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Vous ne pourrez pas dire je ne savais pas ! (1)


La barrière n’est pas étanche, contrairement à ce que dit Marine LE PEN, entre le Front National et des groupes ou groupuscules extrêmement dangereux.

Les jeunesses nationalistes révolutionnaires, c’est le mouvement dissout de Serge AYOUB, l’ancien leader des skinheads parisiens dont sont issus les agresseurs de Clément MERIC. Marine LE PEN a déclaré ne pas connaître ce groupe. Pourtant, une photo datant de juin 2008 montre la présidente du FN au Local, le bar associatif de Serge AYOUB. En août 2010, elle dîne avec lui. En avril 2012, dans une vidéo, AYOUB appelle à voter Marine LE PEN et, « ce personnage dont elle n’a jamais entendu parler », distribue des tracts à Hénin-Beaumont pour la candidate aux législatives 2012. Ce jour-là, aux côtés d’AYOUB, on trouve Yohan MUTTE, impliqué dans l’attaque d’un bar gay à Lille.

Les liens avec le GUD (groupe union défense), l’organisation étudiante d’extrême droite, dont plusieurs membres déclarés sont dans l’entourage actuel de la candidate, sont également indéniables. Philippe PENINQUE par exemple, l’avocat, ne renie pas ses années GUD : « Bien sûr on se voit et on se connaît tous », « L’histoire nous rendra raison, nous sommes des résistants et des héros ». Autre homme clef issu du GUD autour de Marine LE PEN, son ami Frédéric CHATILLON, ex membre du GUD et ex directeur de la librairie révisionniste Ogmios. CHATILLON reste proche de la mouvance néofasciste européenne mais aussi du parti Baas de Bachar EL ASSAD. En 2008, il accompagne DIEUDONNE, « un pote », dans sa tournée à Damas.

Vous ne pourrez pas dire je ne savais pas… Rendez-vous ici demain pour de nouvelles piqures de rappel.

Commentaires

Commentaire de Atchekzaï
Date: 2 mai 2017, 20:38

Bonjour Thierry,
Peux-tu partager aussi ma tribune sur ton blog amitiés.
Manan
APPEL AUX ENFANTS GATES DE LA REPUBLIQUE

Cher(e)s ami(e)s,

Je vous livre cette réflexion, qui ne se veut aucunement une leçon de morale, mais qui est juste le témoignage d’un rescapé de guerre, et la laisse à la libre appréciation de chacun.

Je comprends, pour ceux qui ne sont pas convaincus par Emmanuel Macron, qu’il sera difficile d’aller voter le 7 mai prochain.
Je comprends aisément l’amertume de ceux qui ont voté pour un autre candidat au 1er tour. J’ai lu attentivement leurs arguments pour justifier leur abstention au 2ème tour.

J’ai été dans ce cas en 2002. Néanmoins, après mure réflexion, j’ai compris la chance que j’avais de pouvoir voter. Ce pouvoir, même s’il ne me permettait pas d’élire “mon” candidat, m’offrait toutefois la possibilité d’éliminer celui que je ne voulais pas. Cet acte permettait mon expression et avait un impact sur le modèle de société que je souhaitais : j’empêchais l’arrivée au pouvoir de ceux qui sont les ennemis de la démocratie.
En votant pour Chirac ce jour là, bien que ne partageant aucunement son programme politique, j’ai pris le parti de la République et je n’ai jamais regretté mon choix.
Ce n’est pas pour autant que j’ai adhéré au RPR de l’époque. J’ai poursuivi mon combat et, quelques années plus tard, mes idées ont triomphé.

Pour beaucoup d’entre nous, la lutte de nos arrières grands-parents est trop éloignée pour nous rappeler de la chance qu’ils nous ont laissée de pouvoir voter.
Vous savez que je viens d’Afghanistan. Dans mon pays natal, aujourd’hui, des gens vont voter en prenant le risque de se faire couper les doigts ou les mains. Mais ils votent.
J’ai peur qu’un jour, à force de nous abstenir, nous n’ayons plus le choix d’aller voter car nous aurons laissé s’installer la dictature.
Mes mots pourront paraitre excessifs mais Poutine, Assad, Erdogan et Trump sont à nos portes…

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