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Lancement du Centenaire du CLB


Hier, c’est avec grand plaisir que je célébrais, à Lyon, le lancement du Centenaire du Centre Léon Bérard.
Ci-après, le discours que j’ai prononcé à cette occasion.

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« Bonjour à tous,

Je vais essayer de vous aider à comprendre que l’avenir se bâtit pas à pas et qu’il est bon de se retourner sur ses racines aux dates anniversaires. Vous verrez aussi que le destin est parfois capable de mélanger le passé et l’avenir.

J’ai passé 37 ans au Centre Léon Bérard, dont 20 ans à la direction du centre et je suis aujourd’hui depuis bientôt 10 ans le président de l’Institut Curie. Au total en 2024 date de la fin de mon mandat à Curie, j’aurai passé 45 ans dans les centres de lutte contre le cancer.

Commençons donc par la fin pour moi avec l’Institut Curie car c’est aussi le début.

Au début de l’ère moderne de la Cancérologie au début du XXème siècle, il y a Marie Curie et un lyonnais Claudius Regaud. Avant Marie Curie, seule la chirurgie pouvait guérir le cancer. Marie Sklodowska Curie c’est, vous le savez tous, la première femme docteur en sciences en France, la première femme à avoir eu le prix Nobel, la première femme à avoir eu deux fois le prix Nobel, la première femme professeur à la Sorbonne, la première femme à être entrée au Panthéon. C’est surtout celle qui a découvert la radioactivité et donc permis la curiethérapie et le traitement du cancer par la radiothérapie. C’est aussi avec les « Petites Curie » pendant la guerre, ces voitures réquisitionnées et transformées en plateau technique, celle qui a permis à la radiologie de devenir un outil pour les chirurgiens.

Claudius Regaud -lui, en 1911 à 41 ans. Il est un spécialiste reconnu de l’action des radiations sur le tissu cancéreux et c’est lui qui fait des curiethérapies minutieuses sur les tumeurs inopérables de son ami Léon Bérard en appliquant sur les patients les découvertes de Marie Curie.

Il est aidé sur le plan technique par son ami Auguste Lumière, l’inventeur du cinéma et il invente le fractionnement et l’allongement des temps de traitement et devient la référence en radiothérapie. C’est pour cela que le directeur de l’Institut Pasteur de Paris, le Professeur Roux lui propose la direction d’un nouvel institut, l’Institut du Radium qui va devenir le 27 mai 1921 la Fondation Curie.

C’est à cette période, deux ans plus tard, que son ami le chirurgien Léon Bérard en 1923, lors du 25ème anniversaire de la découverte du Radium, installe sous le dôme de l’Hôtel Dieu la première bombe au cobalt à Lyon.

Il va rester entre 1923 et 1940 le patron du Centre du Cancer de Lyon qui devra beaucoup à la générosité d’Auguste Lumière qui a financé le matériel de radiothérapie sous le dôme de l’Hôtel Dieu mais qui a aussi créé un centre pour les patients l’hôpital « le Bon Abris » qui était rue Mistral. Il assistait Léon Bérard dans ses cours universitaires, lui servait de chauffeur et donc vous voyez le rôle essentiel joués par Marie Curie mais aussi par les lyonnais Claudius Regaud et Auguste Lumière dans les débuts de l’Institut Curie, du Centre Léon Bérard et surtout de la cancérologie en France.

En 1933, le centre Léon Bérard déménage de l’Hôtel Dieu pour aller au pavillon B à l’hôpital Edouard Herriot.

En 1940, René Leriche devient directeur. Son rôle pendant la guerre fut inamissible et il laisse la place de directeur à Paul Santy en 1944 à la libération.

Paul Santy est donc le directeur à la libération. C’est lui qui est directeur en 1945 lorsque le général de Gaulle crée la sécurité sociale et les centres de lutte contre le cancer. C’est avec Paul Santy que se décide la construction du Centre dans sa localisation actuelle qui est donc inauguré en 1958.

