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L’institut universitaire de Toulouse est sur les rails !


Avec le directeur général de l’Inserm, André Syrota, nous avons été mandatés par les deux ministres de la santé et de l’enseignement supérieur et de la recherche, en début d’année pour remettre sur pieds un très beau projet toulousain qui avait des difficultés à émerger à un an de l’ouverture d’un hôpital neuf qui a coûté 300 millions d’€uros.

Ce projet nous a passionnés, d’abord parce que l’idée initiale de Philippe Douste-Blazy de transformer « un lieu de mort », le site LANGLADE où a eu lieu l’explosion d’AZF en un « lieu de vie » était une idée merveilleuse, ensuite parce que tout est réuni à Toulouse pour faire un centre de lutte contre le cancer réunissant les hôpitaux, les chercheurs, les universitaires, les industriels dans une dynamique de niveau européen et pourquoi pas, à terme, mondial.

Nous avons réglé un certain nombre de problèmes grâce à l’aide des acteurs et, en particulier, du directeur général du centre hospitalier universitaire et du centre de lutte contre le cancer.

1°) Nous avons proposé que l’Institut Universitaire du Cancer ne soit pas uniquement sur l’ancien site d’AZF mais soit l’Institut Universitaire du Cancer de Toulouse sur trois sites : le site de l’Hôpital PURPAN, le site de l’Hôpital RANGUEIL et le site d’AZF LANGLADE.

Nous avons donc créé un Institut Universitaire du Cancer de Toulouse sur trois sites avec un Institut Universitaire du Cancer IUC PURPAN, Institut Universitaire du Cancer IUC RANGUEIL et, sur le site de LANGLADE ex AZF l’IUC ONCOPOLE.

C’est la première fois, en France, que l’on réunit la totalité de la cancérologie d’un CHU avec la totalité de la cancérologie d’un centre de lutte contre le cancer.

2°) La difficulté, c’était de faire fonctionner l’UIC Oncopole (le nouvel hôpital) avec 700 personnes du centre de lutte contre le cancer et à peu près 400 du centre hospitalier universitaire.

Nous avons proposé la création d’un GROUPEMENT DE COOPERATION SANITAIRE intégré dans une fondation qui financerait l’ensemble.

Nous avons proposé que le directeur du centre hospitalier universitaire soit le président du directoire de la fondation et que le directeur du centre de lutte contre le cancer soit l’administrateur du groupement de coopération sanitaire. Sur le site de l’Oncopole, le centre de lutte contre le cancer et le centre hospitalier universitaire gardent chacun leur indépendance mais collaborent ensemble.

3°) Nous avons également vérifié qu’il y avait bien un projet médical, un projet scientifique, un projet d’enseignement, un projet budgétaire et que le système d’information faisant connecter les différents hôpitaux Rangueuil, Purpan et Oncopole sera opérationnel.

4°) Lorsque nous sommes arrivés, il y avait dix structures juridiques différentes et nous avons résumé tout cela à deux structures juridiques : une première fondation avec les acteurs qui financera ce qui existe à Toulouse et comportera le directoire, une mission recherche, une mission soin, une mission enseignement, une mission partenaires, c’est la FONDATION IUCT et la fondation existante actuellement présidée par Philippe Douste-Blazy, la FONDATION INNABIOSANTE qui sera - elle - chargée de financer les nouveaux médecins, les nouveaux chercheurs et les nouveaux industriels qui viendront à Toulouse mais, aussi, en lien très fort avec le maire de Toulouse, président du Grand Toulouse, d’administrer le site de Langlade et le projet industriel et économique mais aussi urbain.

Les deux ministres sont venus approuver nos 17 recommandations.

Le projet est aujourd’hui sur les rails.

Une mission de suivie a été mise sur pieds à laquelle André Syrota et moi-même participons avec le directeur du CHU, le directeur du CRLCC et la directrice de l’Agence Régionale de Santé.

Ce projet qui est aujourd’hui porté par le maire de Toulouse, Pierre Cohen qui, à l’évidence, fera le lien entre les deux fondations et la coordination nécessaire est un projet magnifique car il réunit la philosophie des centres de lutte contre le cancer tels qu’ils ont été créés par le Général de Gaulle en 1945 et celle des centres hospitaliers universitaires tels qu’ils ont été créés en 1058 par une ordonnance de Michel Debré.

J’ai souhaité toute ma vie arriver à faire évoluer les choses sans que ne disparaissent ni les centres de lutte contre le cancer, ni les centres hospitaliers universitaires et je crois que nous avons réussi à Toulouse à faire passer les acteurs d’une philosophie de négociation où ils essayaient de ne pas être perdants, du « pas perdant/pas perdant », nous sommes passés au « gagnant/gagnant », chacun acceptant que l’autre gagne à condition de gagner ensemble.

Le projet toulousain sera probablement le grand projet de la lutte contre le cancer dans les dix années qui viennent en France.

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