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Pschitt ?


Juste avant l’été, Sarkozy avait lancé l’idée d’un grand emprunt pour relancer l’industrie, les infrastructures et la recherche clouée au pilori par lui même. Certains se réjouissent déjà à droite car ils y voient une manœuvre habile pour coincer la gauche. Si celle-ci dénonce l’emprunt, elle apparait hostile à la relance et favorable à une politique d’austérité ; si elle le soutient, elle sera accusée d’avoir cautionné le déficit. D’autres, à gauche, y voient surtout le moyen de vivre encore deux années à crédit.
Et pour une fois, la gauche a su se taire et laisser la droite se dépatouiller d’une affaire qui allait se transformer en nouveau bourbier pour elle !
On peut lire sur le site de l’UMP (inutile de perdre du temps, croyez moi sur parole !) que ce grand emprunt ne financera pas les dépenses courantes (ouf !) et qu’il sera consacré à « l’économie de la connaissance, la compétitivité des entreprises, les équipements industriels innovants et la lutte contre le déclassement ». Qui peut être contre ? Peut être ceux qui attendent toujours les milliards et les postes promis aux universités il y a deux ans ?
Qui va payer et de combien sera l’emprunt ? Ce furent en fait les deux grandes questions qui agitèrent la droite depuis septembre. Certains députés de droite comme celui de la Drôme, Hervé Mariton, proposaient que ce soit les plus riches qui s’y collent de manière obligatoire. Une sorte d’impôt à un coup « pour se dépatouiller du débat sur le bouclier fiscal ». Tiens… ? D’autres proposèrent que le montant soit le plus élevé possible, entre 50 et 100 milliards. Pour Henri Guaino : « moins de 50 milliards serait une erreur historique ». Avant de se faire ramasser par Fillon qui rappelle que « les conseillers du Président ne font pas partie du pouvoir exécutif ». Il en est sûr Fillon ?
Et maintenant, que décide-t-on ?
L’emprunt sera de 35 milliards financés par les marchés, qui avancent déjà 700 millions d’euros par JOUR au pays. Une avance de 50 jours supplémentaires, en somme. La montagne de communication a accouché d’une souris qui va accroitre encore le déficit budgétaire qui a plus que doublé cette année. Une paille. Tout ça pour ça…
Donc, cette affaire se dégonfle-t-elle ou fait elle seulement pschitt ?

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