Il prend le nom de « Centre Léon Bérard » et c’est Marcel Dargent qui va le diriger de 1958 à 1972.

Le professeur Marcel Dargent décède en 1972 dans un accident de la route. Emile Pommatau le premier médecin à diriger le centre n’a jamais été officiellement directeur mais il a fait un long intérim entre 1972 et 1974 après la mort de Marcel Dargent et avant l’arrivée du professeur Marcel Mayer qui dirigera le centre de 1974 à 1989.

Marcel Mayer quittera ses fonctions pour son départ à la retraite en 1989 et j’ai été nommé directeur le jour exactement de mes 40 ans.

Vous pouvez en conclure qu’avec 20 ans de direction, je suis celui qui est resté le plus longtemps. Les records sont faits pour être battus mais celui-là risque de tenir longtemps.

J’étais arrivé au centre en 1979, pédiatre pour travailler avec Maud Brunat-Mentigny que je salue dans la salle. On n’avait pas de quoi me payer un poste à plein temps. J’ai donc fait à la fois un mi-temps de pédiatrie et un mi-temps chez l’adulte. C’est comme cela que j’ai créé un service de greffe de moelle osseuse et un laboratoire qui était reconnu au niveau international et que j’ai fait beaucoup d’hématologie adulte avec mon complice, Pierre Biron. J’étais convaincu qu’un chirurgien n’était pas forcément le meilleur candidat pour tracer l’avenir de la cancérologie. J’ai cherché à trouver quelqu’un à l’extérieur avec un profil médical ou radiothérapie et, finalement après un certain nombre de péripéties, je me suis retrouvé candidat, élu avec la confiance des médecins et du conseil d’administration.

Lorsque je suis arrivé dans le bureau du directeur, mon diagnostic était que le Centre était « une bonne clinique » qui soignait bien les malades mais qui avait une seule unité de recherche fondamentale, une recherche de transfert inférieure à 15 personnes, une recherche clinique embryonnaire. J’ajoute que les consultations avancées faites par les chirurgiens avaient progressivement isolé le centre Léon Bérard en donnant l’impression de venir détourner les malades. Il n’y avait pas de vraie pluridisciplinarité. Les traitements étaient différents d’un étage à l’autre et le centre avait besoin absolument de se transformer.

Si on veut résumer la stratégie que j’ai mise en œuvre de façon succincte, on peut dire que ma première volonté a été d’ouvrir le centre sur l’extérieur en faisant évoluer les consultations avancées. C’est comme cela que nous avons créé progressivement le réseau ONCORA qui est devenu officiel en 2001 et qui comportait 45 établissements, lesquels avaient décidé de travailler ensemble pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de perte de chances quel que soit l’endroit où le malade allait taper à la porte dans la région Rhône-Alpes.

J’ai dirigé Oncora pendant très longtemps avec l’aide de Fadila Farsi et de Pierre Biron. Il y avait un axe qualité – accréditation – labellisation, un axe qualité des soins - prise en charge globale, un axe observatoire de l’activité de la cancérologie, un axe Système d’Information et un axe administration. Cela peut vous paraître incroyable mais j’ai mis en place des RCP en 1987, bien avant que cela devienne une véritable routine. Il y avait des médecins, des radiothérapeutes, des anapath, des immunologistes (Marie Favrot) et, si nécessaire, un chirurgien. Cela fait plus de 30 ans !

Les CHU ont réagi en créant un réseau qui s’appelait Concorde. Grenoble a créé un réseau également, l’ARC Alpin et nous avons finalement réussi à garder notre philosophie et a regroupé tout cela sous un nom unique grâce à Fadila Farsi et à Pierre Biron. Aujourd’hui président de l’OECI, je peux dire que Rhône-Alpes Auvergne est le modèle pour les européens pour un réseau autour d’un CRLCC ou d’un CHU.

