Les jeux paralympiques représentent, dit le président de la Fédération Française Handisport, l’occasion donnée au monde du handicap de sortir tous les quatre ans de l’anonymat. « Ils nous donnent la possibilité d’aller discuter sur l’ensemble du territoire avec des handicapés afin qu’ils fassent du sport ». Il souligne le problème d’information et de communication qui pèse, en effet, sur le handisport, estimant que moins de 1% des handicapés possèdent une licence sportive au sein d’une structure fédérale, contre 17%, dit-il, pour les personnes valides.
En l’espace de deux ans, en France,164 clubs supplémentaires ont été créés. On en compte désormais entre 960 et 970, répartis sur l’ensemble du territoire : 30% d’entre eux sont en fait des sections handisports ouvertes dans des clubs regroupant des personnes valides.
Les disciplines proposées vont de l’aviron en passant par le ski, la voile, le judo, le cyclisme ou encore le foot-fauteuil.

Deux priorités pour progresser :

- La première d’entre-elles concerne le sport à l’école.
Constatant que les enfants handicapés sont souvent exemptés de sport, la FFHS propose d’apporter la connaissance du handicap aux professeurs de sport.
- La seconde s’adresse aux directeurs de centres de rééducation, aux hôpitaux ou aux foyers de vie. Objectif : convaincre ces derniers de faire les dépenses nécessaires pour favoriser la pratique du handisport.

La Région Rhône Alpes doit s’investir encore plus vers ces objectifs car si le sport est un bienfait pour les personnes valides, c’est pour les handicapés une véritable obligation.