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Remember : « la croissance avec les dents »


Dans le déferlement médiatique de l’UMP depuis lundi matin, nous entendons un torrent de boue sur le PS, sur Martine Aubry, sur François Hollande et sur le programme. C’est une logorrhée en boucle au point que même les ministres n’en peuvent plus.

Deux autres informations sont distillées dans les « éléments de langage ». Tout d’abord, la crise est là, comme un tsunami qui arrive. Un seul homme, un seul, peut arrêter ce cataclysme. Un peu comme en son temps, un héros de Verdun vint sauver la France 25 ans après la grande guerre. Il ne propose pas encore de faire don de son corps au pays, mais ils sont sérieux sur la démarche.

Pas de chance, aujourd’hui, les rumeurs vont bon train sur la dégradation de notre note. Alors j’ai recherché ce qui s’était passé avant, avant, avant la crise : et bien, ce n’était pas terrible déjà. Et notre président en était conscient, alors, il avait décidé « d’aller chercher la croissance avec les dents ». Je vous ai retrouvé cet article du Figaro de septembre 2007.

J’en connais un qui doit être heureux, c’est son dentiste !

Extrait du Figaro, septembre 2007

« … À l’Élysée, on a aussi tiré les leçons d’une rentrée qui a conduit le président à multiplier des discours sans annonces concrètes, tel celui devant le Medef. Ses conseillers avaient annoncé pour ce jour-là la « deuxième étape de la réforme économique ». À la place, Nicolas Sarkozy a tenu un discours de candidat encore (et toujours) en campagne.
Faut-il mettre cette prudence inhabituelle sur le compte des mauvais indicateurs économiques, qui montrent tous un net ralentissement de la croissance ? Pour le pouvoir en place, dont les lois de l’été visent à provoquer un « choc de confiance » pour booster la croissance, le scénario se complique. C’est pourquoi Nicolas Sarkozy assure désormais qu’il veut aller chercher les points de croissance manquants « avec les dents ». « Je veux 3 % de croissance », a-t-il renchéri dans l’avion qui le ramenait vendredi soir de Hongrie. Réaliste, François Fillon a, lui, déjà indiqué qu’il faudra « s’adapter à la réalité » pour bâtir le budget 2008. En attendant d’affronter les réalités économiques, Nicolas Sarkozy a profité de son retour d’Europe centrale pour ouvrir un nouveau front en s’attaquant à la Banque centrale européenne (BCE). Un bon moyen pour faire baisser la pression avant d’entrer dans le dur des réformes
. «

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