La deuxième action c’est le DPI qui fête aujourd’hui ses trente ans. Franck Chauvin et Pierre Biron avec Thierry Durand ont été les premiers en France (encore une fois avec l’Institut Curie) à passer à 0 papier. Rendez-vous compte que l’on fête les 100 ans du CLB et déjà les 30 ans d’un dossier totalement informatisé.

La troisième action importante qui restera de mes vingt ans c’est que j’ai créé les Soins à domicile et surtout l’hospitalisation à domicile régionale comme un modèle de la prise en charge globale. Les malades restaient de moins en moins longtemps à l’hôpital. La vision que j’avais de la cancérologie c’était bien sûr les départements des différentes spécialités chirurgicale, radiothérapie, chimio, etc… Mais aussi l’arrivée de ce que l’on appelle aujourd’hui le DISSPO et la nécessité de se relier à la Ville et c’est ce que nous avons fait avec l’hospitalisation à domicile grâce en particulier à une action assez extraordinaire d’Yves Devaux que je tiens à mentionner.

Le résultat de ces deux premières actions c’est que, entre le Centre de 1980 qui avait 2500 nouvelles tumeurs par an et celui du début 2000 qui en recevait plus de 5000, et bien il y avait eu une évolution et nous étions devenus la plaque tournante de la cancérologie en Rhône-Alpes.

Evidemment, nous avons restructuré le centre et j’ai beaucoup travaillé sur le recrutement de jeunes cancérologues. L’important c’est les hommes et les femmes. Bien sûr Jean-Yves Blay, Sylvie Négrier et Alain Puisieux. J’ai toujours pensé que le plus important c’était de recruter des gens et de les laisser s’exprimer. Je crois qu’avec Pierre Biron, Christian Carrie, Franck Chauvin, Emmanuel Delay, Jean-Pierre Droz, Jean-François Latour, Jean-Paul Guastalla, Philippe Zrounba, René Gourmet, Paul Chauvot, Pierre Meus, Irène Philip, Michel Rivoire, Paul Rebattu, Hervé Mignotte, Hervé Rosay, Pierre Saltel, Catherine et Henri Sebban, Philippe Thiesse, les pédiatres, Béatrice Fervers, Gisèle Chvetzoff, Patrick Mehlen, Christine Lasset et tous les autres que je m’excuse de ne pas nommer, j’ai pu recruter ceux qui m’ont aidé à construire le centre que vous connaissez aujourd’hui. Bien sûr le Centre c’est aussi les soignants, les techniciens et tous les salariés et c’est aussi avec eux que les médecins et les administratifs ont pu construire le Centre du XXIème siècle.

Nous avons transformé le centre à l’intérieur mais nous l’avons aussi transformé totalement sur le plan architectural puisqu’il ne reste plus rien du centre de 1958 (sauf peut-être un mètre carré en radiothérapie).

Tout cela je l’ai fait avec beaucoup d’entre vous mais permettez-moi de souligner le rôle de Jean-Robert Greslin d’abord celui qui a transformé l’organisation du centre autour du concept d’hôtel, puis celui qui a coordonné 400 millions de travaux pour aboutir au Centre de Recherche et à l’Hôpital que vous connaissez. Jean-Robert m’accompagne aujourd’hui à l’Institut Curie et il faudra lui rendre en 2024 l’hommage qu’il mérite lors de son départ à la retraite.

Le centre de Soins dont j’ai parlé au début est devenu un centre de Recherche grâce à Alain Puisieux et donc un vrai Comprehensive Cancer Center reconnu au niveau européen. Je veux juste rappeler le centre de 1958 avec ses grands jardins et sa piscine, puis la constitution des bâtiments pour la recherche Cheney A-B- C et D, la reconstruction du bloc opératoire puis de l’Hôpital et bien-sûr la création du Centre de Recherche de Lyon.

Quand j’ai nommé Alain Puisieux, directeur de la Recherche, il y avait une dizaine de personnes qui faisaient vraiment de la recherche autour de Jean-François Doré. Quand il est parti il y en avait 500.

