La gratuité n’existe pas
Valérie Pécresse, après avoir accepté d’étudier la gratuité des transports en commun en Ile-de-France, a dit NON « si les voyageurs ne paient pas, il faudra que quelqu’un d’autre paie… » (Cela me rappelle le président Rivalta au Sytral qui disait « A Lyon, la gratuité des transports en commun cela coûte 300 millions par an »).
Si les impôts payent à Lyon les transports en commun cela veut dire 700 millions d’investissement par mandat au lieu d’un milliard (2,1 milliards tous les 18 ans au lieu de 3.1).
Valérie Pécresse rappelle qu’en Ile-de-France les usagers (75 euros par mois pour le pass Navigo) ne payent déjà que 30% du coût (le reste ce sont les entreprises avec le versement Transport et les impôts).
Il y a toujours un payeur si c’est gratuit le contribuable ou l’usager.
Je crois normal en tant que contribuable de payer pour les bibliothèques et même pour les musées car la collectivité doit offrir un patrimoine commun. Je suis d’accord aussi pour la gratuité de la cantine pour les enfants défavorisés, d’accord encore pour le ramassage scolaire dans les campagnes et bien sûr d’accord pour le handicap.
L’économiste Milton Friedmann a écrit « Un repas gratuit cela n’existe pas », il reste donc à trouver le bon vocabulaire.
Rien n’est gratuit mais le contribuable peut accepter de payer plus dans certains cas.
Pour les transports l’enjeu est trop important. Le consommateur doit payer au moins une partie.
30% cela me parait raisonnable !
Posté le : 16 octobre 2018 dans Points de vue.
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