Mes vacances sont désormais finies. Je le mesure à mon planning du week end.

Le programme de samedi a été très chargé.  J’ai commencé le matin par les Rendez vous de l’Agriculture à Le Croix Laval. L’agriculture, c’est 40% du territoire du Rhône avec encore 4000 exploitations qui assurent le ravitaillement de notre agglomération toute l’année. Mais c’est aussi son poumon vert. L’enjeu de ces rencontres est d’écouter les professionnels parler de leur saison. Cette année, la production de fruits a été médiocre : peu de fruits, donc des fruits chers.  Mais le raisin de vin a bien profité de la météorologie : le vin sera donc bon et probablement… cher également car peu abondant ! Bonne saison également pour les producteurs de lait et pour les céréaliers, peu nombreux dans notre département.  Et le sanglier… ? Quoi le sanglier ? Les uns estiment qu’il y en a trop car ils ravagent les cultures ; les autres, qui les chassent, estiment qu’il faut les laisser se reproduire. Cornélien le sanglier !

Je garde sans doute un regard d’enfant sur les machines agricoles.  En particulier, je suis tombé à l’arrêt devant une broyeuse capable en quelques dizaines de secondes  de transformer un arbre en sciure. Impressionnant ! Et je n’étais pas le seul impressionné : l’exécutif du Conseil Général était là, conduit par Michel Mercier, la sénateur Fisher et mon ami Bernard Chaverot, le meilleur guide possible dans ce milieu !

L’après midi, place aux émotions et aux sports avec d’abord le trophée Nanou, cette jeune fille que j’ai soignée il ya 10 ans et qui nous a quittés. Son club de basket de St Quentin Fallavier avait organisé une journée du souvenir  de cette fille formidable, avec ses parents et ses amis. J’ai donné le coup d’envoi  du match de handi-basket. Une très belle ambiance, familiale et émouvante. Et puis ensuite, retour vers Lyon et le stade de Gerland pour célébrer le départ d’Hugo vers l’Angleterre et assister au match de football : 3 buts marqués par l’OL, soit 1500 euros pour le Centre de cancérologie.

Oui, c’est vrai, là je suis vraiment (re)parti !