Merci à Marina Rousseau d’avoir dans l’ombre permis la structuration administrative du Centre de Recherche de Lyon aujourd’hui dirigé dans la continuité par Patrick Mehlen.

L’ouverture s’est faite aussi vers les autres centres avec le travail de la Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer (aujourd’hui UNICANCER) et aussi avec notre environnement puisque la Fédération a créé ONCOFRANCE avec les CHU et le Privé.

L’organisation européenne des Instituts du Cancer (OECI) c’est, je crois, un autre moment de l’histoire où les centres ont joué un rôle important car c’est Thomas Tursz et la Fédération des Centres qui sont à l’origine du concept d’Accréditation en cancérologie aujourd’hui porté par l’OECI.

Nous avons également ouvert le centre vers les Hospices Civils de Lyon avec en particulier Lyon cancérologie Universitaire dont le fleuron est l’Institut d’Hémato et Oncologie Pédiatrique qui a regroupé sur deux sites l’oncologie pédiatrique lyonnaise avec tout ce qui est cancérologie hémato –radiothérapie sur le site du centre et tout ce qui est chirurgie et consultations sur le site de l’hôpital d’enfants.

Un mot du Cancéropole. J’ai été également à l’initiative de la création de ce réseau qui regroupe des chercheurs, des cliniciens, des universitaires et des industriels pour lutter contre le cancer et qui est aujourd’hui bien ancré dans le paysage.

On ne peut pas résumer 20 ans en 20 mn

Je dois quand même rappeler que j’ai été passionnément médecin.

J’ai adoré le prendre soin. J’ai adoré ce contact avec les enfants et leur famille. J’ai travaillé avec plaisir et beaucoup de respect et d’amitié avec Maud Brunat-Mentigny, avec Eric Bouffet, Didier Frappaz, Christophe Bergeron, Matthias Schell, Maité Castaing, Madame Corti et tous les autres. Je sais que Perrine Marec-Berard aujourd’hui transmet les valeurs que je lui ai apprises et que je tiens de mes maîtres et en particulier de Maud Brunat-Mentigny. Perrine est la dépositaire des valeurs. Je sais que ces valeurs sont en de bonnes mains.

L’IHOP est certainement un des succès de cette période qui a servi de modèle à l’Oncopole de Toulouse et qui est un modèle de ce que CHU et CLCC peuvent faire ensemble dans un vrai gagnant/gagnant.

J’ai adoré aussi le prendre soin chez l’adulte. Bien sûr il y a eu les greffes de moelle osseuse avec Pierre Biron, Irène Philip, Gilles Clapisson, Marie Favrot et tous les autres mais il y a eu aussi la construction à partir de rien d’un service d’hématologie aujourd’hui de niveau international (Merci à Pierre Biron et à Catherine Sebban).

Une partie importante de ma vie professionnelle que j’ai partagée avec Sylvie Négrier et Irène a été aussi l’histoire du cancer du rein et de l’immunothérapie car j’y ai appris les soins palliatifs, le véritable « prendre soin » que certains d’entre nous oublient de temps en temps et ils ont bien tort. Merci à Sylvie Négrier d’avoir porté à un très niveau la réputation du Centre Léon Bérard dans les cancers du rein métastatique.

Je suis aussi celui qui, avec Béatrice Fervers, après les SOR a créé Cancer-Environnement. Merci à Anna Fackeure et à Audrey Charroin d’avoir accompagné ce projet.

J’ai envie de faire un pastiche : nous partîmes à 4 et ils sont aujourd’hui 50 avec une reconnaissance très forte grâce à l’immense travail de Béatrice et de son équipe.

Je ne voudrais pas ne pas citer pour la partie administrative ceux qui m’ont vraiment beaucoup aidé. En dehors de Jean-Robert Greslin et d’Anna Fackeure, il faut souligner le rôle d’Alain Pachoud, d’Alain Tixier, de Bernard Fontanière, Pierre Biron, Anne-Marie Teller, Thierry Durand, Sylvie Négrier et bien sûr Franck Chauvin qui est un homme-clef de ces 20 ans de direction. Il faut y ajouter des organisations syndicales professionnelles, pugnaces mais respectant toujours l’intérêt majeur du Centre Léon Bérard (Merci à Joël Maritan au nom de tous les autres).

