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A lire : “Le jour d’après”


Ecrit par P. Duhamel et J. Santamaria, Le jour d’après évoque la difficulté des hommes politiques à quitter leur fonction en revenant sur ce moment particulier.

Ce livre nous fait revoir l’histoire des 40 dernières années et raconte le rapport singulier de chacun avec le pouvoir : le général de Gaulle, Georges Pompidou, Jacques Chaban Delmas, Valéry Giscard D’Estaing, François Mitterrand, Raymond Barre, Jacques Delors, Jacques Chirac, Lionel Jospin, Philippe Seguin, Edouard Balladur, Michel Rocard, Simone Veil, Jean-Pierre Chevènement, Ségolène Royal, Alain Juppé, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, François Hollande, François Fillon et Manuel Vals.

On redécouvre ainsi ceux qui le quittent définitivement par choix ou nécessité, ceux qui sont contraints de le faire, ceux qui s’emploient à reconquérir le pouvoir perdu, ceux qui ne comprennent pas que c’est vraiment fini…

On voit alors que le défaut des « grands fauves » politiques est de ne pas savoir ou de ne pas vouloir se préparer à ce jour, pourtant inéluctable. Ce livre qui rappelle des faits historiques manque, à mon sens, d’un chapitre d’analyse.

A un niveau beaucoup plus modeste, ma carrière a été faite de « deuils » successifs lorsque j’ai quitté mes fonctions, toujours de mon propre chef : de médecin de terrain pour devenir directeur du Centre Léon Bérard, de la pédiatrie pour les greffes de moelle osseuse et l’Immunothérapie, lors de fin de mandat de président de la Fédération des Centres, mais aussi du Comité National du Cancer, puis de la direction de Léon Bérard, ou encore de la vice-présidence de la Région…

Je crois qu’au fond la question clef est de ne pas se prendre pour quelqu’un parce que l’on est quelque chose.

Directeur de Léon Bérard, Vice-président de la Région ou Maire du 3ème ce sont des fonctions qu’il faut respecter profondément pour ce qu’elles représentent. L’homme qui occupe cette fonction ne doit, en aucun cas, penser que c’est lui qui est important alors que c’est la fonction qui l’est. Je crois que si l’on raisonne ainsi, alors on peut abandonner une fonction et passer à autre chose. Si l’on pense, à l’inverse que l’homme se confond à la fonction alors on aura du mal à lâcher les honneurs et le respect qui va avec et il sera difficile d’aborder les jours d’après.

A lire donc, pour vous faire votre propre opinion.

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