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Lectures d’été (2/3)


4. Au pays de TAHAR BEN JELLOUN chez Gallimard

Le plus beau livre des vacances ! A lire absolument.

Un Marocain émigré en France a gardé sa culture et sa religion, ainsi que le rêve du retour au pays. Les enfants eux deviennent français et refusent cette vie et même les vacances au bled. Le cœur du livre est « l’entraite » (la retraite) qui arrive et qui bouscule cette vie bien réglée.

Le héros rêve du monde d’avant et ne sait pas comment le faire revivre, en particulier avec tous les enfants et petits-enfants autour du patriarche. Il construit alors une immense maison au bled pour la famille…et les enfants ne viennent pas.
Une terrible dépression l’atteint alors jusqu’à la mort triste et solitaire.

Merveilleusement bien écrit, tout et juste et tellement d’actualité pour comprendre que ces parents n’abandonnent pas leurs parents. Ce sont les enfants qui les abandonnent.

A la génération d’après, les enfants ne se sentent plus aussi français, reviennent vers le pays d’origine qui ne les accueille pas. C’est l’histoire des quartiers un peu de cet été mais c’est une autre histoire. Ici, c’est l’histoire de la première génération.

5. Un sens à la vie d’Antoine DE SAINT EXUPERY (textes inédits) chez Gallimard

On découvre un Saint-Exupéry nouvelliste, reporter, aviateur, éditorialiste, préfacier et dans la guerre d’Espagne ou mondiale.

J’ai beaucoup aimé le texte « la paix ou la guerre » écrit juste après Munich et la « lettre aux Français » (1942) qui exhorte à l’union nationale.

« L’essentiel ? Ce ne sont peut-être ni les fortes joies du métier, ni ses misères, ni le danger, mais le point de vue auquel ils élèvent ».

6. Cosmétique de l’ennemi d’Amélie NOTHOMB en livre de poche

Un livre complexe comme son auteur.

Tout se passe dans un aéroport dans un dialogue entre deux hommes. L’un a violé puis 10 ans plus tard tué une femme, l’autre est le mari de cette femme. Progressivement tout se dénoue et le meurtrier devient la conscience du mari et tente de le convaincre qu’il a tué sa femme. A la fin il y a un suicide (ou un crime) et le dialogue s’arrête.

« De toute façon, le hasard n’existe pas. »

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