J’aurais pu parler aussi du rôle des Ligues départementales et des amitiés avec Jean-Louis Requin et Augusta Cheney. J’aurais dû parler de l’Université, des Associations qui nous soutiennent et de l’ALBEC (Murielle Goy), de Régine Goinère et Vivre avec, de la Collecte de Fond et du travail d’Elise Tabet, des préfets si importants à la tête du conseil d’administration car ils sont ce qu’il y a de mieux dans notre pays les témoins de ce qui est le vrai service public. J’aurais dû parler de la FNCLCC aujourd’hui UNICANCER, du 1er psychiatre dans un centre de lutte contre le cancer Pierre Saltel, de la création de la crèche et de la Maison des Parents, du service Juridique, et de la lutte anti-tabac dans un centre où tout le monde fumait en 1989 mais je préfère finir en parlant des 3 choses que je juge importantes :

J’aime passionnément la Cancérologie.

Cette spécialité ce sont tous les organes, toutes les sciences, toutes les technologies, toutes les disciplines et c’est un champ d’application de la science.

C’est aussi bien sûr un champ de vie sociale, le champ de l’humain, l’endroit où la personne malade est au cœur de chaque métier et de chaque journée.

Cette spécialité je le dis aux plus jeunes, c’est la plus belle de toutes. J’aime aussi passionnément le modèle des CRLCC, le statut PSPH et le couple médecin/administratif à sa tête.

La deuxième chose la plus importante au CLB depuis 100 ans, c’est son personnel.

Je le dis à chacun et chacune d’entre vous, soyez fiers de ce que vous faites chaque jour, surtout quand on ne vous voit pas mais c’est vous dans ces moments de rencontres avec les personnes malades qui faites la réputation du CLB. Soyez-en aujourd’hui remerciés très sincèrement.

Merci aussi aux chercheurs du Centre de Recherche en cancérologie de Lyon (CRCL) qui font partie intégrante du Comprehensive Cancer Center.

La troisième chose la plus importante je l’ai dit, c’est qu’on ne fait rien tout seul et moi j’ai eu la chance d’être accompagné par Irène, mon épouse tout au long de l’aventure. Elle a assuré mon équilibre et elle a construit elle aussi jour après jour au CLB avec discrétion beaucoup de choses.

J’ai eu une autre chance, c’est d’être accompagné pendant 41 ans par ma fidèle assistante Anna Fackeure. Elle vient de prendre sa retraite et je veux lui rendre hommage aujourd’hui car elle a porté chaque jour ces valeurs qui font le centre, celui d’hier mais aussi celui d’aujourd’hui et je suis fier bien sûr aussi de Jean-Yves Blay et de ce qu’il fait ici à Lyon mais aussi à Paris à UNICANCER avec l’aide de Sophie Beaupère. Le Centre est entre de bonnes mains et j’en suis vraiment heureux.

Quand on vieillit et qu’on se retourne, il n’y a rien de plus satisfaisant que de voir que ce que l’on a construit continue à progresser.

Odile Schweisguth, fondatrice à Gustave Roussy de l’oncologie pédiatrique en France m’avait un jour dédicacé une photo avec les mots suivants : « du Monument du passé à la gloire du futur ».

Me voici devenu un monument du passé qu’on écoute poliment aux dates anniversaires, sachez que ma devise a été « la vie est trop courte pour avoir le temps d’être petite ».

Le Centre Léon Bérard n’a jamais été petit, il a toujours porté une ambition et surtout des valeurs humanistes. Il faut célébrer le passé car ce sont nos valeurs mais avec le Professeur Blay vous regardez l’avenir et vous avez raison.

L’important c’est demain.

Bonne route à chacune et chacun d’entre vous et vive le Centre Léon Bérard ! »

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