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La parole à… Pascal


La vaccination actuelle a été programmée avec des ordres de priorité :
1 les professionnels et personnels indispensables au fonctionnement
de la société
2 les personnes à risque avec des indications très précises
3 la population générale.

Le stade 1 a été extrêmement mal réalisé avec moins de 20% des objectifs atteints. Ceci est du à une absence de dialogue qui a laissé libre cours à des rumeurs alarmistes qui ont fait douter beaucoup de professionnels.

Le stade 2 de la vaccination tourne au drame. Si les enfants en bas âge et les parents de ces enfants ont été correctement identifiés chez les assurés du régime général, tous les autres patients à risque ne l’ont pas été. Cette discrimination entre les régimes d’assurance est absolument intolérable, les artisans et commerçants n’auraient ils pas les mêmes droits que les assurés de la CPAM ?
Pire encore une patiente de 78 ans porteuse de fibrose pulmonaire malheureusement affiliée au régime de la SNCF n’a pas reçu de bon. Idem pour un patient immunodéficient par myelodysplasie de 69 ans et sa femme de 68 ans porteuse d’arythmie cardiaque et de diabète mais dont la « tare » principale est d’être affiliée à la MGEN !!!
Le bouquet est atteint lorsque l’on s’aperçoit que les patients hospitalisés sous chimiothérapie ne peuvent recevoir le vaccin alors que les services de médecine du travail ont été approvisionnés pour le personnel et ont une interdiction de vacciner les patients. Cela constitue une perte scandaleuse de chance pour ces patients !

Le stade 3 avec la vaccination de masse : on mesure tous les jours, les risques encourus avec des médecins réquisitionnés qui parfois ont du mal à s’exprimer avec les patients ; les erreurs de protocoles avec des enfants en bas âge recevant des doses adultes avec une inquiétude légitime des parents ; des patients sous anticoagulants recevant des intra musculaires ; sans parler des patients invalides qui sont exclus du dispositif ainsi que les patients qui vivent dans des zones de campagne éloignées des centres de vaccination.

Ces faits constituent une rupture d’égalité inadmissible entre les Français que seul le tissu des professionnels de ville et de campagne pouvait réduire.
Et pourtant des solutions existaient : il suffisait de permettre une distribution la plus large possible en officine, la prescription par les médecins et leur éventuelle administration pendant les consultations (1 million par jour) ou prescrits pour réalisation par les infirmiers (encore 1 million par jour)

Les arguments de coûts induits ou de difficultés logistiques sont faux et font partie d’une propagande  ignoble. Ces propos doivent faire l’objet d’une enquête parlementaire car émis par des ministres de la république et président de syndicat qui devront en assumer la responsabilité.

Pascal DUREAU
Citoyen médecin généraliste praticien et syndicaliste

Commentaires

Commentaire de Roy Brigitte
Date: 18 décembre 2009, 11:41

J’ai reçu un bon de vaccination il y a deux jours. J’ai découvert que j’avais un enfant en bas âge; je ne connaissais pas son existence… et je n’ai pas reçu de bon en rapport avec mes problèmes cardiaques (triple pontage) et diabète de type 1 . Oui, c’est vrai, comme j’exerce une profession libérale, je suis affiliée à la RAM…

Commentaire de jbdivry
Date: 18 décembre 2009, 13:47

on aurait dû demander à BioForce …
à ce sujet, voir le reportage sur Public Sénat samedi à 22h
http://www.publicsenat.fr/emissions/documentaire/profession-humanitaire/62515

Commentaire de Philippe
Date: 18 décembre 2009, 18:04

J’ai cherché un pays au monde qui ait eu un “rebond” de l’épidémie comme le prévoit Roselyne Bachelot.
Sur le site http://www.google.org/flutrends/pl/
je n’ai trouvé aucun pays à l’exception de la Suède qui a eu une première vague de grippe…en même temps que l’hémisphére sud !
Pas de rebond sinon : que va t on faire des 90 millions de doses ?

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