La lettre au Père Noël
Ecrire la lettre au Père Noël, c’est imaginer qu’il va nous apporter ce dont nous rêvons. Les campagnes politiques commencent toujours par une sorte de lettre au Père Noël : des tas de bonnes résolutions et des cadeaux. Moi, je n’aime pas trop les résolutions. Il faut dire que certaines résolutions frisent le ridicule : « oui, je vais changer » ou « Avec moi, une République irréprochable ». Et puis certains cadeaux sont carrément excessifs : « travaillez plus pour gagnez plus » ou « je serai le candidat du pouvoir d’achat ».
La période qui précède l’élection (que nous pourrions appeler l’Avant) est toujours très chaleureuse : chacun s’active à préparer les cadeaux pour les autres. Un petit mot d’affection est souvent envoyé au camp d’en face. Ce petit mot, souvent d’humour, évolue. L’insulte et les mauvais coups sont d’usage, pour respecter la tradition. J’en connais même qui vont jusqu’à piquer le chausson (pardon le besson) de l’autre.
Les candidats ont oublié que le Père Noël a des yeux partout et qu’il garde les images de l’année écoulée. Et que les mauvais garçons pourront être sanctionnés : ceux qui ont fait peur avec leur « Ah Ah Ah » et une fois punis, qui s’exclament « même pas mal » ! Ceux là, ils auront probablement quelques sacs de charbons (allemands) dans leurs chaussons. Même en promettant encore une fois de changer.
Faut pas se moquer du Père Noël !
Posté le : 22 décembre 2011 dans Langue de Vip'.
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