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J’avais 19 ans


Depuis quelques jours, toutes les discussions familiales avaient l’Amérique en toile de fond. Quelques jours avant le 21 juillet, le dernier représentant des Kennedy avait eu un accident de voiture. Sa passagère (sa secrétaire ?) était morte dans des conditions mystérieuses. En France comme aux Etats Unis, cet accident signait la fin du rêve américain incarné par les Kennedy.  Après John et Bob assassinés, Ted se brisait les ailes tout seul.

Mais l’Amérique allait nous faire rêver à nouveau le 21 juillet 1969.

J’habitais alors chez mes grands parents, et je revois le petit salon noir et blanc, avenue de Saxe dans lequel la télé était installée. Dans la nuit, sur l’écran, nous allions  assister à l’inimaginable. Un homme se posait sur la lune. Ces images, nous les avons tous vues des dizaines de fois mais dans les jours qui suivirent, je m’en souviens encore, nous avions longuement discuté avec mon grand père Wertheimer. Pour lui, c’était incroyable. Sa génération était née avec l’aviation et elle s’achevait avec la conquête de la lune. Quels progrès ! Pour lui, comme pour sa génération qui voulait oublier les guerres, ces progrès techniques comme ceux de la médecine devaient unir les hommes.

Très longtemps après, j’ai continué à regarder la lune et à penser que des hommes avaient été là haut. Depuis quelques jours, une sonde est posée sur Mars. Nul doute que Neil Armstrong regarde cela avec affection.

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