Hier soir, le 100^ème Tour de France s’est achevé avec les victoires du Britannique Fromme et la seconde place du jeune colombien Quintana. J’ai déjà écrit ici ma déception de voir encore un tour entaché par la suspicion forte et légitime de dopage.

Vite, trop vite, le britannique, le colombien mais d’autres aussi, sont allés trop vite pour des humains qui fonctionnent aux vitamines et à l’eau fraiche. La puissance développée par chacun est désormais mesurée. On peut donc écrire ici sans problème que Froome ou Quintana sont dopés. Je ne sais pas à quoi, nous le découvrirons sans doute dans quelques années. L’équipe de Froome impute sa performance à la préparation « technologique ». Qu’elle soit dévoilée pour lever la suspicion, que Froome se soumette aux examens médicaux, notamment pulmonaires.

Technologique… je me suis mis à réfléchir ce que sous entendait ce terme. On se rappelle que dans le deuxième Tour, un cycliste avait pris la voiture entre l’étape Lyon/Paris. D’autres ont essayé et réussi à modifier la selle, sa position par rapport au guidon : j’ai souvenir de la selle de Fignon légèrement montante qui fut interdite.

Alors pour lutter contre la technologie « chimique », nuisible aux organismes, pourquoi ne pas lancer un nouveau Tour, celui avec des vélos électriques. L’énorme avantage serait de faire travailler des labos de recherche pour créer des vélos légers mais puissants. Du coup, les étapes pourraient être plus longues mais plus spectaculaires. Bref, un tour propre et utile.

Un Tour vraiment technologique pour tous !