu’à présent jamais rendus publics, ils remettent en cause certaines données tenues pour acquises par la communauté scientifique internationale sur le nombre et la nature des coronavirus conservés par le WIV, sur les expériences conduites sur ces virus et même sur l’intégrité des séquences génétiques virales publiées ces derniers mois par l’institution de recherche de Wuhan.


“Nous savions que les chercheurs du WIV ne rendent pas publiques l’ensemble des données dont ils disposent”, explique au Monde la biologiste moléculaire Virginie Courtier, chercheuse (CNRS) à l’Institut Jacques-Monod.

On est cette fois un cran au-delà : plusieurs de leurs déclarations précédentes semblent contredites dans ces mémoires.”


Une des thèses revient sur le plus proche parent du Sars-CoV-2, collecté en 2013. Il avait été baptisé Ra4991 dans une étude publiée en 2016 par le WIV, puis rebaptisé RaTG13 en 2020. La virologue Shi Zhengli avait alors indiqué qu’il s’agissait du même virus. Or, une des thèses suggère que la séquence de RaTG13 publiée en 2020 n’est pas rigoureusement identique à la séquence de Ra4991. Les différences majeures sont localisées sur la partie du génome correspondant au spicule (ou “Spike”), la protéine qui permet au virus de pénétrer dans les cellules de son hôte, un domaine jouant un rôle-clé pour l’infectivité du virus.


Un autre mémoire confirme par ailleurs les manipulations de plusieurs coronavirus par le WIV afin de tester leur infectivité sur plusieurs types de cellules d’humains ou d’animaux.


Enfin, ces études révèlent la présence d’au moins un autre coronavirus collecté en 2013 et conservé au WIV, dont l’existence n’a jamais été divulguée.


En parallèle de ces publications, une vingtaine de scientifiques de haut niveau ont appelé dans la revue Science à ne plus négliger la piste d’une fuite du Sars-CoV-2 depuis un laboratoire.


On sait que les Chinois travaillent à Wuhan sur la guerre bactériologique et l’hypothèse d’une erreur de laboratoire devient plausible d’autant que 3 employés du laboratoire ont été hospitalisés en octobre 2019 et qu’il est impossible d’obtenir leurs dossiers.


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