Europe : concours Lépine de la mauvaise foi
Chaque pays européen affiche la position la plus extrême possible contre l’arrivée de migrants sur leur territoire… alors que le nombre est en baisse significative.
En août 2018, le nombre d’arrivées a été presque divisé par deux par rapport à 2017 (-48%).
Les italiens refusent toute arrivée dans leurs ports et ont reçu mandat de leurs électeurs. Le ministre allemand de l’Intérieur annonce à la Chancelière qu’il se passera de son avis pour renvoyer les demandeurs d’asile (qui ont déjà un dossier ailleurs).
Personne ne lui demande ce qui se passera quand tous ces refoulés passeront la frontière française mais G.Collomb annonce qu’ils seront refoulés par la France.
La France par ailleurs prétend vouloir harmoniser le droit d’asile mais bloque dans les faits la réforme… parce qu’il n’y a pas assez de possibilité de mettre les mineurs en rétention ( !).
Le conseil européen du 29 Juin s’est mis d’accord sur le concept de « plateformes régionales de désembarquement » qui, en réalité, sont des centres de rétention dans les pays de départ. Quel pays acceptera des plateformes ? La Lybie (en faillite), la Tunisie (cible du terrorisme), la Syrie (en guerre), ou les pays candidats à l’adhésion (Turquie) et que va proposer l’Europe en échange ?
Cette tentative d’externalisation de la procédure d’asile est bien mal connue et ne fonctionne pas.
Silence, on continue à mourir en Méditerranée et les ONG qui recueillent les survivants sont traités « de favorable à l’immigration » et deviennent la cible de tous les pays.
Où est passée l’Europe « aux racines chrétiennes”, pays d’accueil et d’insertion ?
Posté le : 28 août 2018 dans Points de vue.
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