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Responsables et fermes


Le travail législatif sur la Loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, dite « Loi Macron » a été intense puisqu’à l’arrivée, pas moins de 495 amendements ont été adoptés en commission et 559 en séance.

Pourtant, cela n’aura pas suffi à dégager une majorité claire. Le Gouvernement a décidé, hier, d’engager la responsabilité du gouvernement et d’utiliser l’article 49-3, une disposition constitutionnelle qui lui permet de passer le texte sans vote  sous couvert du rejet de la motion de censure que l’opposition va déposer jeudi, avec toutefois peu d’espoir de réussite.

Aujourd’hui, je dirai trois choses :

Tout d’abord, et mes lecteurs le savent, je crois que notre pays a besoin d’un certain nombre de réformes. François HOLLANDE et le gouvernement s’y sont engagés. Il faut, j’en suis persuadé, à un moment donné savoir faire preuve d’autorité. Le 49-3 est une disposition constitutionnelle. Elle n’est pas idéale mais peut s’avérer parfois utile pour ne pas s’installer dans un immobilisme partisan, et ce pour les français. La gauche gouverne, elle doit assumer pleinement ses responsabilités.

Ensuite, si certaines dispositions sur le travail le dimanche ou sur les plans sociaux prêtent à controverse, la libéralisation prudente de certaines professions protégées ou encore la simplification du permis de conduire sont entre autres des bonnes mesures. D’ailleurs, selon les sondages, une majorité de français l’approuvent.

Si ni les sondages et ni l’opinion doivent gouverner à la place des élu-e-s, le recours au 49-3 n’est, me semble-il, que le résultat d’un jeu politicien que je ne partage pas :

  • d’une part, la droite, en refusant de voter un texte qui allait en partie dans son sens,
  • d’autre part, les socialistes « frondeurs » avec à leur tête Benoît HAMON me semblent par certains aspects confondre les bancs du travail parlementaire avec les bancs du Parti socialiste (et du Congrès à venir) et cela est dommageable.

Enfin, je crois qu’il ne faut pas toujours politiser les réformes. On peut être pour ou contre indépendamment de son parti politique mais je crois qu’on ne peut plus bloquer la France dans la voie de la réforme. Il en va de l’intérêt de notre pays.

Je soutiens donc aujourd’hui fermement le gouvernement.

Commentaires

Commentaire de mb
Date: 23 février 2015, 11:11

Si le changement fait peur à beaucoup, il me semble que majoritairement les Français savent que, dans un monde en mouvement, les réformes sont obligatoires.
Parler d’immobilisme alors que certines réformes sont contreversées me parait mal approprié.
Ce qui me choque, c’est de faire voter un paquet contenant de l’excellent, du bon et du moins bon, suivant le jugement de chacun. Et les parlementaires que nous avons élus ont le droit de représenter leurs électeurs.
Et Là, comme l’a dit il y a quelques années F. Hollande, l’utilisation est anti démocratique. Il s’agit ici de faire accepter des mesures pour lesquelles il n’est pas certains qu’elles sont approuvées par la majorité des Français.
Dans sa dernière conférence de presse, le Président Hollande a parlé de “démocratie participatice” C’était une occasion de la faire fonctionner.
MB

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