Les élections régionales sont dans moins de trois mois maintenant.

Compte-tenu des délais, il nous faut rapidement convaincre, il nous faut mobiliser, il nous faut nous engager pour que la Région Rhône-Alpes demeure à gauche.

L’adversaire n°1, c’est Laurent WAUQUIEZ et la droite qu’il représente, une droite dure. Notre grande région mérite mieux qu’une personnalité dont la seule ambition est d’épouser une carrière nationale. Oui, Laurent WAUQUIEZ y pense tous les matins en se rasant. Non, la région Rhône-Alpes ne saurait être son marchepied.

La tradition humaniste de notre région et sa capitale lyonnaise ne correspond en rien aux idées du candidat des « Républicains ». Ce n’est pas moi qui le dit mais son « ami » de l’UDI, Jean-Christophe LAGARDE, qui le qualifie de « crypto-lepéniste » ou de « Marine Le Pen en pire ». C’est aussi le MODEM qui parlait il y a peu d’une vision antisociale, antieuropéenne, anti écologiste, anti mariage pour tous.  Je ne souhaite pas voir cette politique mise en œuvre dans nos territoires ruraux ou urbains.

Le risque n’est pas des moindres et il se situe là !

En tant qu’adhérent du Parti Socialiste, j’ai reçu la lettre ouverte de Jean-Christophe CAMBADELIS, un appel à l’union du peuple de gauche pour un rassemblement le plus large possible : « cette alliance [...] est ouverte à toutes les formes de collectif : partis, syndicats, associations, ONG… Elle est bien entendu ouverte à tout-e-s les citoyen-ne-s sensibles à la défense de nos valeurs républicaines, humanistes et européennes ».

En début de semaine, j’ai appris, dans la presse et comme tout le monde, la sortie de 14 colistiers socialistes de la Métropole des listes de Jean-Jack QUEYRANNE. La constitution des listes cristallisent, à chaque élection, les tensions. C’est un passage obligé et il doit se résoudre en interne. Je dois avouer que je me sens loin de cela car je sais que les rhônalpins n’en ont que faire. Les défis et l’enjeu de ces régionales sont trop importants.

Aujourd’hui, je souhaite donc que l’on puisse trouver une sortie le plus rapidement possible pour que chacune des énergies (et nous avons besoin de toutes les énergies du « peuple de gauche ») puisse permettre de se mobiliser.

Je suis totalement en phase avec notre 1^er Secrétaire : il faut s’unir avec l’ensemble de la gauche. Bien entendu, avant cela, il ne faut pas se diviser au sein même du Parti Socialiste.

Alors « HALTE AU FEU » !