Pompiers, SAMU, libéraux : friture sur la ligne
Le débat n’est pas neuf, mais la mort de Naomi MUSENGA à Strasbourg a permis de le relancer… car la jeune femme a eu plusieurs numéros pour appeler à l’aide (pompiers, SAMU, SOS Médecins).
Aux USA, le 911 gère tous les secours. En France, il y a le 15 mais aussi 13 (!) autres numéros d’urgence dont le 116 - 117 de la médecine de ville qui est plutôt pour la médecine non programmée que pour l’urgence.
La crainte de certains, c’est qu’un numéro unique mette l’accueil téléphonique dans l’état d’encombrement des urgences. On ne peut pas mélanger la “bobologie” et l’urgence vitale.
Peut-être qu’une simple inter-connexion entre les numéros permettraient à des médecins bien formés de dispatcher sans que le patient ne s’en rende compte ?
C’est une question d’importance d’autant que le tiers payant aux urgences est la première cause pour y faire arriver la “bobologie”.
A mon avis, 2 numéros suffiraient : le 15 pour pompiers, SAMU et police pour la vraie urgence et le 116-117 (16 ?) pour les interventions moins urgences.
La Ministre de la Santé a promis des décisions dans le courant de l’été.
Posté le : 5 juillet 2018 dans Points de vue.
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