Remember : réformes, réformes, réf…
C’était un petit matin de février 2008. Notre président y croyait. Sa parole était ferme et sa volonté semblait suffire à faire bouger les lignes. Disons qu’il avait l’apparence et que les Français voulaient y croire… encore !
Alors il nous raconta de belles histoires. Je vous en rappelle quelques extraits (il s’agit d’une rencontre avec les partenaires sociaux) : « je n’ai pas été élu pour différer les décisions … c’est parce qu’on fait les réformes qu’on peut trouver les réponses pour ceux qui en ont besoin (sic). »
Cinq grandes réformes devaient être lancées pour « assurer la pérennité définitive de notre protection sociale » (re-sic) : la réforme Fillon sur les retraites, la réforme de l’hôpital, celle de l’assurance maladie, de la grande dépendance et enfin de la politique familiale. La première réforme sur les retraites a duré moins de deux années avant d’être déjà amendée ; la réforme de l’hôpital (loi HPST) dirige les hôpitaux publics droit vers le gouffre (compte tenu de leur endettement, la plupart d’entre eux y sont déjà !) ; celle sur la dépendance a été renvoyée aux calendes grecques, alors même qu’il s’agissait d’un « défi considérable ». Bon, il doit y avoir des défis encore plus considérable (quelques banques ? les voitures ?). Celle sur l’assurance maladie a conduit dès 2010 à un gouffre financier qui ne fait que s’accroitre. Mes petites filles devront payer notre dette ! Quant à la politique familiale, elle éclabousse de lisibilité 4 années après…
Peut être faudrait il rendre inconstitutionnel le mot « réforme » ?
Posté le : 24 novembre 2011 dans Langue de Vip'.
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